Illustrateur
(Gstaad, Mode, Noël, Intérieur, Bijoux...)
Après avoir écrit pour les autres et illustré pour des agences de publicité (Lyon, Paris, Neuilly, Londres, Monaco, Bruxelles, Luxembourg, Colmar, Mulhouse, Allemagne, USA, Japon…). Aussi... auteur-compositeur de nombreuses chansons et fondateur de Gstaad - éditions, de La Gazette de Gstaad, ect...le Dandy écrivain… comme on le surnomme à Gstaad se devait de lancer sa propre collection intitulée :
- Le Dandy de Gstaad….
Patrick Walter Tonnerieux nous fait partager ses coups de cœur pour le Pays de Saanen dans ses romans et nous dévoile un Gstaad d’exception dans sa gazette, tout ça dans un même livre…Il fallait oser ! Patrick Walter Tonnerieux publie annuellement un roman qui va peser dans les sacs à dos. Il s’est lancé depuis des années dans un nouveau genre : le petit livre sympa qui n’a qu’une prétention distraire à la montagne !
Copyright
Patrick Walter Tonnerieux, d'abord ! Stop aux copieurs !
Les gens préfèrent toujours l’original à la copie. Patrick Walter Tonnerieux et ses créations littéraires, ( Le Dandy de Gstaad et autres livres + BD ) et illustrations artistiques et pancarte routière, sont protégées par le droit d’auteur, c’est à dire que personne d’autre que l’auteur n’a le droit de rendre public ou de reproduire ou de vendre ses créations selon la Convention de Berne. Des droits économiques seront exigés pour garder le contrôle de ses oeuvres et sur sa rémunération. Des droits moraux seront réclamés. De même que toutes formes de copies seront refusées.
Cet encadré a pour but d’éclairer en toute transparence les
lecteurs du ‘Dandy de Gstaad, de la Gazette de Gstaad ‘,
(avec ses interviews devenues grand public), afin de
mettre en lumière tous les écrits concernant l’auteur Patrick
Walter Tonnerieux, aussi propriètaire de ‘ Gstaad éditions ‘
et créateur officiel de l’idée et de l’illustration de la
pancarte de ‘ Bienvenue au Saaneland ‘ (où figure sur la
tour droite, une couronne en forme de W, signifiant Walter,
pour Patrick Walter Tonnerieux).
Toutes les créations de Patrick Walter Tonnerieux (textes,
illustrations, interviews, et autres créations) sont sous
copyright et protection Suisse et Française.
Toutes contrefaçons feront l’objet de poursuites
judiciaires.
Patrick Walter Tonnerieux est un auteur Suisse dépendant
de Berne mais aussi de Paris et de sa juridiction.
Son Website :
www.patrick-walter-tonnerieux.com
démontre fort bien les différentes étapes de l’auteur à
Gstaad qu’il se devait de mettre,en lumière, sur son site,
pour les millions de visiteurs qui le suivent, afin que
demeure sa paternité et sa proprièté intellectuelle en
permanence.
A mentionner qu’à chaque interview, l'auteur se présente, en tant qu’auteur du ‘ Dandy de Gstaad ‘ Fondateur de la ‘ Gazette de Gstaad ‘ de ‘ Gstaad Editions ‘ Créateur de la pancarte de ‘ Bienvenue au Saaneland ‘ et Illustrateur.
Patrick Walter Tonnerieux a toujours été parfaitement clair et transparent sur sa création. Avertir des personnalités politiques et des juges cantonaux a été chose facile pour l’auteur qui a récolté nombres d’attestations pour sa pancarte que tous connaissent depuis des années. Interpeller les plus hautes instances, afin de mettre en lumière le Palais Fédéral et la Cour de Justice Européenne, ainsi que les Institutions pour la Défense du droit d’auteur. C’est ce que l’auteur a fait , afin de savoir qui d’autres que lui aurait créé cette pancarte, aucun nom n’a jamais été dévoilé, de même qui est responsable et impliqué dans la pose des panneaux routiers.Tout ceci, pour savoir dans quelle mesure, les autorités Suisses sont au courant de la violation de ce droit d’auteur. A mentionner qu’on donnait à l’auteur une indemnisation de 1000CHF, somme fantaisiste qui représente néanmoins une certaine reconnaissance de paternité de l’oeuvre, qui peut être interprété comme une forme d’aveu de bien-fondé. Sans chiffrer le nombre d’années d’utilisation sur les routes de la pancarte, devenue la ‘carte de visite de Gstaad’ Cette dernière a une valeur juridique et n’est pas qu’un symbole signé Patrick Walter Tonnerieux mais, la conjugaison d’une idée et d’un graphisme, avec une tour portant sur la droite, un W, pour Walter. Sous copyright de l’auteur cette pancarte de ‘ BIENVENUE AU SAANENLAND’ reste et demeure. On l’a retrouve dans ‘LE DANDY DE GSTAAD’ et dans le coeur des personnalités interviewées dans ‘LA GAZETTE DE GSTAAD ©’.
LE DANDY DE GSTAAD est édité exclusivement par GSTAAD EDITIONS.CH depuis 2006 année de création par Patrick Walter Tonnerieux de son édition, le logo figure sur la couverture du livre. Interdiction de vendre LE DANDY DE GSTAAD sur internet ou sous quelconques supports, ou marchés paralléles sans l’autorisation de l’auteur, ( tous droits réservés ) Written and Directed by Patrick Walter Tonnerieux.ch.
Un notaire est tenu d'informer son client sur les conséquences de ses écrits juridiques, en l'occurence avec le Sceau Bernois, tout comme la Mairie avec le Tampon Communal. Le notaire protégeant son client par ses écrits a l'obligation d'assister spécialement son client qui se trouverait en situation difficile. Il doit respecter son client, l'informer et ne doit pas tirer profit de son client. Dans ce cas précis, ces écrits portant le Sceau Bernois sur toutes les créations de Patrick Walter Tonnerieux sont authentifiées et sécurisées et protégées par le Sceau Bernois comme l'exige la loi. Le notaire doit être loyal et de bonne foi, puisqu'il s'est engagé par écrit à protéger les livres, illustrations, interviews, 'Pancarte de Bienvenue au Saanenland' de Patrick Walter Tonnerieux. Il doit prendre part à ce conflit puisqu'il savait tout du début. Il doit porter son témoignage en public et qu'importe le changement de vie de ce dernier. Ses écrits restent et sont des preuves qui s'appliquent aussi bien pour les Romans qui sont plagiés à Paris.
L’affaire de la pancarte de ‘Bienvenue au Saanenland’ pourrait se résumer, à celle d’un créateur face à une bande de lâches se cachant derrière une omerta, ne voulant pas dialoguer avec l’auteur en personne et pour cause ils ne veulent pas payer leur vol qu’ils se sont appropriés avec le temps, Et pourtant, n’inversons pas la situation, n’oublions pas que l’office de tourisme s’est approprié en toute illégalité l’idée, l’illustration et l’ensemble de la pancarte de ‘Bienvenue au Saanenland’ de Patrick Walter Tonnerieux, il ne faudrait pas que leur intimidation, leur blocage fassent oublier la vérité d’un auteur avec son copyright déposé chez un notaire local; de Urs von Grünigen et ailleurs.
L'avocat de l'office de Tourisme de Gstaad est là pour les sauver d’un marasme prévisible tôt ou tard, puisqu’ils n’apportent -aucune preuve véridique. Cela, face à -l’authenticité de la création de Patrick Walter Tonnerieux déposée et imprimée depuis 2007 dans ses livres- on ne fait pas mieux comme preuves ! Cet office n’a aucune puissance face aux mécontentements des locaux. L’office a fait un nombre d’erreurs démontrant bien la peur qu’il a de se voir discalifier une bonne fois pour toute par la population qui en a 'ras le bol' d’un tel acharnement envers Patrick Walter Tonnerieux -qu’ils encensaient par écrit-, il n’y a pas si longtemps !( Mairie, Office de Tourisme, Notaire, et imprimeur ) La cause une jalousie qui va de l’office à la mairie en passant par certains commerçants. L’avocat de l'office de Tourisme a pour mission de couper court et de noyer le poisson, afin d’éloigner tout contrat à venir, comme la loi l’exige. Ce qui démontre bien que quelque chose d’anormal se passe à Gstaad dans cette affaire de pancarte devenue toxique avec le temps -où aucune preuve ne s’en vient-, où -aucun nom ne figure-, ni celui -d’un éventuel créateur de l’affiche à la place de Patrick Walter Tonnerieux- , -ni les noms des préposés en charge de ce dossier de pancarte-, -ni les exécutants sur les routes-, facile à retrouver puisqu’à l’époque il n’y avait aucune pancarte sur les routes du Saanenland. Un dossier fait de mensonges et d’abérrations face à un créateur qui dérange par ses preuves irréfutables. Avec l'office de Tourisme, les erreurs s’accumulent, il donnait à Patrick Walter Tonnerieux -une somme de 1000 CHF sans reconnaissance d’une obligation des droits d’auteur, ce qui constitue une preuve flagrante- que Patrick Walter Tonnerieux est bien l’auteur de la pancarte de ‘ Bienvenue au Saaneland ‘ D’autant plus que la pancarte se trouve dans le Dandy de Gstaad -depuis 2007 – 2008-, sous la forme -d’une illustration déposée chez le notaire Urs von Grünigen-, cette dernière se trouve aussi dans -la bibliothèque de la Mairie de Saanen- Gstaad-, avec traces notariales, communales et imprimeur. (ce dernier détenant toujours les masters des premiers livres de PWT ) Un -consensus doit se faire rapidement-, selon la Présidente de la Confédération Helvétique et autres homologues parisiens. A savoir que nombreux locaux trouvent ce dossier de pancarte peu reluisant pour Gstaad et tellement déshonorant pour le créateur de l’idée avec illustration de Patrick Walter Tonnerieux qu’ils attestent de toute leur sympathie, qui sont autant de -preuves- qui viennent s’ajouter aux -attestations- de juges cantonaux et autres politiques, sans parler d’ex Présidents de la Confédération que Patrick Walter Tonnerieux avait interviewé dans La Gazette de Gstaad en énumérant avant l’enregistrement ses différentes créations à Gstaad, du Dandy de Gstaad à La Gazette de Gstaad, de Gstaad éditions à ses illustrations dont la pancarte de ‘Bienvenue au Saanenland’ lors de sa venue au Palais Fédéral. C’était ignorer que dans l’illustration de la pancarte figurait -de nombreux pièges-, à moins que l’office ne revendique -le patronyme Patrick Walter Tonnerieux- ? Les initiales (PWT ) du créateur se trouvent depuis 2007-2008 dans l’illustration de manière stylisée qui sont -des preuves infaillibles-. Ce qui veut dire que dans un proche avenir , la contrefaçon qui se trouve sur les routes depuis des années sera détruite devant un commissaire de justice et remplacée par la pancarte originale portant la signature de Patrick Walter Tonnerieux.
Une des plus belles histoires : celle du Dandy de Gstaad de Patrick Walter Tonnerieux… qui change chaque année de visage et devient d’un coup de baguette magique l’événement littéraire par excellence. Mais par quel miracle le Dandy de Gstaad a-t-il acquis ses lettres de noblesses ? Est-ce à cause du ciel lumineux de Gstaad, de sa lumière changeante, de ses montagnes complices, de ses histoires infinies, ou tout simplement de ses pâturages qui encanaillent tout juste ce qu’il faut à l’heure de passer aux choses sérieuses quand les glaçons ont fondus alors vient le hasard des mots que l’on apprivoise au bout de quelques gorgées. L’auteur déploie une grande érudition, un art exquis de mauvaise foi et une insolence piquée de drôlerie…
Dyna B.
Et ça marche, ça cartonne, ça fonctionne si bien qu’il a ajouté une gazette avec des interviews du genre pointu et efficace sur la vie des personnalités et non des moindres ! VIP, Prince, Star, politique, paysan… Tout le monde y passe !
Comment Patrick Walter Tonnerieux en est-il arrivé là ? C’est une histoire qui ne date pas d’hier…, ses liens avec Gstaad forcent l’admiration. La lecture de ses romans dont la mise en scène est d’une telle caricature que son œuvre devient parfois déchirante et satirique, sur nos hypocrisies les plus cachées… La montée à l’alpage est un moment de grâce mêlée à la désespérance de saltimbanques qui portent redingote, cheveu dans le cou et font partie du « swing » de ses romans. Un style efficace et redoutable qui plonge le lecteur dans un univers fantastique et théâtral, où le tape-à-l’œil devient vite saugrenu…. Glorieux comme les blancs sommets, Patrick Walter Tonnerieux se révèle un écrivain impitoyable, moins sage qu’une image mais qui en écrit de belles sur un Gstaad taillé à sa mesure. A mentionner :
Ses illustrations accentuent l’exclusivité de son œuvre… illustrations qui ont de la « patte ».
R.L.M.
Mes Casquettes : Journaliste, Romancier, Attaché de presse, Animateur de Grands Magasins - Animateur Radio - Animateur de quinzaines commerciales, de tournées de plages, d'Arbres de Noël – Compositeur – Mélodiste – Parolier – Illustrateur – Peintre – Sculpteur - Styliste - Designer

Gstaad Editions
Postlagernd, 3780 Gstaad, SUISSE
Dans le Dandy de Gstaad VI, Patrick Walter Tonnerieux nous plonge en Ecosse, dans les années 1912 avec son ‘côté Shakespearean tragedy’ qui lui sied à merveille. Il nous dévoile l’histoire réelle d’une nurse gstaadoise venue tenter sa chance outre-Manche. Une nurse comme vous ne pouviez même pas soupçonner, où il sera question d’un héritage à dépoussiérer, sans interdire quelques transgressions aux codes dans une famille d’arsitocrates ! Shocking mais incontournable une fois de plus ! Les illustrations de PWT sont toujours une merveille, un must pour un écrivain. Dak Peart
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Quand le glamour et la démesure calculée à l’anglaise rencontrent une nurse venue du Pays de Saanen, le résultat est forcément enflammé…Quelle femme n’a pas rêvé un jour d’être à la place d’une nurse dans une famille d’arstocrates écossais, surtout si le maître des lieux porte le kilt ? Avec finesse et sensibilité, Patrick Walter Tonnerieux devient aussi informel que formel dans le Dandy de Gstaad VI. Un coup de cœur bien écrit so chic, very PWT, le succès ne va pas se faire attendre. A souligner les magnifiques illustrations de l’auteur qui ont ‘de la patte’…Dyane B.
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Le dernier Dandy de Gstaad VI, celui que j’ai préféré, un brin hypersensible, trublion et amusant qui donne un sens à la vie de personnages désespérés qui se cherchaient jusque-là et que Patrick Walter Tonnerieux décrit d’une plume maîtrisée et sûre, tout en essayant de percer un mystère. J’ai aimé ce livre qui dépeint à merveille l’esprit contestataire d’une nurse dans les années 1912 : drôle de nurse embarquée dans une famille d’aristocrates écossais : le résultat est forcément passionnant ! Magistral ! Habitude bien jolie que mettre des illustrations dans un roman signé du même auteur ! RLM
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Le Dandy de Gstaad VI, nous dévoile une histoire vieille comme le monde d’un amour impossible : celle d’une nurse suisse avec le maître des lieux, celle de deux mondes, alors que des rumeurs concernant le maître circulent dans les salons mondains. Une histoire romantique écrite avec talent par Patrick Walter Tonnerieux qui se consume avec éclat dans une Ecosse flamboyante des années 1912 au milieu d’aristocrates fascinants et dandys. Le pire de tout c’est que cette nurse apporte une passionnante sympathie à l’histoire, ce qui pour cette ‘demoiselle’ est une situation des plus dangereuses…Il y a tant d’idées de scénarios ici qu’il serait dommage que cette nurse ‘incroyable’ ne se fonde pas un jour dans un film suisse…Une merveille bien écrite à la sensibilité très british, très PWT ! Avec le roman, il y de superbes illustrations du même auteur…JS
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Fresh, witty and incredible this Dandy of Gstaad VI from Patrick Walter Tonnerieux, written with the irony flourish and insight that this Heidi Alpen and her rule so richly deserve. Can you imagine more ? Very PWT style. It’s delicious… A High.
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The fantastic story of demoiselle Heidi Alpen discovers a love in Scotland… Great and beautifull roman this ‘Dandy of Gstaad VI’. Pryce.
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A lucid and provocative exploration of demoiselle Heidi Alpen…( Dandy of Gstaad VI ) starting place for readers who are curious about his approach but do not know where to begin the love story in Scotland or in Switzerland ? J enjoyed it. J Williams.
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Patrick Walter Tonnerieux superbly illustrated roman, set in a story, to the must mysterious nanny of all time; demoiselle ‘Heidi Alpen’( Dandy of Gstaad VI ) A nanny so much fascinating. I was very impressed with this new book ! Alan K.
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Eine junge Frau, Heidi Alpen diese aussergewöhnliche nany in einem schottischen Abenteuer eingebettet. Lesen dringend. Johann Bräufels.
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Das geheimnisvollste aller Zeiten Kindermüdchen, Hausmädchen Heidi Alpen ein ganz besonderes nany kam Gstaad. Ein Meisterwerkder Fiction. Ottho W.
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PATRICK WALTER TONNERIEUX à quelques minutes de dédicacer…
Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Dyane B.
Patrick Walter Tonnerieux était à dix minutes de dédicacer ses livres, et ce, grâce à la complicité des commerçants, des hôteliers et autres amis du Saanenland. L’auteur du Dandy de Gstaad semblait prêt à embrasser un futur où tout était possible...
_ Comment vous êtes-vous préparé Patrick ?
_ En ne faisant rien de spécial, j’ai écouté les villageois et même les paysans…du coup, je me sens en accord avec moi ! Non, je rigole…je panique ! PWT
_ C’est terrifiant et excitant de dédicacer à Gstaad, devant des stars, des princes ou des politiques en vacances ?
_ J’ai tout de suite adoré dédicacer, moi qui venait des ténèbres, parler avec mes lecteurs, je trouvais qu’ils avaient du charme, de l’humour et même parfois du désespoir à la fin, comme quand on a le cœur brisé au moment de se quitter ! C’est très paradoxal, mais j’avais envie de rester avec eux plus longtemps…PWT
_ Le Dandy de Gstaad fait parler, bientôt une place au sein des publications romandes ?
_ C’est parfait, si ce petit livre fait parler, j’accepte toutes les propositions, sans pour cela dramatiser certains aspects du Dandy de Gstaad qui se moque des convenances ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad, c’est vous ?
_ Oui, à certains moments… et si je réfléchis bien, la trame du Dandy de Gstaad est identique à ma vie. D’un côté, j’ai traversé la jungle de Paris, de Londres et d’ailleurs pour me retrouver avec douceur et politesse, de l’autre côté des Alpes avec des gens richissimes, ou des héros épris de liberté, ceux qui changent l’histoire. PWT
_ Vous avez changé ?
_ Pas question de changer, je trimballe mon caractère qui m’a toujours trouvé des sujets surprenants à raconter ! Je suis passionné par les gens qui sont déplacés, par le contraste des vies, par le contre-courant des autres, par les énergies sans limites, par les expériences sans affection, par les psychologiquement diagnostiqués schizophrènes ! Les dialogues, les scènes deviennent vite une réalité pour l’observateur que je suis…J’ai toujours suivi mon propre chemin artistique, comme si de rien n’était, sans m’occuper des modes ; ‘ce dernier fiasco’... PWT
_ Vous étiez l’enfant terrible ?
_ Très certainement…tout gamin, je passais mon temps à écrire dans mon coin, à observer les gens mine de rien, en buvant mon Ovomaltine, alors que ma famille parlait du Cervin, avec naturellement leurs amis du Club alpin. Je fixais surtout ceux qui passaient leurs vacances à Gstaad et qui jouaient un véritable rôle…J’étais à Hollywood ! PWT
_ Gstaad aujourd’hui ?
_ C’est un gros village, mais pas une ville à la montagne, ça m’agace ! Gstaad, c’est la Promenade…ce long ruban de velours que j’aime en terrasse ou sur un banc, j’y prends beaucoup de notes, les gens m’inspirent et parfois même je les croque sur le vif. Certains semblent heureux, d’autres semblent damnés, entre eux une rivalité grandit ; ils s’accusent mutuellement par des sourires d’éternels adolescents, puis noient ensuite leurs désillusions dans l’alcool. PWT
_ Gstaad avant ?
