ROMANCIER

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Le Dandy de Gstaad I

Tout, ici, va donner l’impression de retrouver de l’oxygène au groupe de copains du Club Alpin. Ça commence par une visite guidée par l’étudiant prolongé que je suis! Puis, tout va finir en eau de boudin dans un Gstaad décalé, en accord et désaccord constant. A cause de l’écrivain de l’ombre, personne ne pourra plus venir à Gstaad comme avant!





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Le Dandy de Gstaad II

« Le Safran du Wildhorn » est le conflit entre le naturel et le sophistiqué. C’est là où tout bascule dans notre société décadente parce que c’est indécent de porter la normalité à bout de bras…C’est rasoir ! Le cerveau se surestime, et l’on devient vite source de névroses…C’est sinistre ! Et puis zut ! Si l’on s’enivre et l’on se booste les neurones grâce à Gstaad…c’est notre problème et c’est tant mieux…on aura au moins la paix de tirer le bilan que l’on veut et de s’inventer des petits bonheurs rien que pour nous !



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Le Dandy de Gstaad III

Il y a des choses que l’on ne voit pas à Gstaad. Le plafond de verre que l’auteur brise et fait voler en éclats. Point d’orgue, un village « undercover » avec de vraies interviews mêlées à la fiction romancée du mythe de Gstaad, entouré par l’éclat adamantin de ses montagnes.



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Le Dandy de Gstaad IV

Gstaad en 1920 donnait une impression de fragilité et d’infinie liberté. Enivrant de couleurs et de défis où rien ne devait être oublié ! Ma préférence allait vers les héros, à la modernité brûlante que je soupçonnais devenir sinistre.




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Le Dandy de Gstaad V

SOSIE ROYAL… Un professeur de français à Cambridge, un quarantenaire célibataire plein d’ambition, en vacances à Gstaad, tombera sur une intrigue mi-fiel mi-raisin tracé au cordeau, en plein Pays de Saanen ! C’est alors qu’il sera nez-à-nez avec le sosie de Sa Gracieuse Majesté…Comédie teintée d’humour, satire de nos hypocrisies, ce roman inattentu révèle un prodigieux écrivain. DP




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Le Dandy de Gstaad VI

En 1912, Gstaad était un village à plusieurs étages où se consumait le désenchantement dans des rivières de champagne enfiévrées. Au sous-sol y vivaient les paysans et tout en haut les aristocrates anglais…Pas étonnant alors, qu’un secret se cache derrière l’orgueil d’une nurse d’Howevar Castle…








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Le Dandy de Gstaad VII

"Le pari du Dix Downing Street" ... On ne fait jamais de grand pari sans hypothèse audacieuse dans la haute société britannique où tout s’emmêle à plaisir dans une égalité illusoire, celle qui mènera les personnages à Gstaad pour une ultime affaire !







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Le Dandy de Gstaad VIII

"L'héritier de Montréal ; le très excellent Valentin ! "
Une rencontre peut devenir un évènement, surtout si c'est à Gstaad avec une star, mais voilà, c'est ignorer un peu facilement l'entourage fin et sournois qui veille sur elle...








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Le Dandy de Gstaad IX

« Minuit à Gstaad »
Spencer est un jeune prince qui passe l’été à Lauenen dans le chalet de la maîtresse de son père situé non loin de Gstaad. Il va tout faire comme lui jusqu’à éprouver une attirance envers une partenaire plus âgée qui le conduira tel un oiseau migrateur à la Nouvelle-Orléans...








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Le Dandy de Gstaad X

'Le Dandy de la Maison-Blanche’ : Joe Coolwin est le nouveau Président des Etats-Unis d’Amérique celui qui veut défier le ciel et concurrencer les étoiles, celui dont tout le monde parle ; l’homme le plus puissant de la planète ! Mais, en réalité c’est Louis, un sosie à l’intelligence artificielle qui va jouer son rôle !












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Le Dandy de Gstaad XI

Divin Paris.
Le Comte Louis de Cartigny a des zones d'ombre qui tracassent la Comtesse douairière, si bien qu'elle va mettre en action un plan machiavélique qui conduira son fils au Palais de l'Elysée.








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Le Dandy de Gstaad XII

’Le masque des turbulences’ :
En 2020, l’avant crise à Gstaad était une période d’égoïsme illimitée, d’insouciance et d’ambition, pour la société d’amis beaux, riches et brillants. L’après crise, ne sera que désillusion et horreur dans une économie aussi fragile qu’un château de cartes








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Le Dandy de Gstaad XIII

LE DANDY DE GSTAAD XIII. ‘Loin du Cervin’. La réalisatrice de films Nina Sholzberg est hébergée dans le chalet d’une amie à Zermatt, là, où elle passe son temps à fumer des joins et boire du whisky en fixant d’un air absent le Cervin au soleil couchant. Elle est en pleine dégringolade sa vie est un cul-de-sac. Jusqu’au jour, où on lui apporte ‘Le Dandy de Gstaad’, après l’avoir lu, elle tombe folle dingue de ce livre, si bien, qu’elle décide d’en plagier les personnages et les lieux, pour son prochain film. Un gain de temps et d’argent fort appréciable. Hélas, tout va s’écrouler lors de la Première à New York, les médias vont préférer l’original à la copie, Nina est accusée de plagiat et de violation du droit d’auteur Suisse.








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Le Dandy de Gstaad XIV

LE DANDY DE GSTAAD XIV. ‘La culture du secret’. Dame Lilibet Clarks arrive à Gstaad, son ami, le riche héritier Stuart Renders des automobiles du même nom, a disparu après avoir reçu des lettres de menaces dans son chalet, suite à sa prise de position lors d’un dîner. Lilibet Clarks que Scotland Yard considère comme la grande détective et avec l’aide de la police bernoise sera prête à explorer bien des pistes, pour cela, elle va débuter son enquête vers les luxueux chalets, là, où se cache une société secrète aux réseaux d’influences remplis de complots.








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Le Dandy de Gstaad XV

LE DANDY DE GSTAAD XV. ‘Le quatrième pouvoir’. Adam Beaulieu, l’auteur Suisse du roman à succès, ‘A huis clos’ se voit interdit de passage sur une chaîne de télévision régionale. Une fois encore et quel que soit le pays où il se trouve, la culture du silence qu’exerce le quatrième pouvoir lui fait barrage, pourquoi ? Qui sont ces bouffons qui le bloquent et qui profitent des faveurs sous le manteau ? La justice va s’emparer de l’affaire sanctionnée par la loi qui est une altération frauduleuse et manipulatrice de la vérité de nature à causer préjudice à l’auteur. Quelle sera la réaction des représentants du quatrième pouvoir face aux juges ?








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Le Dandy de Gstaad XVI

LE DANDY DE GSTAAD. XVI. ‘Maudit Paris’. Hugh Gagnon est un romancier Canadien qui rame, acculé de dettes, sa dernière chance, il va la tenter à Paris, dans une brasserie chic de Saint-Germain-des-Prés. Le soir du Nouvel An à quelques minutes des douze coups de minuit, le miracle se produit, il fait la connaissance de Victoire Leclerc, une descendante d’éditeurs qui a fait fortune dans le livre d’exception. Elle a un coup de cœur pour son roman ‘Maudit Paris’ qu’elle veut éditer et lui fait des promesses mirobolantes, déjà, les photographes attendent Hugh pour un shooting photos, mais, la gloire sera éphémère...