_ C’était un autre monde, je dois reconnaître que je l’aimais beaucoup, Gstaad était traversé par la rue du village, les voitures étaient garées des deux côtés et masquaient souvent les vitrines simplettes, là où il n’était pas question de regarder les gens sans aucun savoir-vivre ou de tenter un baisemain au beau milieu de la rue…c’était en permanence une délicieuse transgression aux codes. On allait du boulanger au fleuriste en se faisant parfois klaxonner le plus bruyamment par un Dandy au volant de sa Ferrari qui vous saluait gentiment. L’héritage du village, c’est son âme qu’il nous reste aujourd’hui à défendre…PWT
_ Les Anglais et les paysans du Saanenland jouent de grands rôles dans vos romans qui se passent souvent dans les années 1900…
_ Ils ont été les ‘découvreurs’ de Gstaad…c’est très intéressant pour moi, de les décrire avec leur humour qui n’est jamais déplacé, sans la moindre condescendance et puis, en ce temps, il n’y avait pas internet, pas de courriels, on rigolait simplement et le climat était plus respirable, enfin, je crois... PWT
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Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Dak Peart
_ Vous idolâtrez Gstaad dans vos livres ?
_ J’y mets beaucoup de romantisme en tout cas… car adolescent, il y avait un monde incroyable dans les chalets qui m’avait fait fantasmer, à cause de son contexte dramaturgique…PWT
_ Vous êtes amoureux d’un fantasme ?
_ Et pourquoi pas…le passé a toujours été fascinant pour moi…et ça, c’est bon, nous qui vivons dans un univers dénué de sens ! PWT
_ Gstaad est votre antidote ?
_ Il y restera aussi longtemps que je traficoterai la vérité qui aussitôt s’évapore, face au vide existentiel, face au vernis d’une civilisation dépourvue…PWT
_ Vous parlez souvent d'un certain passé ?
_ Exact, ça m’arrange d’en parler dans mes livres, j’y revois égoïstement les moments les plus cool que j’ai passés aux côtés des plus belles filles. Je dois vous dire, en toute franchise, à chaque fois, que je débarque au village…crac…tout me revient avec presque une forme d’éblouissement potentiel…PWT
_ Le village selon vous ?
_ C’est un casting permanent en terrasse où l’on peut imaginer à loisir le pourrissement de notre société décadente… où se faire voir, fait partie du tableau…où certains snobs perdent la tête en marchant sur la Promenade tels des somnambules depuis qu’ils ont des cous de dindons…PWT
_ Redoutez-vous toujours aller au restaurant ?
_ Toujours…c’est pour moi, un lieu de travail et d’observation, c’est purement restrictif…difficile d’associer plaisir de la table et ‘surcarburation mentale’…PWT
_ Le Dandy de Gstaad c’est… les vaches, les paysans, les petits fours et les jolies filles jambes en Z, comme vous l’écrivez…
_ Oui, je sais, c’est égocentrique, mais, il y a de la matière…c’est grotesque comme une vieille romance …mais, quand j’en fais la satire, je commence par les jambes en Z …PWT
_ Que dirait Freud ?
_ Que j’ai raison d’insister et de déballer avec humour la vérité textuelle de la perle des Alpes, avec ses troubles névrotiques et ses désirs oubliés ! PWT
_ Le Club Alpin est presque toujours présent dans vos livres… de l’emblème créé par votre père à sa présidence…
_ Enfant, j’étais confronté aux récits d’alpinistes célèbres qui venaient de tout l’Arc-Alpin …dans ces réunions à la maison, j’observais les Dieux des cimes livrer leurs confidences devant une fondue…PWT
_ Le Club Alpin aujourd’hui ?
_ Oups…hier, c’était l’élite montagnarde, celle qui avait les capacités physiques et les attitudes morales…aujourd’hui, c’est une autre histoire ! PWT
_ La montagne de nos jours ?
_ C’est un immense terrain de jeux, un business très lucratif, fort attristant pour la faune et la flore… PWT
_ Revenons à la fiction du Dandy de Gstaad VII que j’ai adoré, où les personnages à la limite de l’obsessionnel ont un désir impalpable…je vous laisse en parler…
_ J’ai voulu démontrer l’existence de personnages très terriens face à la redoutable aristocratie britannique, où tout s’emmêle à plaisir dans une égalité illusoire, celle qui mènera les personnages à Gstaad pour une ultime affaire celle du ‘Pari du Dix Downing Street’ ! PWT
_ Comment vous est venue l’idée d’écrire la saga du Dandy de Gstaad ?
_ L’idée du Dandy de Gstaad remonte à l’époque de ma famille et du Club Alpin, de la rue du village, des dandys sincères et indociles, des amis de cabanes qui finiraient grands romanciers…PWT
_ Un livre très exclusif ?
_ Qui fut un pavé dans la marre…j’allais décrire la complexité avec laquelle certains abordent les relations à la montagne, spécialement à Gstaad, où les nouveaux paraissent délicieux le premier jour et deviennent vite insipides au fil du temps, en se donnant des airs d’importance qu’ils n’ont pas, dans le simple but d’épater une galerie blasée…Une aventure était née dans ce havre de paix, où désormais, je me foutais des jaloux ! PWT
_Le luxe du Saanenland vous tient décidément à cœur ?
_ Vous savez, j’ai toujours aimé les sapins de Noël, avec les gens qui brillent tout autour et qui ne valent pas de l’or…Au premier numéro, j’étais persuadé me vouer aux pires disgrâces ! Je regardais étonné les personnalités du spectacle s’avancer vers moi. Les princes se réjouissaient de me voir à Gstaad, et me demandaient une dédicace, certains me disaient : « mon cher, poursuivez cette saga, surtout ne vous occupez-pas des jaloux » PWT
_ Vous étiez passé de l’ombre à la lumière ?
_ On peut dire, ça comme ça ! PWT
_ Vous avez eu le privilège de côtoyer nombre de personnages illustres…
_ Je suis persuadé que ces personnages ont été pour moi, source d’inspiration et c’est aussi à cause d’eux que j’aime l’avion : Qu’on se le dise vu d’en haut… « le monde est plus beau » PWT
_ Vous avez rencontré de nombreuses personnalités du Gotha…et failli devenir chroniqueur ?
_ C’était juste un peu avant… PWT
_ Puis ce furent d’autres princes et des politiques de toutes tendances un peu partout en Europe ?
_ Ils me demandèrent tous de créer des affiches pour leur ville…PWT
_ L’image du romancier-illustrateur mais aussi compositeur titillait le métier de Genève à Paris et Londres ! Accumuler les casquettes, ça ne se faisait pas trop ; du reste, vous avez toujours beaucoup d’amis dans le show-business ?
_ C’est vrai, on s’imagine que les gens du show-business travaillent peu, et bien c’est faux ! Aujourd’hui, le métier est encore plus éphémère qu’avant, c’est génération numérique-zapping-piratage ; on consomme et jette les artistes tels des Kleenex ! PWT
_ Vous êtes un homme de stratégie ?
_ J’aime entreprendre, j’aime l’impossible…PWT
_ La télévision et vous ?
_ C’est tout un système qui est à repenser, face à internet qui fabrique des stars planétaires en quelques clics…PWT
_ Le rire et vous ?
_ Important, autant je suis sensible à l’humour de Rowan Atkinson, autant les humoristes français m’affligent, c’est vraiment ballot, qu’ils soient inconnus des anglo-saxons…PWT
_ Vous alternez toujours romans et dessins….
_ Je reste un laborieux qui travaille du matin au soir, pour faire ce qu’il aime en toute liberté, quel que soit le pays où je me trouve…Il n’est pour s’en convaincre que de passer un instant avec moi, j’accumule les projets et le téléphone n’arrête-pas de sonner ! PWT
_ Gstaad vous lasse-t-il, parfois ?
_ Seulement quand il y a foule, celle que l’on croise en périodes des vacances, et plus bizarrement qu’ailleurs, à l’heure fatidique du drink…quand tout donne l’impression d’une flatterie dramatique qui va détruire l’âme de la perle des Alpes…PWT
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The perfect roman for any fan, the book VII introduces the village who inspired the iconic Dandy of Gstaad. Beautifully illustrated book…in the words of Patrick Walter Tonnerieux… many surprises await you, exploring along the way with a misery Shakespearean tragedy….it’s delicious. Pryce
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Incredible the Dandy of Gstaad VII….great and beautifull fiction this book. J Williams
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Can you imagine the Dandy of Gstaad VII…written with the irony by Patrick Walter Tonnerieux… J enjoyed it ! Alan K.
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Patrick Walter Tonnerieux par Rosy Louise Wright
_ Vous êtes ce touche-à-tout qui parle de Gstaad dans la saga du Dandy de Gstaad… comme un habitué des lieux qui tempête sans demi-mesure les fidèles de la
Promenade ?
_ Gstaad brillera toujours, c’est mon village de cœur, où j’ai mes souvenirs, mes amis, je venais ici en vacances depuis tout petit avec mes parents et les fidèles du Club Alpin, et je n’imagine pas le village oser changer, même si les histoires amusantes que j’en ai… ont fait place à des nouveaux riches en manteaux de fourrures…PWT
_ C’est le ‘show off’ dont vous parlez dans vos livres que vos lecteurs adorent ?
_ Le ‘show off’ je ne supporte pas, je préfère l’écrire et en rire ! PWT
_ C’est champagne caviar et diamants en terrasse ?
_ En quelque sorte, heureusement qu’il y a la sagesse des paysans pour faire basculer tout ça, car nous sommes dans un village de montagne à Gstaad ! PWT
_ Les paysans sont toujours présents dans vos livres ?
_ Ils représentent l’âme de Gstaad, j’ai beaucoup de respect pour eux, ce sont les jardiniers des montagnes, ceux qui font les bons fromages d’alpage, ceux qui nous remettent les pieds sur terre, ceux sur lesquels je peux compter ! PWT
_ Vous êtes parait-il très timide ?
_ Oui…en totale contradiction avec la Promenade, il est vrai que je me sens bien mieux en alpage parmi les vaches qu’en terrasse ! PWT
_ Quelle est la faute de goût vestimentaire sur la Promenade ?
_ Se balader avec des vêtements neufs…PWT
_ Vous êtes très observateur ?
_ Je suis capable d’enregistrer les visages dans ma tête et les croquer tranquillement sur un banc vers la chapelle à l’abri des regards ! PWT
_ Gstaad est-il toujours un mythe ?
_ Toujours, ça reste une station huppée sans équivalence dans le monde… où se montrer fait partie du jeu pour certains…PWT
_ Et pour les habitués qui ne flambent pas ?
_ Pour les habitués bien loin du ‘show off’… ceux qui ont de la classe…c’est un village au milieu des montagnes et rien d’autre avec…PWT
_ Quelle description ferez-vous d’eux ?
_ En sport-chic hiver comme été : parka, loden et chapeau tyrolien vissé sur la tête les jours de neige, et veste en lin, polo et mocassins au soleil printanier…PWT
_ Vous illustrez toujours la saga du Dandy de Gstaad ?
_ Oui… il y a un équilibre naturel entre les parutions annuelles et les fidèles lecteurs qui sont friands de mes illustrations, certains même les encadrent pour leurs
chalets ! PWT
_ Des illustrations faites à la main ?
_ Vous m’imaginez faire autrement ? Moi qui sait à peine me servir d’un ordinateur ? PWT
_ Vous êtes hostile à l’ordinateur ?
_ Oui…car c’est tricher quelque part, d’accord le travail est vite fait… mais avec quel résultat ?… tout se voit, la technique ne pourra jamais remplacer la main et la sensibilité de l’homme ! PWT
_ La création c’est quoi ?
_ La création selon moi…c’est simple, c’est partir d’une feuille blanche et rien d’autre en décorum ! PWT
_ Vous traitez les nouvelles techniques du mot de Cambronne ?
_ J’assume…imaginez qu’un jour tout ce petit jeu s’arrête… aujourd’hui plus personne n’est capable de faire quoi que ce soit sans ce maudit ordinateur, ce serait le chaos total… ou la chance d’une nouvelle société bien plus équilibrée, plus saine, plus libre, adieu le virtuel place à la réalité ! PWT
_ Si vous aviez à vous définir que diriez-vous ?
_ Je suis un écrivain acharné… qui est aussi illustrateur, je suis fasciné par les montagnes depuis ma plus tendre enfance, par les couleurs, par les odeurs, par la nature, par les paysans qui méritent beaucoup plus d’attention, de considération, de respect qu’on leur donne aujourd’hui…je suis extrêmement têtu et déborde de projets ambitieux…PWT
_ Difficile de vous inviter ?
_ C’est clair, car ni je bois de vin, ni je fume, je ne supporte pas le déballage des gens qui se la pètent à la montagne, qui se disent bien skier en faisant du chasse-neige, cigare au bec et qui portent une montre ‘machin’ à crédit au poignet rien que pour la galerie, en se disant propriétaire de chalet alors qu’ils ne sont que locataires ! PWT
_ Arts et business sont-ils compatibles ?
_ Non, impossible…on ne peut pas être un artiste, et un écrivain honnête… et en même temps un homme d’affaires…ou ça sent la fourberie à plein nez ! PWT
_ Que vous inspire Paris ? Londres ? Montréal ? New-York ?
_ Paris est la capitale du copinage coquinage… Londres est le royaume de l’excentricité... Montréal est la référence américaine… New York est la liberté qui se cherche…PWT
_ Et Genève ?
_ La ville de mes premiers pas ! PWT
_ Vous aimez la ville du bout du lac ?
_ Genève fait partie de moi, je l’adore…c’est le lac, les pêcheurs, les montagnes, les chocolats, la Tribune de Genève, les amis… ce sont les jardins secrets en famille dans les maisons de Versoix, Cologny, Chêne-Bourg… c’est le quai du Mont Blanc, la rue du Rhône en hiver sous la neige avec mes parents et ma grand-mère… ce sont les gens d’un snobisme maximum qui ont gagné trop facilement de l’argent et les grandes familles genevoises toujours aussi simples… un compagnonnage doux et amer rythmé par les eaux du Rhône ! PWT
_ Le Rhône que vous adorez ?
_ Il me poursuit et je le poursuis depuis mon enfance ! PWT
_ Cette édition nouvelle du Dandy de Gstaad met à l’honneur le Québec, pourquoi ce choix ?
_ Le roman a pour toile de fond Montréal pour finir naturellement à Gstaad ! PWT
_ Quel est le titre du roman qui se trouve dans le Dandy de Gstaad VIII ?… Voulez-vous nous en dévoiler un peu ?
_« L’Héritier de Montréal ; le très excellent Valentin ! » Une rencontre peut devenir un événement, surtout si c’est à Gstaad avec une star, mais voilà c’est ignorer un peu facilement l’entourage fin et sournois qui veille sur elle !…PWT
_ Le Québec c’est quoi ?
_C’est vraiment très en avance sur l’Europe… c’est un pays immense, très respectable, un continent tellement sympathique, avec des habitants chaleureux, extravagants, ambitieux, et incroyablement libres et surtout pas jaloux… un lieu d’une beauté spectaculaire où la chaleur humaine est à vous couper le souffle… une adresse précieuse... le Québec garde cette incroyable histoire d'amour pour la langue française... pour ses racines, ses cousins de France... tout comme les Acadiens, les Canadiens francophones et ceux de Louisiane ! PWT
_Quelles sont les valeurs les plus importantes ?
_ L’honnêteté et l’humilité ! PWT
■
PATRICK WALTER TONNERIEUX & JOHANN SCHNEIDER-AMMANN
(Johann Schneider-Ammann se trouve dans le Dandy de Gstaad IX, il est interviewé dans la Gazette de Gstaad)
Patrick Walter Tonnerieux par Dak Peart
« Je suis très fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad »
_ Il souffle sur le Dandy de Gstaad IX (sortie décembre) un incroyable vent d’enthousiasme, vous décryptez les gens mieux que personne sur la Promenade…
_ Que serais-je sans eux ? Certains sont si parfaits qu’ils brilleront à jamais dans le ciel du Dandy de Gstaad ! Je dois ajouter qu’il n’y a pas que des riches et des nobles dans mes livres, mais aussi des gens simples un peu déboussolés de voir changer l’âme de leur village ! PWT
_ Vos lecteurs sont pour la plupart des Anglos-Saxons très francophiles à l’affût de l’originalité…
_ Avec un français d’excellence ! PWT
_ Au Saanenland nous sommes à la frontière culturelle entre la Suisse germanique et la Suisse francophone ?
_ « Grüezi ou Salut » font partis du quotidien de la « Rööschtigraabe » (barrière de rösti) que représente le Saanenland et que j’aime d’écrire dans mes livres. C’est vraiment émouvant de voir se mélanger les deux cultures avec autant de facilité et de force ! PWT
_ Vous êtes fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad ? Celui dont les mauvaises langues disaient qu’il ne durerait pas plus d’une saison ?
_ Très fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad ! PWT
_ Un sympathique personnage en habit de velours le Dandy de Gstaad qui fait fondre les lecteurs !
_ C’est le plus charmant des personnages de roman que j’ai créé… un poète qui s’émerveille d’un coucher de soleil, qui attache beaucoup d’importance aux gens, un contemplatif attiré de façon quasi pavlovienne par les montagnes plutôt que par la technologie…PWT
_ Celui qui vous ressemble le plus ?
_ On le dit ! PWT
_ On résume souvent Gstaad par : puissance, pouvoir, argent et… selon vous ?
_ C’est mon jardin secret, mon village d’inspiration avec mes amis…PWT
_ Vos interviews dans la Gazette de Gstaad sont très médiatiques cette année…
_ Elles se succèdent à un rythme effréné, ce sont de belles histoires chics et chocs de vie qui font foin de tout protocole ! La preuve : j’ai rencontré le plus célèbre ‘Saanenländer’ du monde…PWT
_ Votre imagination débordante mêle astucieusement Gstaad à la fois Impérial et décadent où les grandes âmes aux arbres généalogiques fleurissants font tourner la tête aux demi-mondaines…
_ Ce n’était au départ qu’un prétexte… j’usais de cette carte en n’ayant-cesse de créer des personnages qui évoluaient dans ce désordre fertile unique au monde où je suis heureux. Tout commença un jour d’une montée à l’alpage où la vache souveraine une couronne de fleurs sur la tête passa devant moi. Je m’accaparai l’image, les moindres détails des paysans, transformai les bruits, les odeurs, les causeurs, pénétrai l’ambiance ahurissante tel un guerrier, épuisant du sujet dont je m’étais emparé avec une captation fulgurante et une incroyable facilité. Désormais, je savais que c’était au village et nulle part ailleurs qu’il me fallait être au moment des magnifiques confessions. Je sentais qu’il y avait une proposition impossible à refuser au village ! Du reste, je n’arrête pas d’écrire quand je suis à Gstaad et quand je marche sur la Promenade je m’attends toujours à une sorte de tempête honorable qui ne manquerait jamais de panache ! PWT
_ Les membres du Gotha habitués au Pays de Saanen (Saanenland) sont un univers clos que vous aimez approcher dans vos interviews ou décrire dans vos romans ?
_ Ce sont avant tout pour moi des portraits en quête d’immortalité, des attitudes de gestuelles au chalet, de brillantes manœuvres en montagne où je ne pouvais m’empêcher de percevoir dans les traits des silences blessés, cruellement blessés… que je transposais par le dessin ou par l’écriture sur un petit carnet… que j’en avais presque honte en terrasse ! PWT
_ Les princes font ils parti des « off » ?
_ Surtout…les ‘peoples’ qui adorent se regarder dans le miroir de la presse, comme on découvre un nouveau clip d’une voix imperceptible ; c’est vraiment incroyable ce besoin furtif, inavoué qu’ils ont d’être rassurés sur eux-mêmes ! PWT
_ Qu’est-ce qui vous a séduit à Gstaad ?
_ Le son des sirènes sur la Promenade en pleine renaissance culturelle et j’ai été aspiré de suite par le mythe de Gstaad au moment du baisemain fatal ; non je plaisante… ce sont les paysans avec leurs vaches et les princes au chalet qui m’ont chamboulé ! PWT
_ Et qu’avez-vous découvert ?
_ A reprendre leurs propos, à revoir leurs plus beaux paysages, je voyais qu’ils avaient en commun du génie et cachaient des trésors de souffrance sous leurs apparences… PWT
_ Le boulot d’un écrivain s’est quoi ?
_ C’est de faire naître des émotions, de susciter de l’empathie pour le personnage principal d’un roman et de rendre l’histoire crédible avec un air des beaux jours… PWT
_Le Dandy de Gstaad IX débute son histoire au bord du lac de Lauenen (village proche de Gstaad) puis s’en va au bout du bout en Louisiane et en Acadie…
_ Une fiction qui explore une fois de plus la complexité d’aimer un être plus âgé que soit. PWT
_On assiste à une démocratisation de ce phénomène, notamment auprès des jeunes gens et des jeunes filles qui s’intéressent à des plus âgés qu’eux pour de multiples raisons : souvent pour l’argent…
_ Justement c’est le fond de l’histoire…PWT
_ Alors, est-ce par masochisme que vous avez voulu écrire « Minuit à Gstaad » une histoire qui se passe dans trois pays : Suisse, Louisiane, Acadie ?