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Le Dandy de Gstaad XVII

LE DANDY DE GSTAAD XVII. ‘La luciole du 1er Août’ » Jour de fête national Suisse, Lulia Rufatti retraitée désargentée, déguste en solitaire le petit pain du 1er Août, dans un sordide appartement à Lugano, où quelques vieux lampions pendent aux fenêtres. C’est une perdante, vouée à l’échec dès sa naissance, qui est poursuivie par ses erreurs. Soudain, on sonne à sa porte, c’est une napolitaine qui vient pour la colocation séduite par la petite annonce de cette italo-tessinoise. Mais voilà, qu’une proposition inattendue de Carla Brunili va chambouler la retraitée, elle lui demande protection et couverture de ses actes et ses écrits moyennant des liasses de billets, comment résister à ce cadeau tombé du ciel ? D'autant plus, que passé la frontière, l'argent n'a pas d'odeur...








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Le Dandy de Gstaad XVIII

LE DANDY DE GSTAAD XVIII. ‘Le gentleman de Gstaad’. Max Holz subit la pénurie énergétique dans sa boutique, mais aussi la pénurie de main-d’œuvre, alors que les touristes les plus glamour vont venir en masse fêter Noël. Fou de rage, il se demande, où sont passés ces gens qui ont disparu du jour au lendemain des circuits ? Ont-ils été aspirés par des ovnis ? La solution viendra d’un Consul à l’allure incertaine, Eudes Venken qui lui ouvrira les portes d’une main-d’œuvre du monde, en contrepartie, le boutiquier devra être membre d’une société secrète très en déclin depuis que les réseaux sociaux ont mis le grappin dessus…








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Le Dandy de Gstaad XIX

LE DANDY DE GSTAAD XIX. ‘Howevar Abbey’. Le Comte James Cromwell est le seul héritier mâle, que l’on surnomme ‘Le Dandy écrivain’. A Gstaad, en cet été 1950, qu’il passe au chalet, là où, ses frasques font scandales à cause d’un entourage à l’éducation d’élite qui méprise autant que lui l’argent. Le Comte est un monstre d’égoïsme qui fume l’opium, en compagnie de jeunes orgueilleux. Mais, un télégramme va l’anéantir, une partie des terrains bordant ‘Howevar Abbey’ va être cédé pour payer les taxes ; James décide alors, de vendre son image aux magazines britanniques pour payer ses dettes...








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Le Dandy de Gstaad XX

LE DANDY DE GSTAAD XX. ‘Palaces & Paradis fiscaux’. Fuyant la fournaise de Montréal, Gloire se réfugie à Gstaad pour tourner la page à des années de divorce avec Samuel Cartier, celui qui finira Président du Québec. Gloire fait la connaissance d’une extravagante parisienne ; Apolline de Pergielle, en villégiature dans le même hôtel, là, où s’enchaînent les mondanités et les amants. Mais, les deux femmes vont vite avoir l’impression d’avoir la tête bourrée de trucs sans importance, ainsi, vont elles, se retrouver dans l’autre Gstaad fait d’ambiguïtés, d’intouchables exilés fiscaux, et d’hommes politiques charriant leurs casseroles de problèmes…








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Le Dandy de Gstaad XXI

LE DANDY DE GSTAAD XXI. ‘L’âme de Gstaad’. Holly Parker est une icône, une star des années 60, celle qui affichait son éternelle beauté devant les caméras d’Hollywood. Aujourd’hui, entre gloire et déclin, Holly marche seule dans Gstaad, alors qu’un beau gosse la croise, c’est Jim Keller. Soudain, la vieille dame l’interpelle, Jim l’écoute par politesse, quand éclate un orage torrentiel, trempés, ils se réfugient à la chapelle. Avant de disparaître la dame lui demande de faire la promesse suivante : « de retrouver l’âme de Gstaad, comme quand les stars, les princes, les charpentiers, les paparazzis, les paysans se côtoyaient au zinc »…








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Le Dandy de Gstaad XXII

LE DANDY DE GSTAAD. XXII. ‘US 000’. Julia Moraz ex animatrice de télévision est coupable d’avoir frauduleusement valorisé nombre de ses prestations commerciales, afin d’obtenir des bénéfices économiques selon le juge, et d’en avoir sous-estimé d’autres auprès du fisc. Sous l’épais maquillage, c’est le chaos, Julia marche sur le Pont du Mont Blanc, prête-à-sauter dans les eaux glaciales du Rhône, quand soudain deux bras énergiques l’y empêchèrent, son sauveur est Roy Smith, professeur à Genève qui va l’attirer vers l’inconnu, celui des ‘paradise papers’, ‘panama papers’ et ‘off shore leaks’. Julia va découvrir que Roy est un agent du FBI, matricule : US 000…








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Le Dandy de Gstaad XXIII

LE DANDY DE GSTAAD. XXIII. ‘Un riche preppy’. Tom Mc Hills jeune américain diplômé : Harvard et Princeton, débarque à Londres en plein hiver, mais, au moment de prendre son taxi, un groupe de gentlemen d’Oxford en frac, se précipite vers lui dans une totale confusion, le prenant pour un des leurs, avec sa blondeur et ses bonnes manières, si bien, qu’il va échouer dans un manoir à côtoyer tout un monde très anglais ; des cadets de grandes familles ruinées, des snobs mondains aux critiques véhémentes sur les Etats-Unis, et des princesses célibataires le teint diaphane. Telle une fête de famille où l’on est entre soi, quand la soirée se termine parmi l’argenterie de parade et les candélabres allumés…








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Le Dandy de Gstaad XXIIII

LE DANDY DE GSTAAD XXIIII. ‘Minuit sur Park Avenue’. Somptueux cocktail en cette fête d’Halloween sur Fifth Avenue chez la Comtesse Dorimène de Saint-Vincent, descendante d’une famille de Saint-Pierre et Miquelon qui a fait fortune, grâce au trafic d’alcools lors de la prohibition. Baptiste son neveu complote dans Central Park avec un puissant magnat de la presse new yorkaise, au sujet des tableaux de ses parents, d’une valeur inestimable cachés chez sa tante. Il fera irruption dans le grand salon en déclenchant les rires des prospères américains. La Comtesse révélera que son neveu a des dons de médium qui l’agitent depuis son séjour sur l’archipel Français d’Amérique du Nord….








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Le Dandy de Gstaad XXV

LE DANDY DE GSTAAD. XXV. ‘La dame de fer Suisse’. En épousant le banquier Pierre Tissot, Ursula Kunz d’origine paysanne, éprit de politique, entre enfin, dans le clan de l’élite : un chalet cossu à Gstaad avec le standing et l’apparat qui en découle, loin de la ferme et des vaches. Très vite, elle sera élue à la tête du premier parti politique Suisse entièrement féminin, elle siègera à Berne sous la Coupole du Palais Fédéral. Mais, une affaire va faire scandale et viendra éclabousser la Dame de fer qui remet en cause avec désinvolture la neutralité Suisse, les réactions de ses opposants fusent et souhaitent son départ, c’est l’humiliation totale…








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Le Dandy de Gstaad XXVI

LE DANDY DE GSTAAD. XXVI. 'Psychose en mer du Nord'. Alexander Kelling à bord de son voilier "le Sylt" discute avec les touristes de la haute saison qu'il promène d'île en île, dont deux "golden boys" de Boston qui jonglent avec les milliards, qu'il avait rencontré la veille lors d'une party à Seedüne; Ronnie Parker et Larry Sander, quand soudain, les américains s'affalent devant lui, alors qu'ils dévoilaient leur OPA à Shangai. Alexander est désormais le seul témoin et la cible potentielle du meurtrier qui se cache parmi les tourristes et l'équipage.








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Le Dandy de Gstaad’ XXVII

Le Dandy de Gstaad’ XXVII ‘La Perle Noire du Mississipi’.©. Le marquis Axel de Villerville est un Dandy ruiné, sans château, qui vit à Gstaad au crochet des autres. Un héritier endetté et irresponsable. Un comportement qui irrite sa famille qui organisera une soirée où la haine sera en héritage, on lui présentera une jolie Louisianaise. On jubile, le plan éblouissant a marché, les noces de rêves à peine célébrées, le couple poursuivra Mardi Gras à Gstaad. Bonie Breaux est radieuse aux bras du marquis. Afro-acadienne, multimilliardaire à 13 ans, reine du Gospel, du blues, de la Soul, du jazz, devenue marquise en la Cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans un jour de Mardi Gras. Cependant, le show-business de New York à Vegas fera tout pour récupérer ‘sa mise’. L’entourage du marquis aurait-il reniflé trop vite la bonne affaire ?








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Le Dandy de Gstaad XXVIII

Le Dandy de Gstaad XXVIII. ‘L’espion de Genève’. © Lewis Perry aux origines américano-chinoises, connu sous Chan Yixian est un espion redoutable de Genève à Gstaad. Si le hasard avait été du côté des services de la CIA, un simple ras-le-bol aurait tranché le différend qui les oppose à Chan Yixian, qui veut fuir la Suisse pour Shanghai la ville de ses aïeux. C’est sans compter les ordres de la CIA qui lui impose d’aller traquer les listés des panama-papers, la finance de l’ombre et l’offshore. Sa mission consiste à infiltrer les habitués du système hors du sol américain, en se faisant passer pour un beau et riche Dandy chinois…








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Le Dandy de Gstaad XXVIIII

Le Dandy de Gstaad XXVIIII. ‘L’homme de paille’©. Travaillant à Edinbourg pour une banque internationale, John Cockfield est renvoyé pour cause de doublon. Furieux, il quitte l’Ecosse pour Gstaad, là où l’argent appel l’argent. John est confronté à des rencontres houleuses avant l’apprivoisement avec son voisinage, fort intéressé par ce doublon en kilt, à tel point, qu’il va mettre au jour une machination diabolique. John Cockfield deviendra un Dandy flamboyant, moitié homme de paille que rien ne décourage, ni la dissimulation de capitaux, ni les structures opaques, ni les rendez-vous au Glacier du Pillon, ni ceux avec les billionaires de l’île d’Indian Creek…








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LLe Dandy de Gstaad XXX

Le Dandy de Gstaad XXX. ‘Dîner Royal’. Tom Thomson petit-fils d’éditeur newyorkais dirige à Londres une revue de mode masculine qui s’en va à vau-l’eau, son unique héritage. Il cherche désespérément le bon coup pour s’en tirer, il faut que l’on parle de lui. Il réussira à se faire inviter lors d’un dîner royal où le gratin sera-là. Le Dandy de la vie nocturne se fera remarquer par une élégance extrêmement raffinée voire folklorique, loin du smoking traditionnel, élitiste et snob. L’amoureux de la vie nocturne qui carbure au whisky et aux drogues, fera la une, dans la presse qui ira jusqu’à dévoiler la face cachée de ce grand rouquin aigrit et sans talent, viril et smart, en divulguant les photos intimes de l’éditeur à Gstaad dans l’un de ces paradis de la vie nocturne…








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LE DANDY DE GSTAAD. XXXI

LE DANDY DE GSTAAD. XXXI. ‘Une Dynastie de Soyeux Lyonnais’©. 1960, Lors d’un dîner aux chandelles dans un somptueux manoir entouré d’un parc verdoyant sur les hauts de Lyon. Le Comte De Teyrieux, un Dandy toujours très digne, patron de la soierie lyonnaise se trouve en grande difficulté financière dans son propre établissement. Qu’importe les caprices de la mode, un De Teyrieux ne sera jamais déclassé par une faillite, la dynastie gardera la tête haute, et ira même jusqu’à inconduire tout parisien de passage aux Monts d’Or. Mais, combien de temps le Comte De Teyrieux pourrait-il tenir face à la concurrence asiatique ?








Couverture XXXII

LE DANDY DE GSTAAD. XXXII

LE DANDY DE GSTAAD. XXXII. ‘Une Lignée d’Horloger-Joaillier Genevois’©. 1970, Lors du Corso annuel, les familles d’horlogers genevois font un arrêt bien mérité, presque impulsif, faussement enjoué au bord du Léman, on fume, on prend la pause avec des airs de Dandy en regardant passer les chars lourdement décorés de fleurs. Mais, les temps sont durs pour la haute horlogerie-joaillerie ‘Favre-Genève’ créateur de montres ultra fines destinées aux fortunés. Ce n’est pas le moment de se lancer des controverses, la mode a toujours raison, place aux montres mastoc. L’affaire est en danger, un périple bien éprouvant qui sera un défi de taille, attend ces Huguenots venus de France pour installer leur empire à Genève…




















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• LE DANDY D’OXFORD. ‘Démoniaque vengeance’. L’événement que les étudiants attendent est la remise des diplômes suivit d’un bal, où chaque étudiant en frac, défile accompagné d’une élégante en robe longue. Evans Whaley n’a rien de ridicule aux côtés de Holly Loyds dont l’héritage colossal est un enjeu suffisant pour la courtiser, sauf que ses amis la trouvent aussi hideuse que bécasse ! La vengeance d’Evans Whaley se fera au manoir, le temps d’une soirée arrosée de champagne doublé d’une bonne dose d’arsenic…


• LE DANDY DE CAMBRIDGE. ‘Le crime du clergyman’. Sur le bureau de Peter Smithfield, une lettre se trouve mystérieusement là ! Elle vient de Canterbury. Des impressions fulgurantes s’en suivent alors que son voisin de chambre doit rejoindre d’autres étudiants dans l’un de ces pubs qui pullulent à Cambridge ! Mais, cette lettre porte la signature du clergyman Andrew Stewart. Il y avait eu entre eux, une sorte de parfaite amitié qui s’était transformée en une féroce et dangereuse haine…



Dans la même collection : La Dandy de Londres - Le Dandy de Paddington - Le Dandy de Piccadilly - Le Dandy de May-Fair - Le Dandy de Hyde Park - Le Dandy de Notting Hill - Le Dandy de Saint-Tropez - Le Dandy de Saint-Barth - Le Dandy de Sylt - Le Dandy de Saint-Moritz - Le Dandy d'Hollywood - Le Dandy d'Appenzell - Le Dandy de Genève - Le Dandy de Quèbec - Le Dandy de Louisiane - Le Dandy de Montrèal - Le Dandy de Lafayette - Le Dandy du Mont-Tremblant - Le Dandy de Salzbourg - Le Dandy de Neuilly-sur-Seine - le Dandy de Deauville - Le Dandy de Munich - Le Dandy de Bad-Tolz - Le Dandy d'Innsbruck - Le Dandy de Sterzing - Le Dandy de Luxembourg - Le Dandy de Bruxelles - Le Dandy de Vienne - Le Dandy de Lyon - Le Dandy de Chamonix - Le Dandy de Cortina d'Ampezzo - Le Dandy de Fifth Avenue - Le Dandy de Central Park - Le Dandy de Martha's Vineyard - Le Dandy des Hamptons...