_ Trois pays réunis avec des personnages dans leurs décors spectaculaires où les jours s’évaporent en une comédie romantique qui absorbent tellement d’émotions quand les êtres humains sont soumis à la violence alors… ils se révèlent aussi par leur lâcheté que par leur grandeur ! PWT
_ On pourrait l’appeler ‘les mystères de la gérontophilie’ ?
_ Oui… et comme l’amour n’a pas d’âge, après tout me parut facile ; l’attirance devenait le mot clef de ce phénomène mal expliqué que les familles acceptaient finalement assez bien chez une jeune femme mais avec la rage au ventre chez un jeune homme. PWT
_ Gstaad vous a-t-il donné des idées ?
_ Je revoyais l’âge d’or du village…des jeunes roturières aux lunettes noires avec des membres du Gotha d’un certain âge qui donnaient l’impression de reprendre une jeunesse dans des lieux de fêtes et de folies…ou des jeunes roturiers entourés de belles et joyeuses princesses très fêtardes qui auraient pût être leurs mères, mais en beaucoup plus élégantes… à partir de là, je savais qu’un jour j’écrirais à ce sujet ! PWT
_ Confirmez-vous que votre goût du risque est un puissant moteur ?
_ D’abord cela stimule, il ne s’agissait pas d’écrire une histoire qui mobilise après des rages, des envies de râler dans certains salons poussiéreux du Pays de Saanen mais réussir à faire respecter le choix des autres ! PWT
_ Comme le sourire mélancolique et le regard avisé d’un jeune prince Dandy ?
_C’était de faire ressortir que ce prince se prenait dans la vie pour un dur mais… il était psychologiquement abîmé, sans avoir conscience que sa vulnérabilité était aussi sa force ! Je pense même qu’il était un usurpateur jusqu’au bout, un shakespearien épanoui ce qui le rendait beaucoup trop efficace aux yeux des autres ! PWT
_ Pourquoi ce titre « Minuit à Gstaad » ?
_Tout semble magique à minuit vous ne trouvez-pas ?...précieux, irréel, loin de tout, presque extraordinaire, une espèce de poésie dramatique et romantique où la lumière artificielle s’accrocherait à l’aube… ce qui m’a de suite enthousiasmé en écrivant le premier chapitre de « Minuit à Gstaad », c’était ce contraste éblouissant entre jour et nuit… en Suisse, en Louisiane et en Acadie : l’amour restait ce drôle de sillage fleuri et poudré qui ne pouvait plus s’arrêter ! PWT
_ Après le Québec… au tour de la Louisiane et de l’Acadie d’être vénérés cette année dans le Dandy de Gstaad IX, pourquoi ?
_ C’est un terreau fertile qui a des fondations fortes et bien réelles l’Amérique du Nord francophone. Il y a un entêtement culturel qui ne s’efface pas, et la réalité francophone reste très puissante tant au Canada qu’aux Etats-Unis. Je voulais écrire cette histoire d’amour dans un décor intime et troublant à la frontière entre la vraie et la fausse humilité où tous les charmes de la maturité semblaient réunis, un environnement spectaculaire autant de semailles historiques et de conscience politique grandissante, une mémoire du passé qu’on tenait à bras-le-corps de la Louisiane au Nouveau-Brunswick ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad est devenu une sorte de « passerelle de la francophonie » où déjà de grands noms de Genève, Paris, Montréal, Ottawa figurent à vos côtés avec des projets stimulants à travers le monde…
_ Quelle aventure débutée en terre alémanique, où les francophones et les francophiles sont plus nombreux qu’on ne le croit ! PWT
_ Mettre le Pays de Gessenay (Saanen-Gstaad) avec la Louisiane et l’Acadie c’était osé ?
_ Pourquoi ne pas réunir à travers une fiction la Gruyère Bernoise (CH) avec la Louisiane des Cajuns (USA) et l’Acadie du Nouveau-Brunswick (CDN) ? Ces trois endroits n’ont-ils pas en commun une histoire troublée, mais toujours encrée dans les esprits… avec une sensibilité commune et une passion toujours bien vivante pour la langue française… c’était une opportunité à ne pas manquer…mêler les alpages du Pays de Gessenay (ex-Comté de Gruyère)… aux Cajuns du « Petit Paris » de la Nouvelle-Orléans… de Lafayette-ville (Louisiane)… aux Acadiens de Caraquet (Nouveau Brunswick-Canada). PWT
_ Il y a toujours un fond de sale gosse dans vos livres ; cette fois c’est un prince…
_ C’est vrai, j’adore mettre en scène ceux qui sortent du commun, ceux pour qui le vent ne cesse de tourner, ceux qui fréquentent les boîtes jusqu’à l’aube… et en fin de journée sont en smoking étincelant, enchaînant des blagues avec arrogance, une cigarette à la main, sans savoir qu’ils vont donner après un coup de poing dans la figure du voisin ; bref le portrait d’un monstre dans une décadence de nonchalance heureuse et exceptionnelle à la montagne… PWT
_ Vous inventez chaque année un nouveau Dandy qui évolue à une époque différente dans un village quelque peu dérisoire…
_ J’adore ça… mélanger les époques dans un village, tout sauf dérisoire… multiplier les styles avec tout ce que ça entraîne d’obligations, je ne juge personne, je déshabille seulement du regard ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad est devenu un incontournable au chalet ?
_ Avec des moments de dédicaces magnifiques, pour moi : le bonheur ! PWT
_ Travaillez-vous déjà le Dandy de Gstaad X, sera-t-il spécial ?
_ Il aura de nombreuses surprises puisque Gstaad est la plus délicieuse transgression à la montagne du monde, où très souvent, l’appareil se fait remarquer pour le plus grand bonheur du Dandy de Gstaad ! PWT
_ Quel est votre principal défaut ?
_ Je suis extrêmement têtu ! PWT
_ Quelle est votre principale qualité ?
_ La fidélité en amitié ! PWT
_ Les nouveaux fortunés se la pètent-ils toujours sur la Promenade ?
_ Oui… ils donnent l’impression de verrouiller toute communication en terrasse pour se rendre inaccessibles : parole rare, geste étudié sortant d’un manuel de bonne conduite, dresse-code recherché… ce qui est le comble du mauvais goût à Gstaad vouloir s’enliser dans un artifice maniéré ! PWT
_ Vos éternels coups de cœur ?
_ L’odeur du foin qui vaut toutes les fragrances du monde… les vaches en alpage, des moments de tranquillité et de pur bonheur… les montagnes qui sont des merveilles d’une telle poésie qu’il m’arrive parfois de m’interroger sur le sens caché du paysage alpestre au moment où la vie du ciel devient intense. PWT
_ Parlerez-vous encore dans les prochaines éditions des fondateurs de Gstaad ; les paysans, les Anglais ?
_ C’est prévu, du reste les lecteurs ont adoré les fictions où les personnages principaux appartenaient à la noblesse britannique qui débarquait pour la première fois à Gstaad… avec leurs répliques vraiment très cérébrales, naïves, vaniteuses qui étaient contraints « O chocking ! » à parler dans la langue de Molière avec les paysans pour avoir un litre de lait frais et quelques fromages d’alpage ! PWT
_ Le mythe du Dandy de Gstaad pourra continuer son petit miracle annuel pour notre plus grand plaisir : nous parler du ‘show off’ dans la Gazette de Gstaad… du champagne caviar en terrasse, des personnes chics qui n’attirent plus personne avec leurs prédictions merveilleuses, alors qu’elles sont à côté de la plaque avec leurs looks étudiés aux lunettes anti-mauvaise mine…et toujours plus d’illustrations subtiles… et naturellement le roman-fiction du Dandy de Gstaad toujours très shakespearien. Qu’on se le dise la vraie faute de goût, pour moi, est justement de passer à côté de ce livre dont la valeur pourrait s’envoler un jour jusqu’au sommet du Wildhorn !
■
PATRICK WALTER TONNERIEUX & ADOLF OGI
(Adolf OGI se trouve dans le Dandy de Gstaad X, il est interviewé dans la Gazette de Gstaad)
Interview de Patrick Walter Tonnerieux par madame Milly Haley.
_ Qu’est-ce que le Dandy de Gstaad ? (sortie décembre prochain)
_ C’est un livre qui n’a pas l’hubris ! PWT
_ Cette année dans la Gazette de Gstaad se trouve interviewé un invité mondialement connu ?
_Que les lecteurs découvriront dans le Dandy de Gstaad X…PWT
_Revenons à vos souvenirs avec les amis du Club Alpin ?
_Les amis du Club Alpin étaient des penseurs-philosophes, souvent jet-setters, qui osaient dire tout haut ce que les gens pensaient tout bas ! Voilà ceux, que fréquentaient mes parents. PWT
_ Là, dans cet album photos : je vois un gamin blond tout droit sorti d’un roman de Charles Dickens ?
_C’est moi, et c’est ici, où j’ai mangé mes premières ‘meringues’ et mes premiers ‘bricelets’ ! PWT
_ Et sur l’autre photo ?
_ La rue du village où les cafés et les boutiques débordaient dans la rue, avec des voitures, des motos, des scooters garés le long de la chaussée. PWT
_ Un village qui regorgeait de surprises ?
_ Franchement oui…quand j’y pense… c’était incroyable de voir les paysans côtoyer ‘la crème de crème’ ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad se reconnait au premier coup d’œil grâce à son logo vraiment génial, d’où vient cette idée de mannequin ?
_ D’un grenier où ce mannequin de tailleur fût de suite une évidence ! PWT
_ Comment avez-vous étudié votre projet ?
_ Je devais différencier mon livre par un logo provocateur qui accroche l’œil, qui soit statutaire, hors des normes établies, qui soit le porte-parole universel d’une certaine liberté ! PWT
_ Dès lors, vous avez pensé à créer la fameuse silhouette du Dandy de Gstaad que l’on retrouve dans vos livres ?
_ La silhouette du Dandy de Gstaad devait représenter l’élégance ! PWT
_ En smoking comme sur le logo ? Le style du Dandy de Gstaad était né, un style arrogant, presque hautain ?
_C’est ce que je voulais ! PWT
_ Comment vous est venu ce titre : Le Dandy de Gstaad ?
_ Une fois de plus à cause des amis de mes parents, ceux du Club Alpin qui déboulaient au moment des fondues, ceux que ma famille surnommait les dandys ! PWT
_ Auriez-vous une définition pour décrire votre livre ‘Le Dandy de Gstaad’ ?
_ Le Dandy de Gstaad est indépendant comme son pays la Suisse. Un livre à vocation internationale qui véhicule à sa façon l’image de Gstaad, du Saanenland et de la Suisse… PWT
_ Le Dandy de Gstaad, c’est à l’intérieur une fiction et des interviews dans la Gazette de Gstaad…avec des paysans, des stars, des politiques, des princes. Un livre en dehors des normes ?
_ Un livre qui ne ressemble à aucun autre ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad n’est-ce pas au fil des ans un clan ?
_ Plutôt une petite ‘collégialité’ qui verrait la vie librement ! PWT
_ Parlez-vous argent dans vos interviews ?
_ Jamais, je trouve cela indécent ! PWT
_ Que dîtes-vous aux jaloux du Dandy de Gstaad ?
_ Faites-en autant de A à Z ! PWT
_ Vous êtes très tenace d’une dureté extrême quand vous imposez vos idées ?
_ C’est mon caractère…PWT
_ Justement, revenons à vos débuts face aux médias ; endroits pour certains hantés, et pour d’autres emplis d’histoires : où chacun se dit…
_ S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! PWT
_ Qui est vraiment ‘Patrick Walter Tonnerieux’ ? Un auteur-journaliste-attaché-de-presse-illustrateur- compositeur-créateur d’affiches, créateur de timbres postaux ! Moi…j’ai envie de savoir quel homme se cache réellement derrière toutes ces casquettes ?
_ Allez-y ! PWT
_ Gamin vous notiez tout, précoce me direz-vous ?
_ Non…curieux ! PWT
_ Vous avez presque un rapport charnel avec les mots ?
_ J’ai toujours été amoureux des mots, j’ai toujours beaucoup lu, je suis né entouré de livres ! PWT
_ On dit que vos personnages de roman vous échappent et dictent leurs propres lois, comment ça fonctionne au juste l’écriture d’un roman ?
_ C’est vrai que mes personnages m’échappent, du reste je ne fais jamais de plan, j’aime me faire surprendre par l’histoire que j’écris où je deviens à la fois le narrateur de l’histoire et celui qui l’écoute ! Je sais où je vais, mais, ce qui va faire la magie du roman, c’est ce que je vois, pendant que j’écris au moment où les personnages prennent vie devant mes yeux, c’est là, qu’ils ont une influence sur moi ! PWT
_ Vous lisez tout, vous êtes très hétéroclite ? Vous avez toujours envie de créer, vous êtes ultra perfectionniste ? C’est une légende ou c’est vrai ?
_ C’est vrai ! Je bosse beaucoup, mais c’est normal : je suis un passionné, j’ai soif de créer ! PWT
_ Vous avez composez nombre de chansons : quels sont vos titres préférés ?
_« Ma poupée frime » « Mon Genève » « Berne » « Made in Québec » « Les étoiles d’Hermès » « BCBG » « France-Louisiane » « Céline » « Un gone de Lyon » « Le Dandy de Gstaad »…PWT
_Où après, il y eut une invasion de titres portant le mot « Gone », puis le mot « Dandy » alors que le mot ‘Dandy’ était désuet, celui que vous avez remis à la mode. Une aubaine pour les profiteurs qui le mettront à toutes les sauces : magazine, revue, montre, chanson…
_ Maintenant, j’ai une équipe qui veille au grain ! PWT
_ On a beaucoup misé sur vous à une certaine époque de Londres à Paris ?
_ En fait, c’est compliqué comme question : certes, ce métier me faisait rêver, c’était un grand écran en couleurs qui donnait la chair de poule très facilement, mais n’était pas nécessairement celui dans lequel je voulais vivre constamment ! J’ai bien trop de caractère pour accepter d’être dirigé ! Le métier se faisait des illusions incroyables sur moi ! PWT
_ Un monde ‘infernal’ où aucun n’a exactement ce qu’il veut au final ?
_ Un monde impitoyable ou personne n’est totalement perdant ni totalement gagnant ou chacun ira jusqu’à foutre sa vie en l’air, pour se retrouver sous les lumières…PWT
_Les producteurs vous posaient toujours la même question : du genre ? PWT
_ Tu signes quand, ce label ? PWT
_ Comment avez-vous fait pour approcher les stars ?
_ Par simple hasard, par des amis attachés de presse ! PWT
_ Vous avez eu la chance de rencontrer nombres de compositeurs de musiques de films à Londres, Paris, New-York ?
_ Disons que je surfais avec les notes, j’étais fasciné, mais, j’avais envie de courir un autre risque : l’écriture ! Chacun à sa vérité, je faisais peut-être une erreur de lâcher tout le monde, mais tant pis ! PWT
_ Vous avez été compositeur-mélodiste aux côtés des grands, c’est insensé comme parcours ?
_ J’étais très ‘prolifique’ malgré la concurrence féroce qui régnait dans les studios, mais, c’était exaltant et insensé d’oser se frotter à l’‘Empire de la Musique’ ! PWT
_ Vous avez été attaché-de-presse, journaliste, assistant-réalisateur et animateur commercial et même créateur de décors de Noël, vous avez obtenu un Prix Bavarois ?
_ Pour écrire, il fallait me battre et accepter les petits boulots, mal payés, dans un milieu où parait-il l’argent ‘tombait du ciel’ ! PWT
_ Revenons au Dandy de Gstaad… vous restez toujours très discret sur les Altesses rencontrées…pourquoi ?
_ Parce que, j’ai un projet d’écriture…PWT
_Déjà, le Dandy de Gstaad numéro X ? Il est spécial cette année ?
_ C’est un numéro exceptionnel ! PWT
_ www.patrick-walter-tonnerieux.com est votre site : en plus avec ‘Le Dandy de Gstaad’ vous drainez nombre de personnalités : c’est une progression phénoménale ?
_ C’est juste incroyable ! PWT
_ Vous aviez eu les compliments du plus célèbre Saanenländer au monde qui qualifiait le Dandy de Gstaad comme un « MUST à Vocation Internationale »
_ Je n’en reviens toujours pas, ce compliment est bien la preuve du bon sens Suisse ! PWT
_Cette année ce sont les Etats-Unis qui sont à l’honneur dans la fiction du Dandy de Gstaad ?
_ Particulièrement New York et les Hamptons ! PWT
_ Parlez-nous de la fiction du Dandy de Gstaad X, quel est son titre ?
_ « Le Dandy de la Maison-Blanche ». C’est l’histoire d’une promesse contrariée entre un neveu et son oncle ! Elle débute en France, par une scandaleuse histoire notariale qui fit grand bruit à Paris, impliquant un auteur américain de pièces de théâtre d’une trentaine d’années Joe Coolwin, qui après avoir hérité dans l’ouest lyonnais se voit escroqué par une notaire charlatane et ses complices dont une mairesse membre d’un cercle silencieux et immoral, détaché de la vérité et des valeurs institutionnelles qui détourne les lois en sa faveur : presque tout son héritage ! Ce qui décidera Joe Coolwin à mettre à exécution la promesse, qu’il avait faite à son oncle s’installer un jour à la Maison Blanche ou plutôt voir à sa place : Louis…un robot assis dans le bureau ovale ! PWT
_ Un robot…qui s’appelle comme le petit prince anglais : Louis ?
_ J’avais déjà écrit l’histoire quand le prince est né ! Et parce que devenir du jour au lendemain, Président des Etats-Unis d’Amérique n’est pas chose facile et puisque Joe Coolwin fraîchement élu, reste avant tout un auteur de pièces de théâtre ! Il demande un jour, à son conseiller politique de se faire remplacer par un sosie…ce sosie s’appellera : Louis ! PWT
_ Louis… le robot ?
_ Oui, mais ce n’est pas un robot ordinaire. Louis est un robot très avancé qui a tout de la pensée humaine. Il voit les choses en trois dimensions, il en a le réalisme physique, la peau et l’intellect, si bien qu’il est impossible de le différencier d’un être humain : puisqu’il résonne comme lui, absorbe les informations, déduit et réfléchit de la même manière qu’un être humain ! PWT
_ ‘Super Louis’ !
_ Louis… est la copie collée du Président des Etats-Unis : Joe Coolwin ! Louis est un robot autonome aux potentiels illimités, et grâce à son réseau de neurones, il peut tout détecter, tout identifier, des objets suspects aux pensés… C’est un concentré scientifique qui a les traits, l’intelligence, le fonctionnement d’un être humain qui prend seul ses décisions, capable de changer son comportement en fonction des circonstances ! PWT
_ C’est une fiction géniale !
_ Louis n’est pas qu’une fiction : c’est le futur immédiat ! Il y en a déjà au Japon, en Chine et ailleurs des robots aux visages d’êtres-humains ! On doit se préparer à voir notre quotidien chambouler à cause des robots qui seront capables de se comporter comme des êtres humains ; à faire la conversation, à faire les tâches que nous ne voulons pas faire, à nous remplacer peu à peu grâce à leurs intelligences artificielles…L’envers de la médaille ? Un robot restera toujours imprévisible, et la principale crainte, c’est que le robot devienne incontrôlable, dangereux au point de devenir un monstre : le maître du monde ! PWT
_ Bon en attendant de connaître Louis…Le rêve américain semble avoir toujours autant d’étoiles ?
_ Bien sûr que oui… l’Amérique reste un pays ‘phénomène’ où les dollars sous les lumières de Wall Street plongent le monde entier dans le noir quand le Dow Jones chute, alors l’inflation revient et les taux d’intérêt grimpent au plus haut ! Du reste quand on revient de New-York au rythme trépidant, débordant de vitalité où la nuit est synonyme de vie, avec des néons partout, des écrans géants et une marée incessante de gens pressés sur les trottoirs ; on trouve Paris ou Londres infiniment triste, mal éclairé, presque ‘provincial’ ! PWT
_ Le Dandy de Gstaad a ses fans outre-Atlantique, ça fait très ‘chic’ de l’avoir dans sa bibliothèque sur 5th Avenue, Park Avenue ? Il y a même certaines librairies qui l’ont en vitrine…
_ Incroyable, mon livre dans la ‘Grosse Pomme’ ! PWT
_ L’un des personnages clef de la fiction du Dandy de Gstaad X…est né à ‘Montpelier dans l’Etat du Vermont’. Un état où la langue française occupe une grande place comme dans les Etats : du Maine, du Connecticut, du New Hamshire, de Rhode Island, Iowa et même l’Etat de New York sans parler de la Louisiane évidement qui est un cas à part avec le Minnesota qui ‘arbore l’Etoile du Nord’ rappelant que cet état appartenait à la Louisiane française !