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• MERCI, VOTRE MAJESTÉ. Imaginez ! L'Angleterre des années 1950, si lointaine, si pittoresque, avec la jeune Élisabeth qui n'était pas déstinée à devenir reine d'Angleterre. Une image bon enfant et rassurante que viendra lézarder souvent l'histoire. Un chemin foisonnant, digne et respectueux des traditions, nous montrant que la Reine d'Angleterre a usé de tous les styles au fil du temps et entremêlé en virtuose des milliers de voyages et rencontres diplomatiques, pour graver à jamais l'histoire de son pays bien aimé.


• LE CENTIÈME. Ayant vent du succès de ses romans, Peter Teley quitte Londres et décide d'aller séjourner en Sicile, pour écrire son centième roman, déjà sur le bateau, il est impatient de se remettre à écrire, avec l'envie de s'assimiler à ce pays inconnu où il a tout à gagner d'une passion qui deviendra avec le temps excessive. Quelques mois après, Peter regagne Londres manuscrit sous le bras, par une journée pluvieuse presque ordinaire, il se prend à réfléchir, à rêver d'un destin différent en fixant les eaux troubles de la Tamise...






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• ‘LE DANDY DES ALPES’. © I. ‘Terreur en cabane’. La montagne, Pierre Quiraz la connait comme sa poche, à la fois, guide et patron des sommets, héritier d’une famille de cristalliers. Il dicte les règles et les faits respecter à ses clients alpinistes du Mont-Blanc au Cervin. En cabane va s’installer un rapport de force entre le maître des lieux et les citadins, au moment, où l’équipe sabre le champagne pour fêter joyeusement l’événement, des tensions dramatiques mèneront à des confrontations vertigineuses deux têtes brûlées secouées par la fatigue et les exploits…


• Le DANDY des ALPAGES. © II. ‘Le prête plume’. François Duchaine écrit, allongé sur l’herbe face aux montagnes bernoises, loin de Montréal où la vivacité déborde jour et nuit. A cette heure-là, il mangeait avec sa tribu la poutine ‘Chez Pierre’ rue Sainte-Catherine. Soudain, se planta devant-lui, l’actuel propriétaire de l’alpage ; Martin Louvier en personne, le plus célèbre des romanciers. François ne l’avait pas reconnu tant son visage donnait l’impression d’être en cire. Alors, qu’il parlait de son best-seller, l’air satisfait d’un petit commerçant qui s’était attribué grâce à de nébuleuses tractations éditoriales la paternité de l’œuvre d’un anonyme qui avait tenté sa chance…



• ‘BEARSKIN’©. III. ‘L’écuyer de Buckingham’. Être en permanence photographié par les touristes, et parader en tunique rouge et bonnet à poil d’ours sur la tête, fut le passé de ‘Foot Guards’ de Jim Mak Tills ex-grenadier devenu écuyer qui veut quitter son régiment pour vivre loin, sur un atoll du Pacifique. Mais, le rêve s’achève, David est happé par la gigantesque machine militaire anglaise. A nouveau, il se retrouve devant Buckingham Palace avec son charme et son allure qui en font un phénomène viral. Pourtant, il est dans le creux de la vague depuis son divorce. Alors, qu’une femme lui glisse un mot. C’est Betty Easton de la BBC qui l’invite à Clovelly au bord de la mer. Betty va lui confier qu’elle est en danger depuis qu’elle a découvert qu’un ancien gradé de la Royal Navy est un espion…



• Mister Hare.© IV. ‘Le freeholder’. L’événement majeur pour William Berklay est Ascot auquel la famille royale vient assister en se rendant en calèche. Ce grand aristocrate qui a privilège sur de nombreux quartiers huppés de Londres, en tant que seul héritier voit sa vie bouleverser, à cause d’une élégante américaine au chapeau extravagant aux bras d’un détective privé portant chapeau melon, qui prétend que Catherine est sa cousine, celle qui devait manger le pudding imbibé de poison au château de Blacksands…



• ‘Whisky et vieille dentelle’. V. La canicule plonge Québec dans une léthargie infernale. Pierre Sauvageon accepte l’invitation de sa tante, reconnue pour être aussi tyrannique que riche. Dans sa résidence d’été de Blakeney dans le Norfolk, l’atmosphère rime avec cottage, campagne, balade en mer. C’est dans ce havre de paix qu’elle convoque la famille au grand complet, pour qui, elle n’a aucune affection, sinon du mépris. Pierre est là, selon ses vœux, au moment de modifier le testament et de procéder à certaines différences dans l’attribution des biens, un certain clergyman William Wherwell son confident, est soudain envahit de prémonitions mystiques…



• ‘ L’intriguante de la Promenade ‘. VI. Ursula von der Kiefer était assise en terrasse sur la Promenade, elle s’entretenait avec d’autres élégantes qui carburaient de Paris à New York au whisky et aux cigarettes, celles qui ne s’attachaient à aucun homme, celles qui se faisaient désirer à vie, celles que l’on prenait pour des espionnes, quand elles avaient des paroles qui ne tenaient plus qu’à une litanie d’expressions que personne n’avait jamais entendu auparavant, tant côté Welsh que Bourbine…





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• ‘ Le Gône de Lyon et la Rosace des Secrets ‘. I . William Lyonils est un petit gône à peine sorti de son cocon protecteur, entre Rhône et Saône, qu’il dévalait déjà les traboules envoûtantes du Moyen Age à la Renaissance du Vieux Lyon secret et mystérieux. Au fil du temps, entouré d’autres adolescents désoeuvrés, il s’aperçût qu’il détenait un extraordinaire pouvoir de magicien avec ses yeux d’invisibilité rayonnante, au moment d’entrer dans la cathédrale Saint Jean , William fut le seul à percevoir que deux étranges créatures étaient prisonnières de la Rosace des Secrets...


• ‘ Le Gône de Genève et le Monstre du Léman. ‘ II. Le lac de Genève et son monde aquatique fantastique était le lieu de prédilection du Gône qui grandit prématurément selon les dires et qui fût dans l’obligation de prendre un comportement d’adulte dont l’influence ira accaparer son groupe d’amis qui évolue dans un monde normal. Alors que William perçoit des choses que les autres ne voient pas, dont le fameux Monstre du Léman ; ‘Aklamanus ‘, ainsi que l’horloger des Aiguilles Flottantes qui planent au dessus de Genève quand sonne minuit...



• ‘ Le Gône de la Röstigraben et les Fantômes de Gstaad ‘ . III. William Lyonils marchait rue du village en quête de retrouver l’âme de Gstaad, entouré d’amis aussi infidèles que rebelles, qui ne se doutaient pas des pouvoirs magiques de William, qui était capable d’être à la fois dans trois lieux différents, il était apte de faire réapparaître les fantômes des célèbrités du village, grâce à son étrange pierre bleue qui pouvait transformer les méchants en oeuvres d’art...



• ‘ Le Gône des Marais et le Serment des Trolls du Glacier du Rhône.’ IV. William Lyonils grâce au Roi ‘Rhônladen’, le Roi des Trolls peut désormais soulever l’immense épée enchantée des Trolls par le biais du serment qu’il a fait et la potion magique qu’il a bu d’un seul coup. Mais William se voit dépourvu de ses pouvoirs de magicien, tout en engraissant de plusieurs livres en quelques minutes. Sa chevelure désormais pousse si vite que toutes sortes de mousses et arbustes y viennent prendre racines, sa bande d’amis doit agir pour cela elle narguera les Trolls jusqu’à ce qu’ils se fâchent et éclatent de rage au sommet de leur glacier où dans les profondeurs de leurs marécages...