_ Le Vermont est un état qui a quelque chose d’exceptionnellement chaleureux à partager avec ses cousins francophones ! PWT
_ Un jour à Gstaad, une anglaise vous demanda de lui dédicacer l’un de vos livres. Elle vous avait confié que l’anglais sa langue maternelle n’était que du « français mal prononcé » puisque le vocabulaire anglais avait plus de 40 % de mots français !
_A cause d’un certain Normand, Guillaume 1er Duc de Normandie, couronné Roi d’Angleterre ! PWT
_ D’où viennent vos personnages de roman : des montagnes, des artistes, des paysans, des princes ?
_ D’abord, ce sont eux qui viennent à moi, ils font bouger les lignes, après, je sens que c’est le moment de les faire parler, de leur ouvrir la porte…Ils m’habitent pendant un certain temps, puis, j’ai envie de les ‘modeler’, de les rendre humains, dans un paysage particulier avec leurs qualités et leurs défauts…PWT
_ L’ascension du Dandy de Gstaad est venue comment ?
_ Travail plus travail. PWT
_ Avec néanmoins beaucoup de chance ?
_ Il faut toujours provoquer la chance l PWT
_ On a besoin de quoi pour écrire une telle aventure ?
_ On a besoin de généraliser l’humanité qui manque tellement sur cette terre ! PWT
_ Quelle force guide l’auteur de la saga du Dandy de Gstaad ?
_ Les rencontres qui amplifient tout ! PWT
_ Avec cette humanité qui vous caractérise au fil du temps ?
_ J’aime croiser des personnes qui ont changées leur destin par la volonté ! PWT
_ Que vous apporte le Dandy de Gstaad ?
_ Le Dandy de Gstaad m’apporte l’humilité villageoise à mi-chemin entre présent et futur ! C’est une histoire d’un autre monde, parfois strict, parfois exubérant, quelque chose qui se ressent physiquement à travers mes interviews et ma fiction. PWT
_ Mais encore ?
_ Gstaad est ‘mon paradis’ proche et lointain que j’en tire une force inouïe ! Un ‘paradis plein de mystères’ qui ne se livre pas facilement, tant il est une expérience inattendue avec quelque chose d’unique qui prend aux sens, une sorte de désir d’informalité et d’anti-familiarité que j’adore ! Quelque chose qui résonne en moi, une sorte de vibration montagnarde, un charme fou qui respire la vie ; une vie rude et bienveillante patinée par le temps ! Un petit paradis plein de fierté qui a envie d’aller vite et de rester rattaché au passé ! PWT
_Et si l’on sait bien observer, écouter, ne pas avoir peur de lire entre les lignes de ce livre blagueur et espiègle…Le Dandy de Gstaad a énormément de choses à donner ! Il y a dans ce livre une incroyable ardeur humaine, un attachement aux valeurs, aux traditions linguistiques de la Suisse. Une saga en français dans les Alpes Bernoises, celle d’une passion inattendue ! On comprend pourquoi Patrick Walter Tonnerieux fait figure ‘d’ovni’ qui inspire et inspirera des tas de générations à faire comme lui : mettre la dorure au ‘placard’ pour accéder au vrai bonheur !
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PATRICK WALTER TONNERIEUX & La Garde Suisse Pontificale
Pierre Cardin
& Patrick Walter Tonnerieux

PWT & Pierre Cardin avec son équipe




Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Clay Fleming.
_Peu de personnes parlent des montagnes comme vous ?
_Plus le temps passe, plus je suis convaincu qu’être né dans une famille d’alpinistes, ce n’est vraiment pas être comme les autres ! On a une éducation qui vous fait respecter humblement les sommets. Je suis certain que la montagne a eu une influence moralisatrice sur moi ! PWT
_A quoi pensez-vous, quand vous regardez les photos de votre famille à Gstaad ?
_Que c’était une époque qui ne plaisantait pas avec l’élégance, aucun détail n’était laissé au hasard, alors qu’aujourd’hui ce qui donne le ton sur la Promenade : ‘c’est venez comme vous êtes’ ! On se balade façon ‘cool attitude’ en baskets, une cigarette à la main, on est loin de l’ère où l’esthétique hyper léchée était de mise. PWT
_La fiction du Dandy de Gstaad porte cette année le titre : ‘Le masque des turbulences’©
_’Le masque des turbulences’ : En 2020, l’avant crise à Gstaad était une période d’égoïsme illimitée, d’insouciance et d’ambition, pour la société d’amis beaux, riches et brillants. L’après crise, ne sera que désillusion et horreur dans une économie aussi fragile qu’un château de cartes…PWT
_Les débuts de vos deux médias : ‘Le Dandy de Gstaad & La Gazette de Gstaad’ ?
_J’avais gardé en mémoire mes souvenirs du village en toute simplicité en famille, ceux sur quoi, je ne transigeais pas dans mes récits. Et c’est justement à cause de ce clin d’œil à l’époque bénie, qu’au moment des dédicaces les princes et autres politiciens me demandaient de poursuivre cette aventure en français sur terre alémanique ! C’était un ‘raz-de-marée’ autour de moi, j’étais éblouis de voir tous ces sourires radieux. Il y avait tellement d’énergie dans les regards que j’avais créé ‘Gstaad éditions’ et quelque temps après, ‘La Gazette de Gstaad’ pour tous ces gens qui aimaient lire mes interviews. Il fallait au fil du temps les étonner par le roman-fiction du ‘Dandy de Gstaad’, mais aussi, les surprendre et surtout ne rien lâcher de mes souvenirs qu’ils adoraient retrouver : voilà ce qui allait devenir ma mission selon l’ex-Président de la Confédération Helvétique : parler de Gstaad, de la Suisse et du monde ! PWT
_Durant le confinement ; aéroports et frontières fermés, touriste absent, industrie horlogère et touristique dans le rouge !
_C’était une période irréaliste ; certains me disaient par téléphone, qu’ils voyageraient en avion ‘coûte que coûte’ ! D’autres pensaient que le virus allait obligatoirement s’arrêter aux portes du village ! PWT
_Il faut être ‘bas de plafond’, alors, que des files d’affamés partout en Suisse grossissaient de jour en jour, pour avoir de quoi manger ; des images qui ont fait le tour du monde…
_L’idée d’une Suisse ‘paradisiaque’ est tellement une image ‘idyllique’ qu’une partie des Suisses n’y croit plus ! La Suisse, il ne faut pas l’oublier a été pauvre, c’était même la grande misère à une certaine époque ! Alors, tout un ‘petit peuple d’oubliés’ venus des cantons (Valais.Vaud.Berne.Zurich.Tessin.Grisons) était obligé d’aller travailler à l’étranger pour se nourrir ! PWT
_Vos lecteurs s’indignent du manque de bon sens et d’efficacité des politiques face à la détresse sociale et la précarité qui touchent plus d’un « million six cent mille individus » : des Suisses qui ont perdu du jour au lendemain leur travail ! La Suisse a un besoin vital de commercer avec l’Union Européenne : c’est son premier client, en particulier avec ses deux grands voisins : la France et l’Allemagne qui sont d’excellents partenaires ! En contrepartie, de plus en plus de Suisses vivent chichement, alors que la Suisse compte depuis ces dernières années, plus d’un million de nouveaux arrivants. Pour certains locaux, la Suisse ‘suffoque’ dans un espace territorial limité qui se situe entre traditions et ouverture de l’espace Schengen, néanmoins la Suisse bénéficie d’aides financières importantes de l’Europe !
_J’ai interviewé des retraités Suisses aux moyens limités, qui sont dans l’obligation d’aller ‘émigrer’ comme dans le passé en France voisine pour ‘survivre’. Ils ont l’impression d’être mis à la porte de la mère patrie par faute de revenus suffisants, alors qu’ils votaient ! Bientôt 180.000 retraités vivront loin de chez eux. Ces ‘oubliés’ sont de vrais Suisses qui n’en peuvent plus, du ‘miroir aux alouettes’, du ‘mirage’ que l’on rabâche aux étrangers…qui est loin d’être leur quotidien, eux qui n’ont pas un sous à la banque ! Ils en veulent à la Suisse qui n’est pas mieux que les autres pays voisins disent-ils, ils trouvent leur situation injuste. Bientôt 13 % vivront à l’étranger, particulièrement en France, mais aussi dans l’Est et le sud de l’Europe (40% moins chère que la France) sachant qu’à l’étranger, on ne s’intègre pas aussi facilement qu’on le prétend, m’ont affirmés d’anciens exilés de retour au pays les poches vides ! Voilà, pourquoi la retraite est la préoccupation majeure des Suisses. PWT
_Parlez-nous de la prochaine édition (2021) qui sera comme toujours humaine et à l’écoute des Suisses et du monde, puisque telle est sa mission !
_Il y a beaucoup de tensions en Suisse : il faut revoir la mondialisation, le libre-échange et le commerce mondial. Cette crise oblige à repenser aux inégalités dans les cantons, dans les villes et les villages, à la répartition des richesses, à lutter efficacement contre le changement climatique. Les Suisses voient l’avenir incertain planer au-dessus d’eux. Prévisions alarmistes qui s’enchaînent sans aucune amélioration économique avant 2024 ! Chômage et faillites en série, autant dire, le moral des Suisses est à zéro ! Problème commun à tous ; la fin des projets extravagants, la fin des grandes expositions, la fin de la démesure en tous genres. Place à la réalité d’un changement d’époque où plus rien ne serrait comme avant selon les économistes ! PWT
_Revenons à ‘La Gazette de Gstaad’ qui change cette année de look : un fond rouge avec deux G surmontés d’une couronne…
_Cette année, j’ai eu l’immense privilège d’interviewer deux Princes français que les lecteurs découvriront tout naturellement dans La Gazette de Gstaad qui est l’unique Gazette du Gotha en Suisse ! Avec d’autres rencontres : historien, conseiller d’état, capitaine d’industrie, présentateur télé…PWT
_Vous avez exclus tout support papier à cause du Covid 19 suite aux recommandations des spécialistes en la matière qui affirment que le papier est transmetteur de virus…
_La Gazette de Gstaad et Le Dandy de Gstaad ne voulant prendre aucun risque en période de pandémie chamboulent tout : fin du support papier pour cause de Covid 19, tout se fait désormais par le biais des nouvelles applications, ‘qui veut être dans la course doit se mettre au pas, la rigueur est de mise’. Mon exemple est pionnier en Suisse. PWT
_Pour l’édition 2021 de La Gazette de Gstaad ?
_Elle sera privée, inondée de lumières, et bourdonnante d’entretiens exclusifs…PWT


Patrick Walter Tonnerieux
Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Ingrid Smith.
_Vous parlez souvent de la Principauté de Monaco, pourquoi ?
_ C’est mon pays de coeur, j’adore Monaco et ça ne date pas d’hier. PWT
_Des souvenirs d’enfance à Monaco en famille avec des amis monégasques, où vous repartiez la voiture chargée de fleurs de mimosa, alors que la neige tombait chez-vous…
_C’était loin des Alpes bernoises ou des Aravis pour l’époque, mais en nageant dans une eau même pas froide pour la saison, je fixais en même temps les monuments incontournables de la Principauté. PWT
_ Quels sont vos monuments préférés à Monaco que vous croquiez dans ce petit carnet qui vous suivait partout ?
_ Naturellement le Palais Princier, la Cathédrale Saint Martin, le Casino, le Musée Océanographique, ces colosses m’éblouissaient. Mais, surtout la vieille ville, qui ressemblait à une crèche provençale grandeur nature, avec ses ruelles, ses habitants à l’accent chantant, la gestuelle théâtrale, avec en plus les cigales cachées dans les bougainvilliers aux couleurs flamboyantes qui s’harmoniseaient parfaitement au bleu intense de la Méditerranée. PWT
_Monaco aujourd’hui, c’est quoi, selon-vous ?
_C’est un pays qui a beaucoup changé, qui a gagné six hectares sur la mer, autant dire, une prouesse incroyable, une belle performance à mes yeux. Un lieu où l’on travaille beaucoup, il y a une énergie très positive pour tout ce qui est nouveauté, recherche scientifique, travail de haute précision. Monaco est obligé d’avancer, voilà pourquoi la Principauté respecte l’environnement et s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle innove en permanence et mélange avec habilités d’autres cultures et d’autres langues, tout en étant un membre très actif au sein même de la Francophonie, c’est aussi, la voisine de Nice, Menton, Vintimille et San Remo...PWT
_Vous avez oeuvré pour la Principauté de Monaco et le Palais Princier dans les années 1990 à 2000 ? Vous avez paraît-il d’autres projets ?
_J’ai beaucoup écrit sur Monaco, j’ai fait aussi de nombreuses créations, Monaco m’inspire, voilà pourquoi j’ai d’autres projets... PWT
_ Monaco était comment à cette époque...
_La Principauté se transformait de jour en jour, chaque fois que je venais, je découvrais quelque chose de nouveau, en même temps que le soleil brillait pour m’accueillir. J’avais pris l’habitude de côtoyer palmiers et jardin exotique à la place des mélézes et autres chalets. A prendre place en terrasse face au Casino, pour observer une certaine insouciance qui me semblait pratiquer la survie joyeuse à l’heure du thè. Là, automatiquement on venait vers moi, faire la conversation, en me voyant écrire ou croquer sur le vif ceux qui possédaient une culture encyclopédique, le visage décrépie qui tranchait avec d’autres à la façade ravalée. Dans cet écrin mousseux orné d’arabesques florales qui entourait la terrasse, c’était à nouveau l’époque bénie... PWT
_ La Principauté de Monaco, c’est à la fois, un ‘petit Paris’ et un ‘petit New-York’…
_Dans certains endroits, c’est Paris et ses hôtels particuliers ‘haussmanniens’ ceux qui se trouvent au pied de la Tour Eiffel, puis on tourne la tête et l’on s’imagine être sur ‘5th Avenue’après une promenade dans ‘Central Park’, mais très vite, revient la Provence avec ses parfums ennivrants, avec des monégasques plus vrais que nature au marché qui reprennent en un tour de main les rênes de la conversation teintée d’expressions monégasques. Du reste, je reconnais très vite, un véritable monégasque, c’est quelqu’un de très dosé qui ‘n’en fait pas des tonnes’ pour exister, il est d’une simplicité redoutable à mille lieux de ce que l’on peut imaginer...Vous comprenez pourquoi, Monaco n’a pas fini d’inspirer les romanciers et les créateurs... PWT
_Justement, nombreux sont les Galas et les festivités qui se déroulent en Principauté de Monaco…
_C’est normal, Monaco bouge, vibre, s’amuse, consomme. C’est un pays qui va de l’avant, un pays humain, d’une extrême politesse, où l’idée même de l’élégance est indissociable avec l’image du Rocher. Un pays qui se mérite, un pays fier et libre qui cependant n’est pas un conte de fées. C’est un état puissant et international qui n’a pas fini d’étonner les générations à venir et sans vouloir céder à la paranoïa d’un ‘dress code méditerranéen’, il me semble qu’un ‘zest’ de Monaco aiderait bien des personnes à mettre l’austérité une bonne fois pour toute au poteau. PWT

Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Greg Ritter.
Patrick Walter Tonnerieux a une intelligence qui fascine de même que sa culture, c'est un perfectioniste à la fois, enfant gâté et rebelle, ce qui fait de lui un romancier intemporel, d'une modernité déroutante, un amour de la liberté, qui trouve des sujets surprenants, il est l'âme émotionnelle de ses personnages et maîtrise les codes du Gotha comme personne.
_Vous venez d’une famille de soyeux lyonnais et d’une lignée genevoise, là, où les carrés de soie et le Cervin ont toujours peuplés les conversations…
_C’était un terreau fertile, plein de liberté, une veine inespérée où le rythme avait tendance à être infernal…PWT
_Cette liberté, vous la revendiquez avec dignité et passion chevaleresque, celle qui vous a fait mépriser par une partie de l’intelligentsia parisienne, mais, pas londonienne ! Vous déclariez à ce sujet dans la presse que le ‘fist-bump’ à la parisienne n’avait jamais marché avec vous. Vous êtes un auteur extrêmement prolifique, la preuve ; vous sortez votre centième roman…
_Déjà, le centième ! PWT
_Cette liberté à l’extrême bord du romantisme, celle qui fascine très justement les anglais. Pardi ! Eux ne se font pas supplier ! Une liberté qui vous a donné la passion des mots et la clef du monde de l’écriture dès votre enfance…
_La liberté est une fidèle amie aussi emportée qu’irrésistible qui se mérite. Voilà pourquoi, j’ai claqué des portes pour la conquérir, afin d’avoir une vie sans pression inimaginable d’éditeur, ni d’enjeu contractuel à respecter, ni devenir un produit marketing pour grandes surfaces. C’était une sorte de quitte où double, que je me suis senti prêt à tenter sans me demander au préalable si ça allait plaire que je fonde en Suisse ma propre édition ! PWT
_Vous aimez l’honnêteté, la transparence, la précision, c’est ce qui vous fait interviewer en exclusivité les plus grands de ce monde dans la Gazette de Gstaad que vous avez créé. On a le sentiment que rien ne vous effraie dans la vie, au contraire, cela vous stimule et malgré tout, ce n’est pas dans votre nature d’être heureux…
_Être heureux est une insolente illusion, où commence le réel ? Où commence la fiction ? C’est une invention, une sorte de joli petit théâtre, un état de grâce d’une ambiguïté imprévisible où tout est vrai et faux à la fois, où tout est à réinventer en permanence, où tout s’affûte, se glace, se cache, se décide, se négocie, se range, se tranche dans la mollesse d’une vie…PWT
_Cette liberté frise chez-vous : une belle éducation, un anticonformisme, une sensibilité et une exubérance hors du commun. Vous êtes avide de tout, rebelle et même flambeur que vous qualifiez, être votre coup de grisou, celui qui vous donne l’inspiration pour un prochain livre…
_ La liberté est un jeu infernal, c’est comme si on avait toutes les cartes en main, mais, à quel prix dominer son bonheur, quand on n’imagine même pas, qu’en un déclic toutes seront gaspillées les unes après les autres au détour d’une impasse injustement méprisée ! PWT
_Poète, provocateur, passionné, généreux et même, plus excentrique qu’un anglais ! Mais, face à l’argent, le mot économie ne compte pas…
_Je n’ai jamais aimé l’argent, ce n’est pas un secret ! PWT
_Au rythme où vous écrivez, l’incontournable ‘Dandy de Gstaad’, « ce bouquin qui s’ouvre toujours de lui-même » ! Cette saga extraordinairement riche et variée poursuit son ascension en version thriller. Avec en plus, deux collections inédites qui semblent être votre nouvelle signature : (Dandy International) et (Square Collection)…
_J’ai une vie, et elle ne va que dans une direction ; l’écriture. Avec les années Covid, j’ai sorti des tiroirs des manuscrits qui me turlupinaient depuis des années, qui m’ont été précieux pour la suite, une sorte de terrible feuilleton à rebondissements où se mêlent les obsessions, les égoïsmes, les névroses, les contradictions, les complots, les arrogances, les impertinences, les trahisons, les alliances, les mensonges, les avantages, les intérêts d’une société en plein chaos, de huit milliards d’individus, qui continue à se bercer d’illusions, alors qu’un rideau de fumée l’entoure, sans s’imaginer qu’elle va droit dans le mur ! Et, puisqu’il me fallait ‘ressusciter’ la saga du ‘Dandy de Gstaad’, j’ai foncé. PWT
_La saga du ‘Dandy de Gstaad’ est une merveilleuse machine raffinée et sophistiquée, où les détails des personnages sont fins, discrets et secrets comme les Alpes bernoises. Le Dandy de Gstaad est intemporel et universel, voilà pourquoi il plaît...
_Une saga qui a tout d’un conte de fées à première vue. Au loin les paysans, les vaches, les chèvres, les moutons et les montagnes. Plus près, dans certains chalets aux façades pompeuses, c’est la vie de rêves souvent très agréable, aux côtés d’enfants terribles, de play-boys qui veulent le beurre et l'argent du beurre, de stars aux lèvres pulpeuses, avec en terrasse de nobles jet-setters sans aucun protocole qui s’empressent d’organiser une prochaine party. PWT
_Normal, nous sommes à la montagne ! Là, où certains s’ébattent librement sans la moindre retenue derrière les géraniums, mais, qu’adviendra-t-il sur leur pouvoir d’attirer les foules, si l’illusion s’écroule, si les zones d’ombre se dévoilent ?