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Illustrateur

(Gstaad, Mode, Noël, Intérieur, Bijoux...)

Après avoir écrit pour les autres et illustré pour des agences de publicité (Lyon, Paris, Neuilly, Londres, Monaco, Bruxelles, Luxembourg, Colmar, Mulhouse, Allemagne, USA, Japon…). Aussi... auteur-compositeur de nombreuses chansons et fondateur de Gstaad - éditions, de La Gazette de Gstaad, ect...le Dandy écrivain… comme on le surnomme à Gstaad se devait de lancer sa propre collection intitulée :
- Le Dandy de Gstaad….
Patrick Walter Tonnerieux nous fait partager ses coups de cœur pour le Pays de Saanen dans ses romans et nous dévoile un Gstaad d’exception dans sa gazette, tout ça dans un même livre…Il fallait oser ! Patrick Walter Tonnerieux publie annuellement un roman qui va peser dans les sacs à dos. Il s’est lancé depuis des années dans un nouveau genre : le petit livre sympa qui n’a qu’une prétention distraire à la montagne !





































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Une des plus belles histoires : celle du Dandy de Gstaad de Patrick Walter Tonnerieux… qui change chaque année de visage et devient d’un coup de baguette magique l’événement littéraire par excellence. Mais par quel miracle le Dandy de Gstaad a-t-il acquis ses lettres de noblesses ? Est-ce à cause du ciel lumineux de Gstaad, de sa lumière changeante, de ses montagnes complices, de ses histoires infinies, ou tout simplement de ses pâturages qui encanaillent tout juste ce qu’il faut à l’heure de passer aux choses sérieuses quand les glaçons ont fondus alors vient le hasard des mots que l’on apprivoise au bout de quelques gorgées. L’auteur déploie une grande érudition, un art exquis de mauvaise foi et une insolence piquée de drôlerie…
Dyna B.


Et ça marche, ça cartonne, ça fonctionne si bien qu’il a ajouté une gazette avec des interviews du genre pointu et efficace sur la vie des personnalités et non des moindres ! VIP, Prince, Star, politique, paysan… Tout le monde y passe ! Comment Patrick Walter Tonnerieux en est-il arrivé là ? C’est une histoire qui ne date pas d’hier…, ses liens avec Gstaad forcent l’admiration. La lecture de ses romans dont la mise en scène est d’une telle caricature que son œuvre devient parfois déchirante et satirique, sur nos hypocrisies les plus cachées… La montée à l’alpage est un moment de grâce mêlée à la désespérance de saltimbanques qui portent redingote, cheveu dans le cou et font partie du « swing » de ses romans. Un style efficace et redoutable qui plonge le lecteur dans un univers fantastique et théâtral, où le tape-à-l’œil devient vite saugrenu…. Glorieux comme les blancs sommets, Patrick Walter Tonnerieux se révèle un écrivain impitoyable, moins sage qu’une image mais qui en écrit de belles sur un Gstaad taillé à sa mesure. A mentionner :
Ses illustrations accentuent l’exclusivité de son œuvre… illustrations qui ont de la « patte ».
R.L.M.



Gstaad Editions
Postlagernd, 3780 Gstaad, SUISSE






Dans le Dandy de Gstaad VI, Patrick Walter Tonnerieux nous plonge en Ecosse, dans les années 1912 avec son ‘côté Shakespearean tragedy’ qui lui sied à merveille. Il nous dévoile l’histoire réelle d’une nurse gstaadoise venue tenter sa chance outre-Manche. Une nurse comme vous ne pouviez même pas soupçonner, où il sera question d’un héritage à dépoussiérer, sans interdire quelques transgressions aux codes dans une famille d’arsitocrates ! Shocking mais incontournable une fois de plus ! Les illustrations de PWT sont toujours une merveille, un must pour un écrivain. Dak Peart


Quand le glamour et la démesure calculée à l’anglaise rencontrent une nurse venue du Pays de Saanen, le résultat est forcément enflammé…Quelle femme n’a pas rêvé un jour d’être à la place d’une nurse dans une famille d’arstocrates écossais, surtout si le maître des lieux porte le kilt ? Avec finesse et sensibilité, Patrick Walter Tonnerieux devient aussi informel que formel dans le Dandy de Gstaad VI. Un coup de cœur bien écrit so chic, very PWT, le succès ne va pas se faire attendre. A souligner les magnifiques illustrations de l’auteur qui ont ‘de la patte’…Dyane B.


Le dernier Dandy de Gstaad VI, celui que j’ai préféré, un brin hypersensible, trublion et amusant qui donne un sens à la vie de personnages désespérés qui se cherchaient jusque-là et que Patrick Walter Tonnerieux décrit d’une plume maîtrisée et sûre, tout en essayant de percer un mystère. J’ai aimé ce livre qui dépeint à merveille l’esprit contestataire d’une nurse dans les années 1912 : drôle de nurse embarquée dans une famille d’aristocrates écossais : le résultat est forcément passionnant ! Magistral ! Habitude bien jolie que mettre des illustrations dans un roman signé du même auteur ! RLM


Le Dandy de Gstaad VI, nous dévoile une histoire vieille comme le monde d’un amour impossible : celle d’une nurse suisse avec le maître des lieux, celle de deux mondes, alors que des rumeurs concernant le maître circulent dans les salons mondains. Une histoire romantique écrite avec talent par Patrick Walter Tonnerieux qui se consume avec éclat dans une Ecosse flamboyante des années 1912 au milieu d’aristocrates fascinants et dandys. Le pire de tout c’est que cette nurse apporte une passionnante sympathie à l’histoire, ce qui pour cette ‘demoiselle’ est une situation des plus dangereuses…Il y a tant d’idées de scénarios ici qu’il serait dommage que cette nurse ‘incroyable’ ne se fonde pas un jour dans un film suisse…Une merveille bien écrite à la sensibilité très british, très PWT ! Avec le roman, il y de superbes illustrations du même auteur…JS


Fresh, witty and incredible this Dandy of Gstaad VI from Patrick Walter Tonnerieux, written with the irony flourish and insight that this Heidi Alpen and her rule so richly deserve. Can you imagine more ? Very PWT style. It’s delicious… A High.


The fantastic story of demoiselle Heidi Alpen discovers a love in Scotland… Great and beautifull roman this ‘Dandy of Gstaad VI’. Pryce.


A lucid and provocative exploration of demoiselle Heidi Alpen…( Dandy of Gstaad VI ) starting place for readers who are curious about his approach but do not know where to begin the love story in Scotland or in Switzerland ? J enjoyed it. J Williams.


Patrick Walter Tonnerieux superbly illustrated roman, set in a story, to the must mysterious nanny of all time; demoiselle ‘Heidi Alpen’( Dandy of Gstaad VI ) A nanny so much fascinating. I was very impressed with this new book ! Alan K.


Eine junge Frau, Heidi Alpen diese aussergewöhnliche nany in einem schottischen Abenteuer eingebettet. Lesen dringend. Johann Bräufels.


Das geheimnisvollste aller Zeiten Kindermüdchen, Hausmädchen Heidi Alpen ein ganz besonderes nany kam Gstaad. Ein Meisterwerkder Fiction. Ottho W.


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PATRICK WALTER TONNERIEUX à quelques minutes de dédicacer…

Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Dyane B.

Patrick Walter Tonnerieux était à dix minutes de dédicacer ses livres, et ce, grâce à la complicité des commerçants, des hôteliers et autres amis du Saanenland. L’auteur du Dandy de Gstaad semblait prêt à embrasser un futur où tout était possible...

_ Comment vous êtes-vous préparé Patrick ?

_ En ne faisant rien de spécial, j’ai écouté les villageois et même les paysans…du coup, je me sens en accord avec moi ! Non, je rigole…je panique ! PWT

_ C’est terrifiant et excitant de dédicacer à Gstaad, devant des stars, des princes ou des politiques en vacances ?

_ J’ai tout de suite adoré dédicacer, moi qui venait des ténèbres, parler avec mes lecteurs, je trouvais qu’ils avaient du charme, de l’humour et même parfois du désespoir à la fin, comme quand on a le cœur brisé au moment de se quitter ! C’est très paradoxal, mais j’avais envie de rester avec eux plus longtemps…PWT

_ Le Dandy de Gstaad fait parler, bientôt une place au sein des publications romandes ?

_ C’est parfait, si ce petit livre fait parler, j’accepte toutes les propositions, sans pour cela dramatiser certains aspects du Dandy de Gstaad qui se moque des convenances ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad, c’est vous ?

_ Oui, à certains moments… et si je réfléchis bien, la trame du Dandy de Gstaad est identique à ma vie. D’un côté, j’ai traversé la jungle de Paris, de Londres et d’ailleurs pour me retrouver avec douceur et politesse, de l’autre côté des Alpes avec des gens richissimes, ou des héros épris de liberté, ceux qui changent l’histoire. PWT

_ Vous avez changé ?

_ Pas question de changer, je trimballe mon caractère qui m’a toujours trouvé des sujets surprenants à raconter ! Je suis passionné par les gens qui sont déplacés, par le contraste des vies, par le contre-courant des autres, par les énergies sans limites, par les expériences sans affection, par les psychologiquement diagnostiqués schizophrènes ! Les dialogues, les scènes deviennent vite une réalité pour l’observateur que je suis…J’ai toujours suivi mon propre chemin artistique, comme si de rien n’était, sans m’occuper des modes ; ‘ce dernier fiasco’... PWT

_ Vous étiez l’enfant terrible ?

_ Très certainement…tout gamin, je passais mon temps à écrire dans mon coin, à observer les gens mine de rien, en buvant mon Ovomaltine, alors que ma famille parlait du Cervin, avec naturellement leurs amis du Club alpin. Je fixais surtout ceux qui passaient leurs vacances à Gstaad et qui jouaient un véritable rôle…J’étais à Hollywood ! PWT

_ Gstaad aujourd’hui ?

_ C’est un gros village, mais pas une ville à la montagne, ça m’agace ! Gstaad, c’est la Promenade…ce long ruban de velours que j’aime en terrasse ou sur un banc, j’y prends beaucoup de notes, les gens m’inspirent et parfois même je les croque sur le vif. Certains semblent heureux, d’autres semblent damnés, entre eux une rivalité grandit ; ils s’accusent mutuellement par des sourires d’éternels adolescents, puis noient ensuite leurs désillusions dans l’alcool. PWT

_ Gstaad avant ?

_ C’était un autre monde, je dois reconnaître que je l’aimais beaucoup, Gstaad était traversé par la rue du village, les voitures étaient garées des deux côtés et masquaient souvent les vitrines simplettes, là où il n’était pas question de regarder les gens sans aucun savoir-vivre ou de tenter un baisemain au beau milieu de la rue…c’était en permanence une délicieuse transgression aux codes. On allait du boulanger au fleuriste en se faisant parfois klaxonner le plus bruyamment par un Dandy au volant de sa Ferrari qui vous saluait gentiment. L’héritage du village, c’est son âme qu’il nous reste aujourd’hui à défendre…PWT

_ Les Anglais et les paysans du Saanenland jouent de grands rôles dans vos romans qui se passent souvent dans les années 1900…

_ Ils ont été les ‘découvreurs’ de Gstaad…c’est très intéressant pour moi, de les décrire avec leur humour qui n’est jamais déplacé, sans la moindre condescendance et puis, en ce temps, il n’y avait pas internet, pas de courriels, on rigolait simplement et le climat était plus respirable, enfin, je crois... PWT




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Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Dak Peart

_ Vous idolâtrez Gstaad dans vos livres ?

_ J’y mets beaucoup de romantisme en tout cas… car adolescent, il y avait un monde incroyable dans les chalets qui m’avait fait fantasmer, à cause de son contexte dramaturgique…PWT

_ Vous êtes amoureux d’un fantasme ?

_ Et pourquoi pas…le passé a toujours été fascinant pour moi…et ça, c’est bon, nous qui vivons dans un univers dénué de sens ! PWT

_ Gstaad est votre antidote ?

_ Il y restera aussi longtemps que je traficoterai la vérité qui aussitôt s’évapore, face au vide existentiel, face au vernis d’une civilisation dépourvue…PWT

_ Vous parlez souvent d'un certain passé ?

_ Exact, ça m’arrange d’en parler dans mes livres, j’y revois égoïstement les moments les plus cool que j’ai passés aux côtés des plus belles filles. Je dois vous dire, en toute franchise, à chaque fois, que je débarque au village…crac…tout me revient avec presque une forme d’éblouissement potentiel…PWT

_ Le village selon vous ?

_ C’est un casting permanent en terrasse où l’on peut imaginer à loisir le pourrissement de notre société décadente… où se faire voir, fait partie du tableau…où certains snobs perdent la tête en marchant sur la Promenade tels des somnambules depuis qu’ils ont des cous de dindons…PWT

_ Redoutez-vous toujours aller au restaurant ?

_ Toujours…c’est pour moi, un lieu de travail et d’observation, c’est purement restrictif…difficile d’associer plaisir de la table et ‘surcarburation mentale’…PWT

_ Le Dandy de Gstaad c’est… les vaches, les paysans, les petits fours et les jolies filles jambes en Z, comme vous l’écrivez…

_ Oui, je sais, c’est égocentrique, mais, il y a de la matière…c’est grotesque comme une vieille romance …mais, quand j’en fais la satire, je commence par les jambes en Z …PWT

_ Que dirait Freud ?

_ Que j’ai raison d’insister et de déballer avec humour la vérité textuelle de la perle des Alpes, avec ses troubles névrotiques et ses désirs oubliés ! PWT

_ Le Club Alpin est presque toujours présent dans vos livres… de l’emblème créé par votre père à sa présidence…

_ Enfant, j’étais confronté aux récits d’alpinistes célèbres qui venaient de tout l’Arc-Alpin …dans ces réunions à la maison, j’observais les Dieux des cimes livrer leurs confidences devant une fondue…PWT

_ Le Club Alpin aujourd’hui ?

_ Oups…hier, c’était l’élite montagnarde, celle qui avait les capacités physiques et les attitudes morales…aujourd’hui, c’est une autre histoire ! PWT

_ La montagne de nos jours ?