_Exemple ; les jeunes-gens de bonnes familles, aussi polis que bien élevés qui se font harponner à la fin des vacances par de simples roturières, le cheveu oxygéné, celles qu’ils épouseront contre vent et marée, au grand désespoir de leur famille. PWT
_Des femmes tourbillonnantes d’idées, celles que vous adorez décrire, maladroites en société, souvent sans aucun chic, ni savoir-vivre, la gestuelle manquant d’authenticité, de retenue et de bienséance. Concernant les séducteurs de jolies aristocrates, ils sont aux yeux du Gotha de simples pièces rapportées et d’authentiques feux de paille…
_L’envers du décor sera énorme, dans les deux cas, ils deviendront les prisonniers de leur propre conte de fées…PWT
_Que cache la collection : ‘ Dandy International’ ?
_Un Dandy évoluant dans une Angleterre snob qui a le goût du luxe comme nulle part ailleurs dans le monde. Ou, dans une Amérique du Nord distante, où tout est permis lors d’une garden-party. Des deux côtés de l’Atlantique s’entremêlent alors, en ironies glacées ; les aristocrates qui se démarquent par leur snobisme aussi nécessaire qu’idiot, seul moyen de défense face aux jet-setters mesquins et déloyales et autres dames emperlousées désinvoltes. Mais, en vérité tous, sont plus dégonflés qu’honnêtes les uns envers les autres, mènent grand train et portent en permanence dans leurs regards l’obsession d’un désir glorieux et mystérieux... PWT
_Qu’est-ce qu’un Dandy play-boy peut imaginer de mieux ?
_Perdre sa martingale au Casino pour encore plus flamber ! PWT
_Parlons de la ‘Square Collection’ qui manie l’humour grinçant avec subtilité. Une collection que l’on savoure qui est selon moi, ce que le scone est au thé, avec sa prose acide et mystérieuse, un délice à demi ironique so british, bien préférable au désespoir, ce qui me fait dire, que vous avez un cousinage anglais…
_J know it ! Dans cette nouvelle série, les personnages sont généreux et savent très bien recevoir, là, où l’effet domino garantit le suspens, arrivent alors des séries de sombres imbroglios, où personne ne saurait avouer l’innocence parfaite, et pourtant l’un d’eux fera épingler ses pairs sans en avoir l’air lors d’un cocktail. PWT
_Sortir son centième roman n’est pas donné à tous les auteurs, c’est le parcours du combattant que vous nous offrez, qui porte soit votre label éditorial, soit le label d’autres éditeurs. Vous êtes un visionnaire, un ‘bulldozer’ et peu importe le pays où vous écrivez, tout vous va, avec votre légendaire politesse, montagne, mer, campagne, ville. Là, où l’heure n’a aucune importance, qu’elle soit du matin ou du soir, dans tous les cas, vous ne portez jamais de montre au poignet…
_J’aime me lâcher sur l’improvisation de mes personnages, alors, le temps s’arrête, le jour baisse, les lumières allument leurs couleurs de fausses pierreries, mais, je ne m’appesanti pas sur les détails de la vie, pourtant, tout y est, entre grandeur et décadence, quand le masque des vanités se fissure... PWT
_Changeons de sujet, donnez-moi, votre avis, sur le français en Europe, n’est-il pas considéré comme un acquis depuis des siècles ?
_ L’exemple à suivre pour l’Europe, viendrait du Québec-Canada où le français est protégé par des lois, il fait bloc avec l’histoire de cet immense pays... PWT
_La politique et vous…
_J’aime décortiquer les discours politiques qui défilent sur le prompteur, bien que le pauvre orateur dans son costume trois-pièces flambant neuf, n’en soit pas l’auteur, malgré tous ses efforts, ses sourires étudiés et ses mimiques de circonstances, il se meut aveuglément devant les caméras, c'est pathétique à voir ! Je reconnais de suite la patte d’un rédacteur de discours avec certaines formules de construction qui nécessitent une gymnastique intellectuelle afin que le plus borné puisse comprendre intuitivement… PWT
_Revenons à vous. On parle de plus en plus ‘Du Dandy de Gstaad’ au cinéma ? On en salive déjà…
_ Ce n’est pas nouveau, ‘Le Dandy de Gstaad’ porte un titre commercial, très alléchant qui résume fort bien cette saga Helvétique. Alors, l’écriture d’un scénario est un jeu d’enfant dans ce cas précis, puisque j’en suis l’auteur... PWT
_On vous copie souvent…
_Normal, on ne va copier l’inintéressant, ‘Le Dandy de Gstaad’ a une certaine notoriété, c’est une institution tant à Gstaad qu’en Suisse ou ailleurs. L’image du Dandy de Gstaad est très forte, voilà pourquoi on la jalouse. Voilà pourquoi, nous fonctionnons avec nos propres réseaux de personnalités qui défendent bec et ongles un peu partout dans le monde ‘Le Dandy de Gstaad’, même si, la tentation de le copier, de le plagier demeure immense ! PWT
_Je laisse l’auteur…pour m’adresser au journaliste que vous êtes, durant les années Covid avez-vous perçu une aide en tant qu’éditeur Suisse de ‘La Gazette de Gstaad’, avez-vous eu des passages en télévision ?
_ J’ai eu beaucoup mieux…mon capital sympathie a été renforcé par la création d’un comité de soutien constitué de personnalités de Gstaad et de l’étranger, avec en plus des interviews dans la presse anglo-saxonne. PWT
_Parlez-nous de ‘La Gazette de Gstaad’ l’unique Gazette Royale de Suisse© dont vous êtes l’auteur et l’éditeur, un média qui reçoit les plus grands de ce monde d’ailleurs son succès le prouve, à ce sujet, qu'auriez-vous voulu dire à la Reine d'Angleterre…
_‘Merci, Votre Majesté’ pour vos soixante-dix ans de règne, soixante-dix ans de volonté et d’enthousiasme envers le Commonwealth, soixante dix ans de dignité et de respect des traditions du Royaume-Uni et du Monde, merci, pour ce bilinguisme qui a ravi les pays francophones…PWT
_Un style nouveau ’La Gazette de Gstaad’ ? Très loin des autres publications que l’on trouve en kiosque ?
_ Elle est unique, voilà tout ! Sachez qu’au départ de mes entrevues, je me laisse surprendre par la rencontre royale ou princière, puis par les lieux, en enchaînant aussi vite, je n’ai pas le temps de gamberger, je fonce, je sais seulement que ce moment sera historique...PWT
_En exclusivité mondiale, ‘La Gazette de Gstaad’ à pour invités : S.A.I.R. L’Archiduc Imre de Habsbourg Lorraine et S.A.I.R. L’Archiduchesse Kathleen son épouse.
_Ce fut un grand moment de partage. PWT
_Vous aviez rencontré à plusieurs reprises S.M.I.R. L’Impératrice d’Autriche ex-Reine de Hongrie Zita qui fut l’épouse de L’Empereur Charles d’Autriche ainsi que S.A.I.R. L’Archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine qui était son fils…
_D’inoubliables entrevues, de mémorables instants…PWT
_Voilà pourquoi, il vous fallait faire le lien avec la nouvelle génération…
_Principalement, avec S.A.I.R. L’Archiduc Imre de Habsbourg-Lorraine et de S.A.I.R. L’Archiduchesse Kathleen son épouse. S.A.I.R. Imre a beaucoup de tendresse pour le Luxembourg où son grand-père fut le Grand-Duc Jean de Luxembourg. PWT
_Je reviens un instant sur Genève, n’aviez-vous pas interviewé le maire de la Cité de Calvin ?
_L’entretien démontrait à quel point Genève la francophone, la ville de la paix, était un centre important pour le monde. C’est, aussi un paradoxe qui se compare à Paris ou New York, pour le genevois, la Suisse est extrêmement provinciale. Concernant le voisinage ; Genève et Lyon : deux villes riches et mondiales aux mentalités similaires et secrètes. Deux carrefours stratégiques étroitement liés par l’histoire des riverains du Rhône et des Alpes. Deux cités d’immigrations, de religions et de courants de penser. Deux villes laborieuses aux institutions internationales. J’ai appris que Lyon acceptait enfin Genève comme seconde agglomération de la région Rhône-Alpes. Il était temps, puisque l’axe frontalier entourant la Suisse va de Lyon-Milan-Munich ! PWT



Sally Welming interview Patrick Walter Tonnerieux.
Le très prolifique auteur Patrick Walter Tonnerieux est de retour avec une avalanche de nouveautés. On m’a souvent posé la question, si cet auteur de culture Alpine, est aussi sympatique qu’il en a l’air ! La réponse sera courte ; Oui ! Il est du genre, comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Vous l’auriez vu fêter son centième roman, entouré de nombreux lecteurs pour qui, il a une gratitude infinie, dans un chalet décoré aux couleurs de l’Helvétie. Alors que le matin même, il se trouvait à Gstaad sur la Promenade à discuter sous le soleil estival, tout de lin vêtu. Etrange coïncidence que ce ‘ Gône de La Röstigraben ‘ à la fois, ‘ Gône de Lyon ‘ et ‘ Gône de Genéve ‘ vienne avec sa famille et leurs amis du Club Alpin au village des années avant les autres romanciers de sa région. Contre vents et marées, ce génie instinctif à fort caractère, anti conformiste a redonné vie au village de sa jeunesse avec ‘ Le Dandy de Gstaad ‘ qui est devenu un mythe, quand il s’engage avec délice dans des méandres d’encre noire, comme poussé par une énergie hors du commun, qui fait des jaloux à Paris ce qui l’amuse, surtout quand les éditeurs trouvaient à l’époque ‘ Le Dandy de Gstaad ‘et tout ce qui tournait autour de Gstaad bien trop exotique, ce qui n'empêche pas certains de copier le 'Dandy de Gstaad', affligeant n’est-ce pas ? Selon lui, c’est un village qui n’est ni universel, ni naturel, seulement un joli théâtre qu’il décrit avec force ce qui continue d’alimenter les réfléxions sur cet érivain aussi fraternel que rassembleur...
_A Berne, vous aviez interviewé au Palais Fédéral Johann Schneider-Ammann qui qualifiait ‘Le Dandy de Gstaad’ : « de Must ». Il se réjouissait d’être dans ce livre qui défend non seulement l’identité et l’âme de Gstaad, mais aussi parle des personnalités et des événements tant en Suisse que dans le monde...
_Ce fut un grand privilège, d’interviewer le Président de la Confédération Helvétique, un entretien forcément historique qui mentionnait entre autres, la place de la Suisse au Sommet de la Francophonie aux côtés de François Hollande et de Justin Trudeau...PWT
_Ce que vous êtes doué pour rencontrer ‘la crème de la crème’, vous interviewez en exclusivité pour ‘Le Dandy de Gstaad’ et ‘La Gazette de Gstaad’, dont vous êtes le fondateur ; des têtes couronnées, mais aussi des présidents de nations. Il y a quelques années, vous étiez en entrevue avec l’ex-Président Suisse, Adolf Ogi.
_L’interview fut magistrale de sincérité, un homme heureux de se retrouver dans ‘La Gazette de Gstaad’, lui qui n’avait cessé d’être sous les lumières de François Mitterrand au Prince Charles, de l’Empereur du Japon Akihito au Prince Albert, de Jacques Chirac au roi Juan Carlos, du Pape Jean-Paul II à Bill Clinton... PWT
_La Gazette de Gstaad est aux couleurs de l’Union Jack avec le Couronnement, nous disons ‘Long live The King & Long live The Queen’…Bienvenue en France.
_La Gazette de Gstaad souhaite un bon règne à Charles III et à Camilla. La faune et la flore ont toujours été l’obsession du monarque qui est un visionnaire créatif qui aime chambouler et bousculer les codes en créant Poundbury une ville à son image. Charles III est passé maître dans l’art de la fusion, ‘passé-présent’ avec un époustouflant modernisme. Le Roi aime rompre avec la tradition, mais, reste fidèle à ses habitudes, une fleur à la boutonnière. Charles III est très francophile, la France le passionne, tout comme sa sœur la Princesse Anne qui parle un français d’excellence, qui doit venir après son frère en France…PWT
_Désormais, vous possédez une place de choix qui est synonyme d’un style à part entière, un rôle qui vous colle parfaitement à la peau. Vous surfez avec passion sur une vague ‘hors-norme’. Où trouvez-vous l’inspiration pour travailler beaucoup, passionnément, où allez-vous survivre loin des milieux pleins d’interdits ?
_Dans un mayen très cher à mes yeux, où les illusions que je vois en permanence s’écroulent instantanément laissant place à la vie d’alpage. PWT
_Vous cherchez les lieux où la logique devient infernale, quand le désenchantement se consume avec mauvaise foi…
_Particulièrement au moment d’un drink, quand le carrosse se transforme en citrouille menant la jolie princesse vers la sérénité pour l’épisode final. PWT
_Vos interviews sont loin des idées reçues et varient lorsque vous êtes face à une personnalité internationale, s’en parler des politiciens à venir...
_Tous sont ô combien ambitieux d’incarner les valeurs de la Suisse, et qu’importe si l’embellie est bien trop belle pour durer, de toutes façons la politique aura leur peau, autant qu’ils en profitent. Reconnaissons, que ceux qui ont dominés leurs rivaux ont bien gagnés leurs fauteuils, ces politiciens sont aussi astucieux et malins qu’un couteau Suisse…PWT
- Revenons au romancier, vous sortez d’une période d’intense travail, l’extansion de votre
catalogue est montée d’un cran avec deux nouvelles séries : ‘ Village Avenue Collection ‘ © et
‘ William Lyonils ‘ ©, dont les aventures sont destinées aux adolescents et grands enfants…
- J’ai toujours voulu rendre facile le très difficile, j’imaginais mal ne pas me lâcher dans un
mélange de romantisme, de tragédie et de magie avec les aventures de ' William Lyonils ', ce
magicien doué de pouvoirs surnaturels ; capable par le biais d’un rituel spécifique de percevoir
les forces invisibles qui nous entourent...PWT
_Dans vos fictions, vous partagez avec vos personnages une relation très spéciale, parfois ironique et cinglante. Vous les regardez vivre dans un monde qui se délabre où plus personne n’est dupe. Deviennent-ils des intermédiaires, sont-ils une façon de sortir de la routine le romancier que vous êtes ?
_La routine, je ne connais pas ! J’aime ce genre de ‘collaboration’ très particulière, aussi menteuse que l’imaginaire, ça pimente les valeurs de l’écriture élégante et smart, quoi de plus divin, que de créer des personnages à double facette qui sont le reflet d’une période brutale, déroutante de réindustrialisation et d’intelligence artificielle qui font le buzz. PWT
_Je voudrais revenir sur votre histoire d’amour avec Gstaad qui démarra en famille avec le Club Alpin. Dans cet incroyable village des Alpes Bernoises, où vous en profitiez pour développer votre goût pour l’écriture et votre sens de l’observation. Grâce aux stars et aux princes que vous croisiez sur les pistes. Des personnages qui vous ont inspirés : ‘Le Dandy de Gstaad’ et ‘La Gazette de Gstaad’…
_Il ne faut jamais parler du passé, et bien moi, j’insiste sur un passé bénit des Dieux. Je suis nostalgique de cette liberté, sans interdit. Il y avait dans l’air comme une espèce de magie. Rien n’était refusé aux hôtes princiers et hollywoodiens avec leurs amis en fourrures extravagantes. Rue du village, chacun faisait ce qui lui passait par la tête, souvent avec élégance et roses rouges, au pied des façades simplettes voisinaient en toute simplicité ; tracteurs, Rolls Royce, Bentley, scooter et vélo. Une énergie particulièrement étoilée qui fut un déclic inouï pour la mise en scène du ‘Dandy de Gstaad’ dans son grand chalet où étaient sculptées de jolies lettres gothiques à même la façade. PWT
_Même les paparazzis faisaient partis du décor et de vos notes que vous preniez devant une tasse d’Ovomaltine. C’était une ambiance jet set, très théâtrale, qui vous donnait l’impression de s’accrocher aux choses matérielles, telle une diva américaine. Ce qui aimantait vos regards, tout semblait fonctionner à merveille entre eux, quand la crème de la crème se retrouvait aux côtés des ‘vedettes’ de l’époque, celles qui s’affichaient dans les magazines de Paris à New-York avec leurs passions débridées…
_Ce fut pour moi, un tsunami qui allait sauver le jeune rêveur en lui montrant le chemin d’une autre existence. J’étais certain, que malgré mon jeune âge, je pouvais partir avec eux, loin de toutes les critiques dithyrambiques que l’on faisait dans leurs dos. C’était peut-être irréel, ou simplement, le fruit de mon imagination, mais, tout m’intéressait chez eux, je n’aurai jamais trouvé les mots pour en parler en famille, mais, j’avais découvert en eux, que l’on pouvait être moral et stricte à la fois... PWT
_Vous étiez en plein tournage…
_Je faisais de mon mieux pour dissimuler les choses que j’avais vu la journée, puisque le monde des adultes était très séparé de celui des jeunes, on ne dînait que très rarement ensemble. PWT
_Tant de personnages hauts en couleurs qui s’écoutaient parler, devenaient inatteignables à vos yeux, comme coupés de la réalité en prenant la pause avec nonchalance avec l’impression d’être fier uniquement de leur physique…
_J’en oubliais le ski et les montagnes ! Néanmoins, je savais que toutes ces personnalités étaient conscientes de leur extrême fragilité et que tout cette brillance était aussi éphémère que la vie qu’ils brûlaient. PWT
_Vous deveniez impossible à vivre, vous observiez ce monde, pour mieux le digérer !
_Je passais mon temps à gamberger sur eux, qui représentaient un schéma peu commun, qui allait du total libéralisme à l’assujettissement total. Je me disais : un jour, j’écrirais un livre sur Gstaad qui ne s’identifiera à aucun autre. Il devra casser les codes et les règles. Il sera tout le contraire d’un récit grandiloquent avec une extrême platitude des dialogues. PWT
_Il sera loin de tout ce qui avait été déjà vu, écrit, bordé sur Gstaad...
_Il sera à la fois une satire et un privilège d’être à Gstaad ! Il sera un pavé dans la mare entre le savoir objectif et l’expérience subjective ! Il ne sera pas en compétition avec les autres, juste avec moi. Son nom sera ‘Le Dandy de Gstaad’ ! PWT
_Voilà pourquoi, un jour, vous sortirez de votre silence et finirez par convaincre les vôtres qui avaient tracés votre destin. Mais, votre choix était fait depuis longtemps ; c’était journaliste et ‘occasionnellement’ romancier. Bye Bye, les illusions que l’on se faisait sur vous de Lyon à Genève ! Votre décision était prise…
_L’idée de dessiner des carrés de soie chics, des montres raffinées, ou des bijoux élégants toute une vie, était un choix beaucoup trop restrictif, le monde de la culture m’attendait. Néanmoins, j’avais dans le sang, la soierie et les montres…PWT
_Revenons aux problèmes de ce monde, avec la neutralité carbone, le dérèglement climatique, les personnalités épinglées, les conflits un peu partout. Le Covid a changé la vie des centres villes, les bureaux n’ont plus la côte. Il se trame quelque chose ?
_Avec la marchandisation du monde à outrance, c’est un séisme économique et social à répétition, une crise qui ne cessera de prendre de l’ampleur, aujourd’hui, ça craque de partout. Alors, que le trio USA-Chine-France, sont les pays qui ont le plus de milliardaires ! Et pourtant, le monde est en mauvaise posture, allons-nous vivre les conséquences d’une catastrophe annoncée ? Suspense que l’on retrouve dans mes fictions où tout n’est que scandales, têtes-brûlées et trompes l’œil stratégiques. PWT
_Romancier très prolifique, journaliste bouillonnant et illustrateur connu pour ses créations ; en Europe, aux Etats-Unis, au Japon. Vous avez l’habitude de naviguer le clin d’œil épicé, la presse internationale en fait échos. Vos univers sont très différents, ceux que vous contournez et en jouez avec exigence et intransigeance. Mais, être reconnu par les professionnels du phare du monde, le pays qui donne le ton, ce n’est pas rien...
_Avoir plusieurs casquettes à son arc, n’est pas bien vu en Europe, alors, qu’aux Etats-Unis ce n’est nullement une entrave, c’est un avantage de faire sensation avec toute une panoplie de créations provocantes et romantiques, dans cet immense pays adepte et assoiffé de nouveautés aussi excentriques qu’exubérantes que classiques bon chic…PWT
_Chapeau l’artiste, ça signifie que vous insufflez une énergie sans limite aussi envoutée qu’envoutante…
_ C’est surtout un pied de nez face au système…PWT
_Justement, n’oublions-pas votre pancarte de ‘Bienvenue au Saanenland’ dont vous possédez le droit exclusif de l’idée, de la création et du copyright, la presse en avait fait échos...