_ C’est un immense terrain de jeux, un business très lucratif, fort attristant pour la faune et la flore… PWT

__ Revenons à la fiction du Dandy de Gstaad VII que j’ai adoré, où les personnages à la limite de l’obsessionnel ont un désir impalpable…je vous laisse en parler…

_ J’ai voulu démontrer l’existence de personnages très terriens face à la redoutable aristocratie britannique, où tout s’emmêle à plaisir dans une égalité illusoire, celle qui mènera les personnages à Gstaad pour une ultime affaire celle du ‘Pari du Dix Downing Street’ ! PWT

_ Comment vous est venue l’idée d’écrire la saga du Dandy de Gstaad ?

_ L’idée du Dandy de Gstaad remonte à l’époque de ma famille et du Club Alpin, de la rue du village, des dandys sincères et indociles, des amis de cabanes qui finiraient grands romanciers…PWT

_ Un livre très exclusif ?

_ Qui fut un pavé dans la marre…j’allais décrire la complexité avec laquelle certains abordent les relations à la montagne, spécialement à Gstaad, où les nouveaux paraissent délicieux le premier jour et deviennent vite insipides au fil du temps, en se donnant des airs d’importance qu’ils n’ont pas, dans le simple but d’épater une galerie blasée…Une aventure était née dans ce havre de paix, où désormais, je me foutais des jaloux ! PWT

_Le luxe du Saanenland vous tient décidément à cœur ?

_ Vous savez, j’ai toujours aimé les sapins de Noël, avec les gens qui brillent tout autour et qui ne valent pas de l’or…Au premier numéro, j’étais persuadé me vouer aux pires disgrâces ! Je regardais étonné les personnalités du spectacle s’avancer vers moi. Les princes se réjouissaient de me voir à Gstaad, et me demandaient une dédicace, certains me disaient : « mon cher, poursuivez cette saga, surtout ne vous occupez-pas des jaloux » PWT

_ Vous étiez passé de l’ombre à la lumière ?

_ On peut dire, ça comme ça ! PWT

_ Vous avez eu le privilège de côtoyer nombre de personnages illustres…

_ Je suis persuadé que ces personnages ont été pour moi, source d’inspiration et c’est aussi à cause d’eux que j’aime l’avion : Qu’on se le dise vu d’en haut… « le monde est plus beau » PWT

_ Vous avez rencontré de nombreuses personnalités du Gotha…et failli devenir chroniqueur ?

_ C’était juste un peu avant… PWT

_ Puis ce furent d’autres princes et des politiques de toutes tendances un peu partout en Europe ?

_ Ils me demandèrent tous de créer des affiches pour leur ville…PWT

_ L’image du romancier-illustrateur mais aussi compositeur titillait le métier de Genève à Paris et Londres ! Accumuler les casquettes, ça ne se faisait pas trop ; du reste, vous avez toujours beaucoup d’amis dans le show-business ?

_ C’est vrai, on s’imagine que les gens du show-business travaillent peu, et bien c’est faux ! Aujourd’hui, le métier est encore plus éphémère qu’avant, c’est génération numérique-zapping-piratage ; on consomme et jette les artistes tels des Kleenex ! PWT

_ Vous êtes un homme de stratégie ?

_ J’aime entreprendre, j’aime l’impossible…PWT

_ La télévision et vous ?

_ C’est tout un système qui est à repenser, face à internet qui fabrique des stars planétaires en quelques clics…PWT

_ Le rire et vous ?

_ Important, autant je suis sensible à l’humour de Rowan Atkinson, autant les humoristes français m’affligent, c’est vraiment ballot, qu’ils soient inconnus des anglo-saxons…PWT

_ Vous alternez toujours romans et dessins….

_ Je reste un laborieux qui travaille du matin au soir, pour faire ce qu’il aime en toute liberté, quel que soit le pays où je me trouve…Il n’est pour s’en convaincre que de passer un instant avec moi, j’accumule les projets et le téléphone n’arrête-pas de sonner ! PWT

_ Gstaad vous lasse-t-il, parfois ?

_ Seulement quand il y a foule, celle que l’on croise en périodes des vacances, et plus bizarrement qu’ailleurs, à l’heure fatidique du drink…quand tout donne l’impression d’une flatterie dramatique qui va détruire l’âme de la perle des Alpes…PWT




The perfect roman for any fan, the book VII introduces the village who inspired the iconic Dandy of Gstaad. Beautifully illustrated book…in the words of Patrick Walter Tonnerieux… many surprises await you, exploring along the way with a misery Shakespearean tragedy….it’s delicious. Pryce




Incredible the Dandy of Gstaad VII….great and beautifull fiction this book. J Williams




Can you imagine the Dandy of Gstaad VII…written with the irony by Patrick Walter Tonnerieux… J enjoyed it ! Alan K.















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Patrick Walter Tonnerieux par Rosy Louise Wright

_ Vous êtes ce touche-à-tout qui parle de Gstaad dans la saga du Dandy de Gstaad… comme un habitué des lieux qui tempête sans demi-mesure les fidèles de la
Promenade ?

_ Gstaad brillera toujours, c’est mon village de cœur, où j’ai mes souvenirs, mes amis, je venais ici en vacances depuis tout petit avec mes parents et les fidèles du Club Alpin, et je n’imagine pas le village oser changer, même si les histoires amusantes que j’en ai… ont fait place à des nouveaux riches en manteaux de fourrures…PWT

_ C’est le ‘show off’ dont vous parlez dans vos livres que vos lecteurs adorent ?

_ Le ‘show off’ je ne supporte pas, je préfère l’écrire et en rire ! PWT

_ C’est champagne caviar et diamants en terrasse ?

_ En quelque sorte, heureusement qu’il y a la sagesse des paysans pour faire basculer tout ça, car nous sommes dans un village de montagne à Gstaad ! PWT

_ Les paysans sont toujours présents dans vos livres ?

_ Ils représentent l’âme de Gstaad, j’ai beaucoup de respect pour eux, ce sont les jardiniers des montagnes, ceux qui font les bons fromages d’alpage, ceux qui nous remettent les pieds sur terre, ceux sur lesquels je peux compter ! PWT

_ Vous êtes parait-il très timide ?

_ Oui…en totale contradiction avec la Promenade, il est vrai que je me sens bien mieux en alpage parmi les vaches qu’en terrasse ! PWT

_ Quelle est la faute de goût vestimentaire sur la Promenade ?

_ Se balader avec des vêtements neufs…PWT

_ Vous êtes très observateur ?

_ Je suis capable d’enregistrer les visages dans ma tête et les croquer tranquillement sur un banc vers la chapelle à l’abri des regards ! PWT

_ Gstaad est-il toujours un mythe ?

_ Toujours, ça reste une station huppée sans équivalence dans le monde… où se montrer fait partie du jeu pour certains…PWT

_ Et pour les habitués qui ne flambent pas ?

_ Pour les habitués bien loin du ‘show off’… ceux qui ont de la classe…c’est un village au milieu des montagnes et rien d’autre avec…PWT

_ Quelle description ferez-vous d’eux ?

_ En sport-chic hiver comme été : parka, loden et chapeau tyrolien vissé sur la tête les jours de neige, et veste en lin, polo et mocassins au soleil printanier…PWT

_ Vous illustrez toujours la saga du Dandy de Gstaad ?

_ Oui… il y a un équilibre naturel entre les parutions annuelles et les fidèles lecteurs qui sont friands de mes illustrations, certains même les encadrent pour leurs
chalets ! PWT

_ Des illustrations faites à la main ?

_ Vous m’imaginez faire autrement ? Moi qui sait à peine me servir d’un ordinateur ? PWT

_ Vous êtes hostile à l’ordinateur ?