_Avant, il n’y avait rien, personne ne s’en étonnait. Je devais marquer les ‘frontières du Saanneland’, en créant cette pancarte qui inspira d’autres communes... PWT
_On adore le phénomène que vous êtes, pour sa personnalité et les romans qui sont autant de plaisir dans une période où l’on a besoin de se rassurer en permanence, face au spleen ambiant.
_Tout ça, m’inspire des personnages épais et fondants presque dégoulinants rêvant de la plus inatteignable des monnaies d’échange : la Gloire éternelle... PWT
_Vous réduisez la distance entre la page blanche et vos lecteurs, vous pratiquez cette distanciation littéraire que vous assumez fort bien, vous qui voyagez à travers un melting-pot survolté. C’est le portrait kaléidoscopique que l’on a de vous, qui ne manque pas de saveur…
_Mon but est de retrouver de pures émotions, de vraies angoisses et à la fin le roman ressuscite comme par miracle, fait pleurer de tristesse ou de joie. PWT
_Vos livres font souvent polémique avec leur parfum de scandale, qu’en pensez-vous ?
_J’aime tellement la liberté que la critique va avec, elle prouve que j’existe ! Pourtant, je ne me contente jamais de la façade que l’on me propose, je veux l’envers du décor qu’il soit triomphant, intriguant ou sulfureux. J’ai un sérieux avantage sur la concurrence, j’ai été élevé au cynisme et au double Windsor des deux côtés des Alpes et du Rhône. PWT
_Vous ne vous apitoyez pas facilement sur le sérail qui aujourd’hui accuse un sérieux glissement de terrain de Saint-Germain des Prés à Chelsea, ce qui explique la longévité du ‘Dandy de Gstaad’ dans ce monde hyperconcurrentiel, il se classe à part, et devient un enjeu suprême de possession !
_C’est un roman aussi cruel qu’intemporel, aussi sensuel que violent. Il plaît, comme il dérange avec son honnêteté rebelle. Mais, derrière son rôle qu’il joue à la perfection, c’est un Dandy qui veut toujours plus de la vie. PWT
_Alors, qu’une bataille fait rage autour du ‘Dandy de Gstaad’, qui s’est hissé au rang de réenchantement massif. La mèche a cependant été vendue un peu partout dans le monde, la presse se fait une vraie fête de parler des cadors dorés qui le jalousent et le plagient sans complexe, ce qui est très dommageable pour leur image…
_Pas, pour celle du ‘Dandy de Gstaad’ qui en est le vainqueur, le public préfère toujours l’original à la copie ! PWT
_Le ‘Dandy de Gstaad’ s’ajuste et se rebiffe au fil du temps…
_Il ne faut pas oublier, que ce sont mes lecteurs qui font le roman, ils s’imaginent ce qu’ils ont envie de voir. Je suis frappé par ceux qui affichent autant de curiosité envers ‘Le Dandy de Gstaad’ qu’envers son auteur. Dédicacer devient un grand moment de bonheur, une entière liberté pleine d’étincelles d’humanité et d’humilité... PWT
_Néanmoins, vous avez plein d’amis qui sont des alliés, mais pas des amis. De Lyon à Genève, le vouvoiement était de mise en famille, on considérait le tutoiement comme des griffes de velours…
_Les amis sont des êtres imaginaires qui vous donnent l’impression de ‘déjà vu’. Je les considère comme d’habiles petits parasites d’un si bon naturel. Le vouvoiement reste une marque de respect tenace et efficace. Quant au tutoiement, il n’est qu’une poudre aux yeux extrêmement dangereuse, où se mêlent jalousie et trahison... PWT
_Romancier et dialoguiste de films, vous écrivez vite et beaucoup, vous côtoyez très vraisemblablement le gratin sous votre nom ou sous de nombreux pseudonymes pittoresques. Auteur excessif, vous le devez au bouche-à-oreille, aux puissants réseaux, aux scénarios que l’on vous file pour avoir votre avis. L’âme paradeuse, vous êtes loin d’être monolithique dans vos choix, loin d’avoir quitté les rangs de l’organisation, mais, motus sur vos rapports avec Hollywood et le 7e art…
_Voilà pourquoi, j’ai préféré prendre à contre-pied ma jeunesse qui fut marquée par l’écriture qui devenait une sorte de libération face au conformisme qui m’entourait plein de mondanités et de soirées Après-ski fortes ennuyeuses. J’avais trouvé une porte de sortie vers la liberté, loin de l’aisance et du bagout des héros du Club Alpin et de leurs éternels exploits, une porte tout schuss et hors-piste... PWT
_Vous avez la réputation d’être très extravagant, secret, tendance ‘So british’ qui est votre marque de fabrique, celle qui vous camoufle ! Voilà pourquoi, vos lecteurs vous sont fidèles. Ils aimeraient être comme vous : libre de tout, avoir une nature sauvage, une vie sans contrainte, un caractère indompté, une marginalité affirmée, une imagination tourmentée, un style somptueusement bohême et flamboyant, aussi créatif que drôle qui se moque autant des convenances que de l’heure qui tourne et des préjugés ! Des extravagances ‘à la Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway et Gertrude Stein’ !
_Je n’ai jamais voulu écrire pour devenir une bête de foire, c’est barbant ! Les enjeux sont énormes dans l’industrie du livre qui exerce une pression inimaginable sur les auteurs, nombreux sont ceux qui s’autocensurent pour entrer dans le système. Moi, j’écris seul avec un enthousiasme démesuré ! Je ne distille pas un horizon plus dégonflé qu’honnête, ni fait partie des modes, ni de la rentrée littéraire. Je suis passionné par les oubliés, par les fêlures des uns, par les âmes cassées, par l’intelligence artificielle. Je suis affamé de rencontres instinctives, attentif aux confidences des sous-traitants du livre qui écrivent sous le couvert de l’anonymat et de l’abandon des best-sellers. J’écris égoïstement et tant mieux si l’on aime mes livres, c’est la plus belle des récompenses. PWT
_Concernant, ‘Le Dandy de Gstaad’, vous adaptez en permanence son esprit et sa désinvolture qui en font un succès. Vos lecteurs le verraient bien sur grand écran…Mais aussi, sous la forme d’une cérémonie, comme vous l’aviez suggéré des années en arrière, où serait décerné ‘Le Dandy de Gstaad Award’ aux nominés de l’année qui se sont fait remarquer par leur film, leur livre, la mode, l’industrie, la politique, la banque, la gastronomie, la recherche médicale, la paix ‘Le Dandy de Gstaad Award’ est pour eux…
_Ce n’est pas une coïncidence si ceux qui aiment désobéir autant que moi vis-à-vis du système sont accrocs du ‘Dandy de Gstaad’ qui représente ; la paix, la liberté, l’équité, la diversité, l’amour, le luxe, la montagne, la Suisse, le Gstaad international…ceux qui le verraient bien en film et en cérémonie où serait remis ‘Le Dandy de Gstaad Award’. Une idée qui devient un entêtement avec le temps, les instances bernoises connaissent mon projet. PWT
_Vous avez toujours trouvé des sujets surprenant à romancer avec votre flair naturel.
_Savez-vous qu’avant la sortie du premier ‘Dandy de Gstaad’, il y eut d’autres romans qu’on se le dise et même des bandes dessinées... PWT
_Dans les interviews de ‘La Gazette de Gstaad’, revient souvent le mot débâcle dans vos trois pays de prédilection : En Suisse, la neutralité, le chaos bancaire et les espions partagent l’opinion ! En France et en Outre-Mer, la gestion de la seconde puissance maritime au monde questionne, alors que la Francophonie cartonne partout dans le monde ! Au Royaume-Uni, la vie se paralyse de grèves en raison du Brexit, alors que la Dordogne et Rhône-Alpes attirent toujours plus d’anglais vers l’exile ! L’Occident est en faillite, les licenciements se multiplient, la main d’œuvre devient rarissime. On voit se dévitaliser New York et Montréal à cause du travail à distance. L’Occident est en récession, inflation record, on consomme moins, on économise, on cherche à travailler autrement. Depuis la pandémie, plus rien n’est comme avant, le ralentissement économique s’amplifie, l’économie mondiale recule et devra se réinventer.
_Je n’en reviens pas que ça ait mis tout ce temps à se savoir du grand public ! En reflex, on se contente de faire bonne figure, d’être grognon dans un décor de ‘flop’ et de débâcle climatique, on dédramatise la réalité d’une crise financière à répétition, on remet égoïstement la tête sous le sable et clap de fin, on repart vers d’autres vacances… PWT
_On se nourrit du caractère éphémère de la vie et des nouveaux milliardaires qui poussent comme du chiendent, ceux qui se retrouvent dans vos thrillers, dans une réalité cynique qui intriguera et plaira.
_Mes héros sont des tricheurs qui fraudent en permanence pour se retrouver dans les endroits les plus chics de la terre, les fameux temples de la vie mondaine. Là, où les coffres forts sont pleins à craquer. Là, où l’on collectionne autant l’opulence, que les passeports et les riches héritiers. Là, où l’on a soif de reconnaissance. Là, où le blanchiment d’argent s’oublie vite. Là, où l’on ignore tout de ce monde en détresse à l’heure d’un drink sous les palmiers…PWT
_L’offensive peut commencer avec une série de thrillers inédits où l’intrigue est suivit de rebondissements savamment orchestrés dans ‘Le Dandy de Gstaad’ et les autres collections. On retrouve toute une palette de charlatans et d’arnaqueurs qu’ils soient ; diplomates, aristocrates, exilés fiscaux, hauts- fonctionnaires, magnats de la finance, faux héritiers, espions, tous se donnent du mal à transcender le stéréotype qui les poursuit, chacun, veut désespérément aller bien dans son jardin secret aux airs de prison dorée…
_Le matin, le héros met du temps à se préparer, prêt à jouer son rôle, comme si c’était le dernier, sous l’imposant vernis de terribles tensions se cachent... PWT
_’Le Dandy de Gstaad’ est en accord avec l’atmosphère ‘business is business’ que l’on peut ressentir dans ce monde de glamour et d’argent, où l’argent est un étalon de mesure, de force et de puissance, d’effervescence calculée, de cercles vicieux et de débordements, de pensées luxurieuses et gourmandes, d’aristocrates amoureux d’un mirage, de vengeances impitoyables dans les chalets, de paysans et boutiquiers enrichis trop vite, le titre de cette série colle parfaitement avec l’alchimie des lieux qui aime l’original pas la copie…
_J’essaie toujours de sortir du jeu et d’aller contre le consensus, d’être fidèle à mes valeurs et mes idées, même si cette liberté demande un certain courage, je n’ai pas le droit de décevoir, seulement de déroger aux règles ! PWT
_Bingo ! Vous êtes à l’image de vos vertueux ancêtres et de l’histoire de votre famille secrète et forteresse que l’on appelait sur les pistes ‘Dieu de Tonnerre ©’. On comprend pourquoi on vous plagie, vous êtes une véritable mine d’or, qui déboussole ceux qui sont en permanence à sec d’idée…
_Mes idées ne sont que des querelles de chapelles, des secondes suspendues, volées à l’histoire d’une élite magique que je transforme en jeux d’artifice et en inimitié particulière…PWT



Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Christopher French.
Il fallait que je rencontre celui dont on parle, celui qui s’est créé un profil qui ébranle la profession. Une pépite imprévisible qui fait débattre en long et en large, le métier qu’il dépoussière à sa manière, avec lui rien ne se passe comme d’habitude, normal, il détrône le sacro-saint copinage et ses clans qui nivellent tout vers le bas, pas étonnant que le moche fasse la loi. Vu de Paris, Montréal, Bruxelles, Patrick Walter Tonnerieux est aussi extravagant que flamboyant, stylé, smart, souverain, qui se plaît à brouiller les codes. Vu de Londres, New York, Dublin, il est le plus excentrique et survolté des romanciers francophones qui tient en haleine ses lecteurs d’une manière ‘Tonnerissime’©. Autant dire, un phénomène de société qui agace, démode et donne des coups de vieux aux ‘fonctionnaires’ du système qu’il irrite, énerve parce qu'il est visionnaire et perfectionniste ! Ce poète des temps modernes, stéréotype même du littéraire irréductible, au talent redoutable n’a de cesse d’affronter les dérives addictives et irrationnelles du système. Romancier aussi charmeur qu’intemporel que des millions de visiteurs suivent sur son site, aussi détenteur de la meilleure part du gâteau parmi les golden-boys et le Gotha…
_Votre carrière d’auteur est loin des étouffantes conventions de Saint-Germain-des-Près que vous avez fréquenté, vos lecteurs vous consomment sans modération, quand vous ébranlez et démodez les habitudes. On vous retrouve cette année avec une multitude de nouveautés, tout d’abord, avec deux thrillers dans la collection ‘Le Dandy de Gessenay’ et le ‘Le Dandy de Gesse’ ; ‘Cocktail sur la paille’ et ‘Duel cagoulé’.
_Soyons honnête, je n’ai eu aucun mal à trouver des ‘animaux’ graveleux et incultes, il me suffisait d’ouvrir les yeux et parler de copinage, quand tout n’est que mise en scène, omerta, complot et rivalité au village. PWT
_ Vous êtes paraît-il difficile à vous livrer ?
_Je reste timide et réservé, je n’aime pas les caméras que je considère comme un cirque particulièrement inefficace en fin de compte…PWT
_La timidité et la fragilité peuvent devenir à la fois arme et armure ?
_Tout au plus un camouflage salvateur en cas de naufrage littéraire. PWT
_Pourquoi écrivez-vous ?
_Depuis ma jeunesse, j’ai pris l’habitude de lire tout ce que je trouvais dans la bibliothèque familiale ; Freud, Balzac, Hemingway, Proust, London, Spinoza, Fitzgerald, Dickens… j’ai été contaminé. PWT
_Le Dandy de Gstaad est un succès…
_Je ne suis pas responsable de ce succès, c’est l’ambiance qu’il y avait au village à l’époque, que je m’amuse à décrire ! PWT
_Vous sentez-vous différent, depuis que ‘Le Dandy de Gstaad’ est devenu un mythe ?
_Non, c’est la presse qui en a fait un peu trop, on ne parlait que de lui, alors, que ce n’était qu’un petit livre parmi les autres, qui avait pour vocation de distraire et d’amuser à la montagne ou à la plage. PWT
_Quel est l’avis de l’auteur quand il se relit des années après ?
_Les premiers numéros sont amusants et rassemblent tout ce que j’ai connu avec le Club Alpin et la famille aux côtés des héros des sommets. PWT
_Ceux qui en faisait des tonnes sur les pistes avec les aristocrates flamboyants…
_Ceux-là mêmes qui appelaient Gstaad par son vrai nom historique ; Gessenay ou…Gesse ©’ pour les intimes, ce qui était beaucoup plus parisien et ‘moins commun’. PWT
_Puis, vous avez changé de cap, il vous fallait faire évoluer le Dandy dans des lieux et des ambiances autres que celle de Gstaad.
_Malgré les nouvelles façades un peu pompeuses, on est très loin aujourd’hui de l’âme du petit village d’avant, celui qui avait des façades simplettes. PWT
_Vous êtes un boulimique de l’écriture, vous écrivez vite, très vite, trop vite…
_C’est vrai, qu’écrire est un métier qui enivre par ses excès délicieusement charmants. PWT
_A vous lire, on dirait que c’est toujours le premier jet ?
_ Ce n’est qu’un artifice, une impression et beaucoup de travail. PWT
_Pourquoi ne passez-vous pas par un éditeur parisien de renom ?
_Le Dandy de Gstaad était considéré à l’époque comme un produit ‘exotique’, on avait du mal à prononcer Gstaad, ce n’était pas un titre vendeur. PWT
_Vous n’avez donc plus insisté envers Paris, vous en aviez marre. Ne faisant partie d’aucune diaspora ni de puissant clan pour vous imposer.
_Je n’avais aucune chance, j’ai dû m’imposer tout seul, et ça a marché. PWT
_Vous avez créé votre propre édition ; ‘Gstaad éditions’…
_Comme toujours sur un coup de tête sans écouter mon équipe, avec cependant quelques hésitations, et puis faire tout soit même, c’est jouissif. PWT
_La presse aimait le jeu de votre personnage, surtout au moment des dédicaces avec vos lecteurs, vous étiez un personnage hors du commun, vous étiez aérien.
_J’avais l’impression d’avoir pénétré les tréfonds de l’âme humaine avec légèreté et agressivité au fil des chapitres, j’avais reconstitué le village d’autrefois, celui que j’avais gravé dans le cœur, avec ma poésie, mon amour, mon humour, ma nostalgie et mon voyeurisme celui d’un jeune garçon face à cette atmosphère bizarre et ces personnages à double facettes…PWT
_Quand l’élégance était souvent spectaculaire et foisonnante de plus en plus impériale, alors que la paysannerie locale avançait dans un autre monde bercé par le jazz et les Rolls Royce, un village qui pourtant allait sombrer dans la facilité pour finir par en perdre son âme…
_Mon comportement était instinctif, absolument pas mesuré, du reste, j’en suis incapable, je suis moi, libre, sans crontrainte et je ne fais pas semblant d'être heureux, je le suis véritablement... PWT
_On copie vos livres, mais, votre équipe contre-attaque…
_Mes copieurs n’auront jamais cette lumière du village qui brille en moi qui est la plus inatteignable des monnaies d’échange. PWT
_Paris vous a fasciné, mais plus beaucoup maintenant.
_Paris, à mon avis manque de classe, c’est un théâtre où la pacotille règne, loin, du Paris où les élégantes parisiennes peuplaient les belles avenues, le chic ‘à la parisienne’ s’identifiait du premier coup d’œil et faisait la renommée de Paris dans le monde. La parisienne a voulu devenir populaire en s'affichant, paradant, se montrant sans être à l'image de la ‘parisienne chic’. Heureusement le Paris ‘extrêment parisien’ demeure avec ses détails haute couture, ses monuments, ses camaïeux de bleus sur les toits et les ponts, ce ‘bleu Paris’ délicat et élégant, c'est tout ça le subtil raffinement parisien. PWT
_Aujourd’hui, selon vous, la facilité domine.
_La parisienne chic va revenir, tout n’est qu’une question d’éducation. PWT
_Vous avez une passion, vous aimez écouter la vie des autres…
_Surtout, au moment où tout dérive. PWT
_Revenons à Paris, vous faites la part belle à la ville lumière dans une nouvelle collection intitulée : ‘Le Dandy de Paris’© face à la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, Notre-Dame, l’intrigue peut commencer...
_Paris sera pendant des semaines, la capitale du monde avec les Jeux Olympiques de Paris 2024, une opportunité indispensable pour tous les grands de ce monde d'honorer de leur présence la ville lumière. Véritable couverture médiatique suivie par des millards de spectateurs de par le monde, c'est la plus grosse production audiovisuelle jamais réalisée. Sans parler des cérémonies sur les plages de Normandie avec les alliés. PWT
_’Complot sur canapé’, ‘ C’est si bon, Paris ’, ‘Paris fait son show’. Quand la drogue dans les salons précieux coule comme de l’alcool, alors, les plaisirs faciles dans les nuits à n’en plus finir ont leurs conséquences qui s’affichent dans un chic très parisien, pendant que les affres de la ville lumière s’ignorent dans les hôtels Haussmannien, on triomphe avec talent, toujours avec réussite et privilège de se faire distinguer par le monde entier, une énième coupe de champagne à la main les yeux rivés sur les anneaux olympiques fixés sur la Tour Eiffel.
_Le parisianisme que je décris dans ‘Le Dandy de Paris’, est une réalité méprisante, un jeu voulu avec son accent haut perché que les provinciaux et étrangers adoptent instantanément pour se différencier du lot, un enfer de façades dominatrices et mesquines pour les non initié, un enfer à la fois secret, codé et gestuel, condescendant, hautain et élégant incarnant une société formatée aux honneurs, au luxe et à l’excellence qui ne lâchent quasiment aucune de ses lignes rouges au fil des siècles et des régimes, voilà pourquoi, je parle de Paris, capitale de la pensée, d’un strict point de vue helléniste… WT
_Dans le thriller ‘ L’espion de la paix’, (collection, Le Dandy de Paris) on bavarde des yeux avec l’ennemi, on fait comme si la nuit allait être belle, on cache son jeu, on ensorcelle l’ennemi à son piano dans son costume du Roi Neptune, qu’importe la faim et le froid qui tenaillent le dandy espion, il garde son tempérament de feu, ses musiques sont là, pour enivrer l’ennemi dans une impardonnable soûlerie, cette nuit sera celle de l’opération Neptune, celle du débarquement des alliés en Normandie…
_Arrive toujours la paix, de l’autre côté du mur ! PWT
_Au fil de vos livres, je découvre de fameux personnages qui paradent, que l’on dit, intouchables, indéboulonnables, au-dessus des lois, incapables de lâcher les plateaux télé, avec ce besoin viscéral de se retrouver devant les caméras tant pour leur compte en banque que pour leur standing, véritable rente à vie, merci, l’Etat ! Mais, n’est-ce pas pour noyer leur vie qui s’en va à vau l’eau avec les ans ? Voilà pourquoi, ils s’accaparent les médias une fois de plus avec leur copinage, depuis qu’ils se sont fait tirer une énième fois le visage, il faut bien montrer le résultat…
_On, les retrouve plein de haine et d’ironie en coulisses, bien qu’ils disent son contraire face caméra, c’est pathétique, mais, cette addiction d’être en pleine lumière est une façon de prouver qu’ils sont là, cette lumière demeure mystérieuse, celle qu’ils ne peuvent atteindre, c’est celle du mirage de leur vie ! PWT
_Pardonnez mon impolitesse, je voudrais connaître vos relations avec les médias ?
_J’ai tellement côtoyé le monde des médias, des stars du show-business que je sais parfaitement que tout se termine par des alliances en vase clos, aussi mesquines que déloyales. PWT
_Vous, qui avez reçu un cadre de vie assez caché et sévère en tant que frontalier avec la Suisse, vous n’étiez absolument pas influencé par cet état de fait.
_Ceci, reste leur affaire, si ces gens ont besoin de se faire enfermer dans un système pour survivre comme des ‘prisonniers éphémères’, c’est oublier un peu trop vite les réseaux sociaux et compagnie qui changent les règles du jeu. Pour être franc, tout cela, m’ennuie, j’aime trop ma liberté et mes lecteurs me suivent sur ce chemin…PWT
_Parlez-moi de la nouvelle fiction qui se trouve dans la collection ‘ Bleu Royal’ avec ‘Le Roy’, l’effet est ‘à l’Américaine’, vous avez l’art et la magie de l’illusion, on se croirait au Royaume de France aux côtés d'un certain Louis que l’on imagine déjà en film… L'histoire de ce jeune prince qui va profiter de l'effondrement de la République pour se faire proclamer Roy de France.
_Il y a l’entourage figé du Roy, et puis, il y a ce qui se révèle à voix blanche au sujet du séduisant jeune-homme sous les ors des salons parisiens. Une réalité agressive faite de scandales où les frasques jalonnent la vie du jeune-homme devenu Roy. Etait-ce de véritables histoires d’amour ou de simples incidents de parcours survenus à l’homme moderne qu’il est, sa déchéance l’effraie autant que les médias qui le poursuivent, ce qui pourrait le réconcilier avec son âme, lui, qui est le garant de l’unité spirituelle du Royaume. PWT
_Parlons de la fameuse pancarte, on ne peut enlever la paternité d’une œuvre, puisque vous avez le pouvoir de prouver les preuves de votre paternité. Sur votre site l’original et le plagiat ont figurés pendant des mois. Sous vos drapeaux, il y a ‘Le Dandy de Gstaad’, ‘La Gazette de Gstaad’, ‘Gstaad éditions’, ‘la pancarte’, sans parler des autres collections internationales, vous êtes à la tête d’un véritable empire…
_Voilà, d’où vient la jalousie ! PWT
_L’auteur d’une œuvre artistique jouit d’un droit de propriété en permanence, ainsi, qu’un droit de regard, votre équipe de spécialistes veille.
_Mon travail plait beaucoup, mais, c’est la fin du pillage organisé… PWT
_Bien résumé !
_C’est affaire vicieuse est à l’image de la tourmente que nous vivons entre mensonges, pièges, chaos, et profiteurs qui vivent de toutes sortes de providences tombées du ciel…PWT
_Journaliste talentueux, romancier au profil inédit, vous savez ébranler les habitudes avec vos superbes illustrations que l’on retrouve dans vos livres, dès la couverture, c’est l’éblouissement total, du reste vous êtes le seul romancier-illustrateur sur le marché…
_J’ai toujours une oreille qui traine, je ne lâche jamais le morceau, lorsque, je sens qu’il y a matière à écrire, je fonce, l’action peut démarrer dans un décor de brouillard épais sur l’économie et sa politique apocalyptique, où la panique règne de Wall Street à la City, tout bascule vers la névrose, les cyber-attaques se multiplient dans les lieux de pouvoirs, les pannes informatiques mondiales se répètent, la méfiance s’empare de l’Occident face à l’ennemi invisible, alors que l’intelligence artificielle s’apprête à anéantir l’espèce humaine. PWT
_On affirme tant de choses dans la presse, tout semble permis dans les médias tant la vulgarité que le non -respect qui font, recette et audimat...
_Il faudra se relever les manches, rééduquer la société que l’on étire vers le bas, le laid, le moche, le faux, le facile, revoir le droit régalien en gommant l’importance des statuts et autres privilèges comme le disait Adam Smith. PWT
_Pour la première fois vous dévoilez au public l’insigne du Club Alpin Français créé par votre père ainsi qu’une médaille en rapport avec ses activités de président de cette glorieuse institution internationale !
_Je suis de culture alpine, que je sois, côté Rhône ou côté Alpes, néanmoins la soierie et les montres coulent toujours dans mon sang, je me souviens de ces grands alpinistes qui débarquaient à la maison comme si de rien n’était. PWT
_Cette année, ‘La Gazette de Gstaad’ parle d’un couronnement au Danemark. Vous avez magistralement illustré S.M. le Roi Frederik X de Danemark qui a des origines paternelles françaises…
_J’ai voulu distinguer une fois encore ‘La Gazette de Gstaad’ par une illustration, une manière de ne plus être copié... PWT
_Il paraît que vous avez du nouveau au sujet du ‘Dandy de Gstaad Award’ que vous défendez bec et ongles depuis des années, un gala exceptionnel qui passionne les quatre Suisses…
_Je sais ce que je veux, il n’y a qu’à voir mes illustrations et mes écrits, ce gala doit être royal…PWT
_Votre avis, dans vos trois pays de prédilection, France, Suisse, Royaume Uni…
_Ce sont les paysans qui ont retenus toute mon attention tant en France, qu’en Suisse, qu’au Royaume Uni, les tracteurs ont déambulés de Paris à Berne et Londres…sans parler des faillites, des mouvements sociaux, des horreurs climatiques, des gouvernements dépassés par les événements qui devront se réinventer et s’adapter à notre ère nouvelle…PWT
_A mentionner, un annuel, la ‘Tribune Francophone’ qui parle de la bataille du français dans le monde, qui progresse d’une façon vertigineuse en développant une stratégie de modernisation sur les marchés internationaux.
_D’un point de vue global la ‘Tribune Francophone’ relate avec perfection la situation du français dans le monde, ce qui n’est pas sans ressemblance avec la situation de l’anglais sur certains continents. Le mandarin est devenu la première langue mondiale. Alors, que les deux langues internationales sœurs-ennemies sont à coude à coude, dès que l’on parle : luxe, gastronomie, hôtellerie, justice, recherche scientifique, mode, littérature, le français est largement en tête. C’est grâce à cette obstination que la Tribune Francophone a pour mission souveraine de réunir et innover en français. PWT
_Vous écrivez une partie de la nuit ; LE ROY. III…en exclusivité vous nous en dévoilez quelques phrases…
_ « Tout paraissait flotter entre rosiers du Japon et œnothères pour le souverain du Royaume de France et Territoires qu’il était aux yeux du monde. L’ambiance au château était résolument champêtre. Louis vivait sa vie loin du Palais, de Paris et de son épouse qui n’était à ses côtés que pour les soirées officielles. Il devenait comme tout le monde et finissait par avoir de simples théories sur la vie, étant incapable de vivre tranquillement quand le bonheur lui chatouillait les sens et la raison, alors les soirées se poursuivaient tard dans la nuit, dans un désordre bruyant où se mélangeait romantisme et tragédie dans un contexte économique effroyable quand son ministre des armées venait le sermonner l’air grave, mais un Roy, doit-il céder au chantage ? » © PWT


Paris - Versailles - Montréal par Patrick Walter Tonnerieux

Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Nancy Warris.
_Je vais vous présenter à ma façon la vie incroyable d’un romancier-illustrateur-journaliste qui pourrait se résumer par beaucoup de travail et nombreux déplacements à l’étranger. Héritier d’une lignée de soyeux, avec comme parrain le Grand Maître de la soierie lyonnaise, ses livres et ses créations nous enchantent. Bonjour Patrick Walter Tonnerieux, la Suisse a beaucoup de chance de vous avoir, vous êtes très prolifique, d'une légendaire discrétion, anti bling-bling par excellence et sous influence anglaise en permanence. Mais, on ne dialogue pas facilement avec vous, êtes-vous timide ?
_Je suis réservé…PWT
_Si je devais résumer votre personnage, il y aurait en tout premier l’écriture, l’illustration, la composition musicale, l’animation et la montagne qui sont autant d’enjeux de liberté et de pouvoir…
_Le milieu de l’art m’était connu et m’attirait depuis l’enfance tout comme celui des montagnes. Je vivais dans cette ambiance de soierie depuis toujours, là où les créations s’envolaient un peu partout dans le monde avec mon imagination... PWT
_Vous étiez le jeune-homme bien élevé que l’on remarquait dans les milieux courtisés de Paris à Lyon et Genève. Mais pour l’hyper actif, c’était du déjà vu, vous aviez besoin d’autres choses, en permanence sur les starting-blocks, vous multipliez les casquettes.
_De la fac de droit à l’école de journalisme et d’attaché de presse de Paris avec rencard obligatoire à Saint Germain des Près. Puis ce fut le Club Med en tant que GO, le Petit Conservatoire pour ‘caser’ mes chansons. Avec des animations de grands magasins parisiens et des quinzaines commerciales, des tournées de plages, des Arbres de Noël aux côtés de têtes connues du petit écran. Puis d’inévitables passages en rédaction dans des journaux parisiens et londoniens, sans oublier des passages radio et télé. PWT
_ Revenons à vos chansons que vous vouliez ‘caser ‘ lors de vos animations, mais, il vous est arrivé un sacré problème...
_ Alors que j’animais un spectacle dans un théâtre lyonnais où les premiers rangs étaient occupés par des personnalités dont le maire de Lyon. Le spectacle se déroulait fort bien, sauf que la fille qui devait chanter un ‘ Gône de Lyon ‘ était aphone. Il m’était impossible de compter sur elle, il fallait faire vite, le magicien allait finir son numéro. Je fis comme si de rien n’était, et arriva sur scène en interprétant ma chanson devant un parterre qui reprenait le refrain. Ce fut un succès que je n’attendais pas, le maire de Lyon, de l’époque Monsieur Michel Noir me félicita pour avoir composé un ‘ Gône de Lyon ‘ et me dit : ‘ Vous verrez ce titre va vous poursuivre toute votre vie, il est magique ‘ .
_Ce fut pour vous un moment inédit, puis très vite tout s’enchaîna avec des journées et des nuits passées au piano dans les studios aux côtés des plus grandes pointures de Paris à Londres et New York qui travaillaient vos musiques. Plus hyper actif que jamais, vous alliez jusqu’à multiplier vos créations illustrées ; affiches et pancartes pour les villes et les grands-magasins Européens, Américains et Japonais. Vous faisant obtenir un Award. Vous aviez approché le design automobile pour un carrossier outre-Alpin, là encore, un prix vous fut attribué. Vous débordiez d’imagination et de talent de Savile Row à Paris-haute-joaillerie où ce furent des séries de croquis et de créations. Puis encore, des timbres postaux, des expositions de vos tableaux. Un rythme de vie, au-delà des normes qui vous donnait une inspiration incroyable. Vous écriviez partout où vous vous trouviez, un coin de piano, dans le train ou l’avion pendant que les autres dormaient. Cette fougue créatrice inimaginable est toujours la même, elle vous habite en permanence, pas le temps d’avoir le temps©
_Après de nombreuses années, le romancier que j’étais devenu n’en finissait pas d’attirer les convoitises tant en France qu’en Suisse, les blocages allaient de la télé aux médias. PWT
_Il a fallu que l’auteur Suisse du ‘Dandy de Gstaad’, ce livre 100% Helvétique, finisse par déranger le landerneau !
_Vous savez, les confréries de copains jaloux et aigris, ça n’existent pas que dans les mauvaises séries télévisées ! On retrouve ce genre de personnages dans tous les milieux et pays, là, où les sociétés secrètes et autres diasporas puissantes s’imaginent être intouchables, au-dessus des lois, en faisant la pluie et le beau temps ! Puis, un beau jour, ô miracle, les têtes finissent par tomber les unes après les autres, fin du petit jeu qui fait tâche de Paris à Genève, tout devient un peu trop voyant. PWT
_Vous avez toujours eu des reproches de votre entourage sur votre manque de vigilance, en commençant par votre ‘Pancarte de Bienvenue’…
_Vous savez sur le coup, on est instinctif, on fait confiance, d’autant plus que le ‘Tout Gstaad©’ connaissait parfaitement mes créations ! Je disais toujours en début d’interview que j’étais le père du ‘Dandy de Gstaad’, de ‘La Gazette de Gstaad’, de ‘Gstaad éditions’, des ‘illustrations’ qui figurent dans mes livres dont la ‘Pancarte de Bienvenue’ ! Pourquoi, aurai-je douté des gens ? Alors que, j’étais sous la protection officielle d’un notaire de Gstaad qui savait tout sur mes créations, que j'ai rencontré à nouveau le 23 janvier 2024 à la cafétéria d'un supermarché de Gstaad, de la mairie de Saanen-Gstaad et d’un imprimeur de Gstaad qui possède toujours les masters de mes premiers livres, là où se trouve la pancarte ! J’étais rassuré, vraiment tranquillisé et sécurisé avec le Sceau Bernois du notaire qui figure toujours sur mes livres, illustrations, pancarte, interviews, créations ainsi que le tampon Communal qui protège toujours mes livres, créations, illustrations, pancarte. Je me disais contrat viendra, j’attendrai. J’étais à Gstaad entre-personnes honnêtes et civilisées… PWT
_Sauf qu’il a fallu qu’un employé de l’office de tourisme ignore le mot -contrat-.
_Mon copyright, représente ma ténacité et mon enthousiasme, à une époque où aucune pancarte ne figurait sur les routes. Mon copyright représente mon travail, celui d’un auteur avec son idée originale, son illustration, sa police de caractères, sa disposition visuelle ! Cela s’achète, avec contrat à l’appui comme la loi l’exige. On ne s’empare pas aussi facilement d’un droit d’auteur, on le paie. PWT
_On paie l’auteur en tenant compte du nombre d’années de présence sur les routes de la pancarte. L’auteur reste à vie -l’ayant droit- de sa création. Il faut prendre en compte le salissement de votre nom qui peut devenir une diffamation et une calomnie envers l’honneur de votre patronyme qui se voit souillé depuis des années par une contrefaçon placée illégalement sur les routes. Mettre en lumière le vol de votre copyright vous tenait à cœur. Vous qui avez souffert de cette omerta, de cette intimidation, de cette méchanceté, de ces réponses d’offices bernois aussi peu convaincantes. On dirait que cette affaire dérange tout le monde !
_Elle dérange et personne n’ose se mouiller et pour cause, c'est blanc-bonnet bonnet-blanc ! PWT
_Personne n’a jamais donné-le nom- de celui qui aurait fait la pancarte à votre place ? Il n’y a jamais eu d’enquête, ce qui est étrange ? On vous donnait la somme de 1000CHF qui veut dire bien des choses, mais que vient faire cette somme quand on a la conscience tranquille ? Somme que vous avez refusé, puisqu’elle ne tient pas compte du sallisement de votre nom, ni des années de présence sur les routes, ni de la contrefaçon de votre travail ! Puis, ce fut un rendez-vous avec votre notaire en janvier 2024 à la cafétéria d’un super marché de Gstaad, à 10H, alors qu’il est venu longtemps après…
_Un notaire qui vous fixe rendez-vous dans une cafétéria, c’est suspect ! Doit-on venir aujourd’hui accompagnés d’un avocat et d’un huissier pour parler à son notaire que l’on paie ? PWT
_Vous portiez un masque anti Covid, la pandémie n’était pas totalement effacée.
_Nombres de personnes se trouvaient dans la cafétéria, je portais un dufflecoat couleur chamois, repérable par les caméras et ma voiture était au parking face au super marché. PWT
_Quelle ne fut pas votre surprise, lorsque ce notaire vous demanda de changer de place…
_Ce notaire ne -voulait pas être vu- ! Mais, obligatoirement, il fut remarqué avec son long imperméable noir. D’où le changement subit de place jusqu’au fond de la salle, côté droit ! J’allais d’étonnement en étonnement, avec changement de ton de ce dernier ! Ses propos devenaient agressifs et nerveux vis-à-vis d’un client qui le paie ! C’était un tout autre personnage face à moi ! (voir photos section Copyright, site) PWT
_Revenons à l’office de tourisme puisque tout est lié, c’est un chapelet…
_J’avais envoyé un nombre de courriels à l’office. Je voulais mettre fin à ces années de ‘non contrat’ sur les routes concernant ma ‘Pancarte de Bienvenue’ ! Aucune réponse ne venait, sauf, une…un jour, me priant de prendre un avocat. Au lieu d’une conversation aimable à l’office. Et pourtant, j’avais interviewé nombre d’employés, dont, des directeurs, des années en arrière, pour ‘Le Dandy de Gstaad’-‘La Gazette de Gstaad’ leurs entretiens restent dans mes livres qui se trouvent archivés aux côtés de l’illustration de ma pancarte, devinez où ? Dans la bibliothèque de la Mairie de Saanen-Gstaad ! C’est le monde à l’envers, ces gens marchent sur la tête ! PWT
_Ils s’étaient donc, octroyés la ‘Pancarte de Bienvenue’, ce qui est une violation de votre droit d’auteur et de la loi qui vous protège. Un copyright est la possession à vie de l’auteur. S’emparer de son idée, de son illustration, de sa disposition en détournant le tout par une contrefaçon représente un salissement de votre nom ce qui est très lourd de conséquences. « Alors, que vous étiez sous protections notariales, communales et imprimeur, ceux qui n’ont rien fait pour vous défendre face à l'Office de Tourisme, et pourtant c'était leurs rôles, je tiens à le souligner ». Mais, c’était bien mal vous connaître, vous, qui êtes d’une honnêteté à faire pâlir tous les intimidateurs de la terre ! Ce qui est -votre bien- le reste à vie !
_Ces gens font semblant d’ignorer que des écrits sont-là qui attestent et approuvent de mon droit d’auteur en Suisse et partout ailleurs sur toutes mes créations qui sont protégées et défendues par qui de Droit, (livres, interviews, illustrations, Pancarte de Bienvenue). Le Sceau Bernois et Communal en attestent ainsi que des personnalités qui figurent dans mes livres. PWT
_C’était oublier un peu trop vite que la Présidente de la Confédération, ainsi qu’un ex-Président souhaitent qu’un consensus se fasse rapidement. Ce dossier est suivit par la Police et les Offices pour la protection du droit d’auteur ! Mais aussi, par des spécialistes de Paris à Bruxelles qui ont en charge le dossier ! C’était ignorer un peu trop vite qu’une personne de votre famille, ex Greffière au Tribunal de Grande Instance avait rencontrée -à plusieurs reprises- le notaire en son étude de Gstaad, les juristes de la mairie de Saanen-Gstaad et l’imprimeur de Gstaad, dans le contexte de vos créations pour Gstaad. C’était oublier que des attestations de juges cantonaux, de politiques, d'Ambassadeurs, des Maires tant en Suisse qu'à l'étranger sont là pour le prouver...Ces gens iront-ils jusqu’à prendre votre nom ? Parlez-nous de cette ‘Pancarte de Bienvenue’ d’un stricte point de vue artistique…
_C’est une histoire de famille. J’y tiens beaucoup, puisqu’à l’époque il n’y avait aucune pancarte sur les routes. Il fallait créer ce que j’appelle un visuel -logo-graffiti épuré-, très loin de mes créations d’affiches et pancartes sophistiquées pour Paris, Londres, Bruxelles, New York ! PWT
_C’est grâce à votre obstination et à votre acharnement qu’elle est là. Du reste, d’autres communes se sont inspirées de votre ‘style logo-graffiti’© ! Le château qui y figure ne ressemble à aucun autre château et pour cause, c’est une création qui est bourrée de pièges…
_Ce qui est très soyeux lyonnais : la tour sur le droite a une couronne en forme de W pour Walter, sur la gauche un P pour Patrick, avec un T pour Tonnerieux et j’en passe…Sur cette pancarte de Bienvenue, aucun détail, simplicité à l’extrême volontaire…Presqu’un tag, un graffiti facile, avec graphisme proche de l’écriture, pour un décryptage aisé en voiture, un ensemble dépouillé qui devient un logo, une carte de visite ! PWT
_On ne copie que l’intéressant, voilà pourquoi, vous flirtez avec les succès qui font automatiquement des envieux…Ce flirt vous a mené à des séries de plagiats et autres contrefaçons…
_J’ai le cuir épais, j’ai seulement de la pitié pour ces gens ! Se permettre de s’approprier ce qui ne leur appartient pas, vol bas, et donne une image catastrophique au village, ce n’est pas finaud, c’est nigaud ! Je veux que l’on respecte mes idées, mes écrits et mes illustrations, d’autant plus que tout était connu de tous, c’est du bêton juridiquement. PWT
_Ces gens ont abusés de votre extrême politesse, gentillesse et discrétion, ce qui démontre bien le piège que l’on vous a tendu.
_Je le redis et re-redis, j’étais sous la protection d’un notaire, d’une mairie et d’un imprimeur et de Paris, de quoi aurai-je eu peur ? PWT
_C’est le monde à l’envers, les écrits venant de qui de droit sont des témoignages puissants et infaillibles !
_Heureusement, mes lecteurs suivent cette affaire, ceux-là mêmes qui ont eu un véritable coup de foudre envers mes livres et mes créations ! PWT
_Bon d’accord, vous n’avez pas suivi le destin que vous proposait votre famille, c’était du lourd, genre soyeux, donc, inintéressant à vos yeux, avec toutes les tracasseries !
_Je voulais jongler avec la vie, ne pas dessiner uniquement des carrés de soie toute une vie, j’aimais tellement écrire, bouger, créer. PWT
_Néanmoins, vous êtes à cheval sur les principes, vous aimez la bonne éducation, vous détestez la vulgarité et la familiarité !
_Je n’aime pas les gens mal élevés, les menteurs, ceux qui se comportent mal, par exemple, les voleurs de mes créations, dans ce cas-là, je deviens un tsunami ! PWT
_Vous êtes quelqu’un d’incroyablement spirituel, vous ne perdez jamais votre enthousiasme, vous n’avez peur de rien. Est-ce à cause d’un membre de votre famille qui était médium en société, un don, peu banal, transmis ?
_Transmis, je ne sais pas ? Une chose est certaine, je vois de suite à qui j’ai à faire, malgré l’enveloppe et le bavardage, malgré les sourires et la politesse, malgré les minauderies à n’en plus finir, malgré le décor que l’on m’impose. A Gstaad, je sentais quelque chose d’étrange, voilà, pourquoi figure des pièges dans mon illustration de pancarte, qui sont des garde-fous et des preuves ! PWT
_Vous n’êtes pas du genre à sortir un livre tous les cinq ans, vous êtes trop hyper actif ! Toujours là, pour récolter les fameuses interviews pour ‘La Gazette de Gstaad’ qui s’impose par son élégance et son obstination. Vous faites partie de ceux qui peuvent dire, moi aussi, j’y étais…et de ce fait, même la radio était venue vous chercher…
_Quelle histoire, pour eux, j’avais une voix qui était reconnaissable immédiatement au micro, ce qui est un plus, dans le métier, ma photogénie et mon sourire faisaient aussi l’affaire, double surprise ! Mais, m’imaginer passer des heures au micro pour un chèque, ça ne collait pas avec moi ! J’étouffais déjà, de me retrouver dans un studio parisien à répéter les mêmes choses au quotidien. PWT
_Après ça, tout le monde vous est tombé dessus, vous aviez refusé un bon poste à Paris, bien payé.
_J’étais tellement attaché, au monde du roman qui est synonyme de fête, de joie et de liberté, que le reste pouvait couler ! PWT
_Du ‘Dandy de Paris’ au ‘Dandy de Gstaad’ en passant par vos autres collections et BD. C’est là, où tout devient possible pour celui qui sait lire entre les lignes, c’est du sur-mesure !
_En cette période nébuleuse, s’évader n’est pas un luxe, c’est abolir les distances, en lisant les interviews des personnalités qui figurent dans ‘La Gazette de Gstaad’ ! PWT
_Vous avez une mémoire incroyable, vous vous souvenez de tout, du moindre détail, vous avez la chance de pouvoir croquer sur le vif, vous observez beaucoup. D’où vient ce faible pour les missions impossibles ?
_De l’immense et exorbitante chance d’avoir reçu une éducation solide et exceptionnelle aussi aimante qu’hors-norme, incroyable de rebondissements où les fameux trois R ; rigueur, respect, résilience, brillaient au quotidien ! Ce qui m’a fait engranger au fil du temps un merveilleux capital sympathie de la part de mes lecteurs. PWT
_Il ne faudrait pas oublier vos précieux carnets de notes et vos piles de manuscrits qui dormaient dans vos tiroirs, ceux qui vous ont servis à sortir cette avalanche de nouveautés, soutient précieux que vous aviez engrangé afin de maintenir cette cadence qui vous est indispensable.
_J’ai toujours un carnet de notes sur moi, la diversité m’intéresse. On la voit au Jardin du Luxembourg comme à Soho la nuit, les styles de vie les plus opposés se confondent et les conversations s’enchainent, ce qui déclenche en moi, l’inspiration. PWT
_Ecrire est un sentiment d’extrême liberté et de plaisir intense qui vous fait conserver toute la magie du roman, voilà, pourquoi, j’ai envie de m’entretenir encore plus librement avec vous maintenant.
_Partant, j’adore la liberté figurez-vous…PWT
_ Vous êtes le père de l’iconique ‘Dandy de Gstaad’ et d’autres collections, ça tout le monde le sait parfaitement. ‘Le Dandy de Gstaad’ est un roman pas comme les autres, reconnaissable d’emblée grâce à sa couverture où figure un fameux mannequin de tailleur portant smoking, clin d’œil extravagant au monde de la soierie lyonnaise ! Il fallait oser et vous l’avez fait, ça colle parfaitement à Gstaad ! Une référence, un mythe, un must plagié sans vergogne par le show business parisien, tant les personnages, que leurs situations d’exilés fiscaux au chalet. Gain de temps et d’argent fort intéressant qui rapporte gros en droits d’auteur…
_Les personnages du ‘Dandy de Gstaad’ sont des aristocrates originaux et extravagants, de nobles exilés fiscaux à Gstaad d’une simplicité sublime qui appelaient le village par son véritable nom historique Gessenay ou Gesse en prenant l’air précieux et unique, comme pour dérouter encore plus les ‘pics-bœufs’©. PWT
_On va jusqu’à plagier, vos lieux et vos histoires au chalet et pourtant, tous figurent dans ‘Le Dandy de Gstaad’ n°1 de 2008 ! Dans ce contexte de violation de droit d’auteur, n’oublions-pas, que le droit d’auteur est à vie et se paie…
_Quand, j’ai sorti mon premier ‘Dandy de Gstaad’, je voulais décrire le passé de ‘mon’ village aux lecteurs ! Mais, quelle ne fut pas ma surprise, il y avait une file impressionnante de personnalités mondialement connues qui venaient vers moi, que je découvrais au moment de dédicacer, mes mains tremblaient, j’essayais de me calmer, mais en vain. Je ne pouvais m’empêcher de ressentir à la fois, une certaine angoisse et une fierté. PWT
_Pour ne pas dire un certain malaise parfois. Vous étiez devenu en quelques minutes, un personnage de foire sous les lumières, à lire tout haut certains passages de vos chapitres…
_Des passages qui m’étaient parus si naturel avant, ceux qui devenaient un véritable calvaire théâtral ! PWT
_Ce calvaire-là, faisait mouche, vous cartonniez par votre charisme et sans le vouloir par votre originalité d’écrivain décalé-chic face aux lecteurs qui adoraient encore plus votre manière d’écrire, ceux, qui vous priaient de poursuivre la saga !
_C’était un moment inoubliable, j’avais réussi à m’imposer envers le Gotha et le Landerneau, comme certains me le soufflaient. PWT
_Mais, une question se posait à vous, où était passé le village d’avant avec sa poésie et son glamour, ses bonnes manières et son respect, ses véritables stars et leurs paparazzis ?
_C’est pourquoi, je me suis efforcé de retrouver l’âme du village au fil des chapitres. Tout ce qui est mystique m’intéresse, j’y ai mélangé les méchants, les gnangnans à la montagne et les milliardaires odieux. PWT
_Aujourd’hui, les hommes d’affaires ne portent ni chaussettes, ni se rasent et portent le chignon. Les princesses n’ont qu’une moitié de sang bleu et ne ressemblent plus qu’à des starlettes sans pays. Qu’est devenu ce monde ultra fermé qui entourait votre famille avec le Club Alpin et la très haute aristocratie en mal de vivre avec leurs histoires d’amour illégitime qui barbaient tout le chalet !
_Je n’aime pas racasser le passé, je vais de l’avant, je fonce, tel est mon caractère, mais, je suis un visionnaire, je savais qu’un autre monde impitoyable nous attendait au virage, celui de l’IA qui ne date pas d’hier. PWT
_C’était dur pour vous de résister, sans repenser à ces années de paix et de bonheur, où tout le monde savait tout, sur tout le monde.
_Inversion des rôles et contrastes saisissent en permanence ! Vendeuses se prenant pour des clientes, paysans jouant aux seigneurs ! Entre avant, et maintenant, le populaire détruit tout sur son passage. En comparaison, avec ce que j’ai connu où tout n’était que ouate et respect dans un petit village qui n’en faisait pas des tonnes pour séduire, celui qui n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Il me fallait faire revivre tous ces gens finement éduqués qui appartenaient au passé des chalets, ceux qui ne cherchaient à faire de peine à personne. PWT
_Votre famille était très aimé ce sont des choses que vous n’oubliez pas.
_Les amis de ma famille m’ont laissés des souvenirs incroyables sans tournoyer dans les airs en jetant des éclairs pour se faire remarquer, ceux-là mêmes qui fixaient à mes parents des rendez-vous ski en plein milieu de semaine rien que pour être entre nous. PWT
_Vous ne pouvez pas réduire cette ambiance à une simple coïncidence au chalet, à mon avis, c’était plus que le fruit du hasard, ces aristocrates et autres vrais nobles qui entouraient et adoraient votre famille !
_C’était un signe, je suis d’accord avec vous, je devais prendre de la graine sur eux, car ils avaient ce petit truc en plus, ils étaient libres comme l’air, la réalité valait mieux que les rêves, la vie était pleine de surprises, c’était une fête permanente et qu’importe les tracas seul l’amusement comptait…PWT
_Des personnages souvent lunatiques qui feignaient ignorer le jeune garçon que vous étiez…
_C’est une preuve qu’il existe dans ce monde des choses qui ne s’expliquent pas facilement, comme l’élégance, la culture, le luxe pour le luxe, la gentillesse, la politesse, l’humour, l’art de vivre autrement et qui dérange et rend envieux les autres…PWT
_Il doit y avoir une autre raison à part l’amour des montagnes et des ballades en ski en famille aux côtés d’aristocrates et autres gaillards du Club Alpin charpentés tels des Dieux qui se retrouvaient partout du Nord au Sud des Alpes, du reste, vous les décrivez avec tellement de bienveillance dans vos livres.
_Je représentais ce petit bonheur qu’ils n’auraient jamais, c’est ce que je lisais dans leurs yeux ! PWT
_Le tout était au chalet dans une ambiance qui se voulait insouciante et discrète, là, où d’interminables soirées se passaient à écouter les exploits de la journée aux côtés de belles sophistiquées en tailleurs griffés. Loin de la combinaison-fuseau de l’après-midi. C’était le même uniforme pour toutes ces dames. Serre-têtes en velours dans les cheveux, rang de perles sur carré de soie du faubourg, mocassins étriers et jambes en Z. Exit les talons aiguilles trop vulgaires. Ces dames faisaient partie de l’après-ski et prenaient la pause avec délicatesse un verre de Grand Champagne à la main et une cigarette Américaine dans l’autre avec au petit doigt une chevalière armoriée.
_Elles ne devaient pas divorcer avant un certain laps d’années ! M’avait dit la cuisinière en me servant mon Ovomaltine matinal…PWT
_Vous aviez pour eux, un certain ressenti…
_Parce que, je voyais tout et entendais tout, en mettant ça, sous le tapis de l’enfance ! PWT
_L’ambiance était à la fois simple et mondaine au chalet, introuvable à notre époque, ce n’était ni nouveaux riches, ni oisifs flamboyants, ni châtelains dépravés, ni mondaines vulgaires aux aguets, ayant sur elles, la liste des aristocrates les plus fortunés…
_Ce n’était pas qu’un simple hasard que m’offrait ma famille sur un plateau doré, mais un clin d’œil sur la vie digne, une leçon de classe...PWT
_Une énorme source d’inspiration, surtout quand on vous donnait la permission de vous assoir au volant d’une luxueuse limousine ou d’une sportive anglaise…
_Vous n’imaginez-pas ce que je pouvais ressentir ! C’était comme ça que ça se passait dans le monde des grands séducteurs, qui ne s’attachaient à rien, qui butinaient seulement entre eux. PWT
_Pour le jeune garçon élevé dans une logique rigoureuse qui a plus de devoirs que de droits, tel l’exige ‘L’esprit des Soyeux Lyonnais’©, où tout doit être d’une cohérence implacable, sans l’ombre d’une dissonance, toujours irréprochable, humble et sous la protection de Dieu !
_J’admets que ces gens me divertissaient beaucoup. PWT
_‘Le Dandy de Gstaad’ se place au sommet du plagiat du roman haut de gamme se voulant chic !
_Mais c’est raté…où est cette originalité mondaine à la fois somptueuse et voluptueuse que j’ai connue ? Ce vécu où les grands alpinistes, les aristocrates exilés fiscaux discrets et les nobles membres du club alpin se mélangeaient avec ferveur au moment d’un drink ! PWT
_Il n’y a que celui qui a vécu cette ambiance si ouatée au chalet, capable d’écrire ce ressenti avec âme et sensibilité avec cet humour grinçant qui est votre patte artistique.
_Mes copieurs devraient avoir beaucoup plus de distance, on n’est pas dans un bistrot dans mes livres, on est dans un monde velouté, satiné, soyeux ! Il faut avoir une éducation raffinée et de l’esprit pour oser me contourner…PWT
_Avant de terminer cette interview, petit tour dans vos trois pays de prédilection ; France, Suisse, Angleterre, avec vos moments les plus insolites…
_France, Suisse, Grande-Bretagne ont les mêmes problèmes de sociétés, de concurrences, de faillites, de tarifs douaniers, de catastrophes économiques et de consommation en berne ! Le laisser-aller, se retrouve en politique où la cravate n'est plus de mise, dans la police, la barbe et les tatouages sont un manque de respect vis-à-vis de l'uniforme. Immense point, néanmoins, pour la France qui est plus que jamais, le centre névralgique et stratégique de l’Europe Occidentale, grâce aux autoroutes larges et bien entretenues, aux TGV avec ses connections avec l'Angleterre, le Benelux etc., aux plus de 200 lignes aériennes internationales, aux domaines portuaires et Ultramarins qui s'étendent sur les 5 continents. La France est la première puissance au monde en eaux profondes. La Grande Bretagne et la Suisse ont des autoroutes précaires, étroites ainsi qu’un réseau routier mal entretenu, les nids de poules sont fréquents sans compter qu'il n'y a aucune connection TGV : Genève-Sion ni Genève-Saint-Gall, également aucune liaison TGV Londres-Edimbourg et Londres-Inverness, c'est le fiasco dans les deux cas. PWT
_Concernant, vos moments insolites ?
_En France, c’est un préfet qui me demanda un jour, de lui écrire un discours qui le barbait, puis ce fut d’autres à Paris ! En Suisse, ce fut en Valais, où l'on me fit porter l’uniforme de douanier le jour de mon anniversaire, le temps d'une photo, au sommet d’un col. De retour au village, ce fut le président de la Confédération qui me salua aux côtés de gradés de l’armée, ils dégustaient une fondue arrosée de vin blanc et de génépi ! En Grande-Bretagne ce fut une rencontre insolite et extraordinaire avec un joaillier de Londres mondialement connu qui me demanda de lui créer une collection de broches et de bagues néo-victoriennes, pour le lendemain, bingo mon travail cartonna…PWT
_Parlons de vos nouveaux livres, mais, avant, je voudrais que vous me résumiez le livre qui figure dans la ‘Collection -Village Avenue-‘ ‘Deux Québécoises sur une plage anglaise en 1987 © IV’…
_Avant de le faire, je tiens à préciser que c’est une histoire vraie, dont je ne voulais pas parler…PWT
_Serait-ce la star ? Ou son sosie ? Deviez-vous, vous rabâcher au fil des ans ! Sur la couverture du livre, vous avez voulu mettre une photo d’époque, vous aviez ce pull-over anglais sur la plage…
_Je ne savais plus, j’étais dans une totale confusion et pourtant je garde dans mon cœur gravé ; leurs visages. PWT
_Une rencontre sincère et charmante qui vous donne l’œil humide…
_‘Deux Québécoises sur une plage anglaise en 1987 © IV’. Londres 1987, Je m’éloignais de la rédaction pour un plein iodé. Sur la plage, au loin deux silhouettes s’avançaient vers moi. Une mère et sa fille aux longs cheveux bouclés parlaient français que j’invitais à se joindre à ma ballade. La mère se distançait, la fille rêvait d’être chanteuse à l’instant que nos mains et nos lèvres s’unissaient, puis sa mère s’écria, demain on s’envole pour Montréal. En rejoignant l’Austin, une pluie torrentielle fit fondre leur adresse dans ma poche. Le temps passa sur Londres et sur moi, alors que j’écrivais pour le journal, je vis un soir, à la télé chanter la fille de la plage…PWT
Les autres nouveautés sont : ‘Le Dandy de Paris’ (Café Elysée) V, ‘Le Dandy de Paris’ (Vue sur le Palais de la Conciergerie) VI. Dans la collection -Dandy International- ‘Le Dandy de Montréal’ (Le fils rebelle du Québec) VII. Le Dandy de Québec (Très Chère Souveraineté) VIII, Le Dandy de New York’ (La Liberté venue de France) IX, ‘Le Dandy de la Nouvelle-Orléans’ (Renaissance Louisianaise) X. ‘Le Dandy de Saint Barth’ (Cocktail turquoise) XI, ‘Le Dandy de Saint Pierre et Miquelon’ XII (Et si l’archipel devenait le Hong- Kong d’Amérique du Nord !).
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Dans ‘La Gazette de Gstaad’, c’est -Guillaume le Conquérant- qui est à l’honneur, celui qui fut -Duc de Normandie- et -Roi d’Angleterre-. Voilà pourquoi règne dans la langue anglaise plus de la moitié de mots et expressions en français. Sans parler des traces normandes ultra profondes dans la société anglaise. Le Roi fit construire la Tour de Londres bâtie en pierres de Caen (Normandie). Il réorganise l’armée, la justice, le parlement, d’où la devise Anglo-Normande ’Honi soit qui mal y pense’.
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Avec naturellement la suite de la série, ‘Le Roy’ n° III.
A bientôt cher Patrick Walter Tonnerieux
! Dans ces affaires concernant votre droit d'Auteur au sujet de votre 'Pancarte de Bienvenue', les acteurs devront payer ce qui de droit vous revient. De l'office, au notaire, en passant par la mairie qui n'ont de cesse de se contredire par leurs écrits. Ce qui a un coût. De même que votre imprimeur qui se prend pour votre éditeur sur internet, ce qui représente une sévère dérogation. Tout comme ce membre du show-business qui plagie vos personnages, vos lieux au châlet et leurs situations qui sont dans le premier 'Dandy de Gstaad' de 2008. Tous dervont rendre des comptes, la justice fera loi et vous dédommagera comme il se doit dans tous les cas. Votre droit d'auteur fera foi, loi, et preuves.
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Protection
Juridique |
Le Dandy de Gstaad © et La Gazette de Gstaad ©
2 publications annuelles dans un même livre. Premier Média Francophone International du Saanenland
Dandy International © et Square Collection ©
Village Avenue Collection ©
et William Lyonils ©
sont des labels du groupe Gstaad éditions © Gelm éditions ©.
Amazing productions ©.
Les romans et illustrations de Patrick Walter Tonnerieux sont sous la protection juridique internationale
de "la Société des Gens de Lettres". Paris - France.
selon la convention de Berne - Suisse.
Bleu Royal Editions © - "Dandy Grandeur" Collection © -
Tribune francophone Editions - "Dandy de Paris" Editions
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