_ Oui…car c’est tricher quelque part, d’accord le travail est vite fait… mais avec quel résultat ?… tout se voit, la technique ne pourra jamais remplacer la main et la sensibilité de l’homme ! PWT

_ La création c’est quoi ?

_ La création selon moi…c’est simple, c’est partir d’une feuille blanche et rien d’autre en décorum ! PWT

_ Vous traitez les nouvelles techniques du mot de Cambronne ?

_ J’assume…imaginez qu’un jour tout ce petit jeu s’arrête… aujourd’hui plus personne n’est capable de faire quoi que ce soit sans ce maudit ordinateur, ce serait le chaos total… ou la chance d’une nouvelle société bien plus équilibrée, plus saine, plus libre, adieu le virtuel place à la réalité ! PWT

_ Si vous aviez à vous définir que diriez-vous ?

_ Je suis un écrivain acharné… qui est aussi illustrateur, je suis fasciné par les montagnes depuis ma plus tendre enfance, par les couleurs, par les odeurs, par la nature, par les paysans qui méritent beaucoup plus d’attention, de considération, de respect qu’on leur donne aujourd’hui…je suis extrêmement têtu et déborde de projets ambitieux…PWT

_ Difficile de vous inviter ?

_ C’est clair, car ni je bois de vin, ni je fume, je ne supporte pas le déballage des gens qui se la pètent à la montagne, qui se disent bien skier en faisant du chasse-neige, cigare au bec et qui portent une montre ‘machin’ à crédit au poignet rien que pour la galerie, en se disant propriétaire de chalet alors qu’ils ne sont que locataires ! PWT

_ Arts et business sont-ils compatibles ?

_ Non, impossible…on ne peut pas être un artiste, et un écrivain honnête… et en même temps un homme d’affaires…ou ça sent la fourberie à plein nez ! PWT

_ Que vous inspire Paris ? Londres ? Montréal ? New-York ?

_ Paris est la capitale du copinage coquinage… Londres est le royaume de l’excentricité... Montréal est la référence américaine… New York est la liberté qui se cherche…PWT

_ Et Genève ?

_ La ville de mes premiers pas ! PWT

_ Vous aimez la ville du bout du lac ?

_ Genève fait partie de moi, je l’adore…c’est le lac, les pêcheurs, les montagnes, les chocolats, la Tribune de Genève, les amis… ce sont les jardins secrets en famille dans les maisons de Versoix, Cologny, Chêne-Bourg… c’est le quai du Mont Blanc, la rue du Rhône en hiver sous la neige avec mes parents et ma grand-mère… ce sont les gens d’un snobisme maximum qui ont gagné trop facilement de l’argent et les grandes familles genevoises toujours aussi simples… un compagnonnage doux et amer rythmé par les eaux du Rhône ! PWT

_ Le Rhône que vous adorez ?

_ Il me poursuit et je le poursuis depuis mon enfance ! PWT

_ Cette édition nouvelle du Dandy de Gstaad met à l’honneur le Québec, pourquoi ce choix ?

_ Le roman a pour toile de fond Montréal pour finir naturellement à Gstaad ! PWT

_ Quel est le titre du roman qui se trouve dans le Dandy de Gstaad VIII ?… Voulez-vous nous en dévoiler un peu ?

_« L’Héritier de Montréal ; le très excellent Valentin ! » Une rencontre peut devenir un événement, surtout si c’est à Gstaad avec une star, mais voilà c’est ignorer un peu facilement l’entourage fin et sournois qui veille sur elle !…PWT

_ Le Québec c’est quoi ?

_C’est vraiment très en avance sur l’Europe… c’est un pays immense, très respectable, un continent tellement sympathique, avec des habitants chaleureux, extravagants, ambitieux, et incroyablement libres et surtout pas jaloux… un lieu d’une beauté spectaculaire où la chaleur humaine est à vous couper le souffle… une adresse précieuse... le Québec garde cette incroyable histoire d'amour pour la langue française... pour ses racines, ses cousins de France... tout comme les Acadiens, les Canadiens francophones et ceux de Louisiane ! PWT

_Quelles sont les valeurs les plus importantes ?

_ L’honnêteté et l’humilité ! PWT





























PATRICK WALTER TONNERIEUX & JOHANN SCHNEIDER-AMMANN
(Johann Schneider-Ammann se trouve dans le Dandy de Gstaad IX, il est interviewé dans la Gazette de Gstaad)

 









Patrick Walter Tonnerieux par Dak Peart

« Je suis très fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad »

_ Il souffle sur le Dandy de Gstaad IX (sortie décembre) un incroyable vent d’enthousiasme, vous décryptez les gens mieux que personne sur la Promenade…

_ Que serais-je sans eux ? Certains sont si parfaits qu’ils brilleront à jamais dans le ciel du Dandy de Gstaad ! Je dois ajouter qu’il n’y a pas que des riches et des nobles dans mes livres, mais aussi des gens simples un peu déboussolés de voir changer l’âme de leur village ! PWT

_ Vos lecteurs sont pour la plupart des Anglos-Saxons très francophiles à l’affût de l’originalité…

_ Avec un français d’excellence ! PWT

_ Au Saanenland nous sommes à la frontière culturelle entre la Suisse germanique et la Suisse francophone ?

_ « Grüezi ou Salut » font partis du quotidien de la « Rööschtigraabe » (barrière de rösti) que représente le Saanenland et que j’aime d’écrire dans mes livres. C’est vraiment émouvant de voir se mélanger les deux cultures avec autant de facilité et de force ! PWT

_ Vous êtes fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad ? Celui dont les mauvaises langues disaient qu’il ne durerait pas plus d’une saison ?

_ Très fier d’avoir créé le Dandy de Gstaad ! PWT

_ Un sympathique personnage en habit de velours le Dandy de Gstaad qui fait fondre les lecteurs !

_ C’est le plus charmant des personnages de roman que j’ai créé… un poète qui s’émerveille d’un coucher de soleil, qui attache beaucoup d’importance aux gens, un contemplatif attiré de façon quasi pavlovienne par les montagnes plutôt que par la technologie…PWT

_ Celui qui vous ressemble le plus ?

_ On le dit ! PWT

_ On résume souvent Gstaad par : puissance, pouvoir, argent et… selon vous ?

_ C’est mon jardin secret, mon village d’inspiration avec mes amis…PWT

_ Vos interviews dans la Gazette de Gstaad sont très médiatiques cette année…

_ Elles se succèdent à un rythme effréné, ce sont de belles histoires chics et chocs de vie qui font foin de tout protocole ! La preuve : j’ai rencontré le plus célèbre ‘Saanenländer’ du monde…PWT

_ Votre imagination débordante mêle astucieusement Gstaad à la fois Impérial et décadent où les grandes âmes aux arbres généalogiques fleurissants font tourner la tête aux demi-mondaines…

_ Ce n’était au départ qu’un prétexte… j’usais de cette carte en n’ayant-cesse de créer des personnages qui évoluaient dans ce désordre fertile unique au monde où je suis heureux. Tout commença un jour d’une montée à l’alpage où la vache souveraine une couronne de fleurs sur la tête passa devant moi. Je m’accaparai l’image, les moindres détails des paysans, transformai les bruits, les odeurs, les causeurs, pénétrai l’ambiance ahurissante tel un guerrier, épuisant du sujet dont je m’étais emparé avec une captation fulgurante et une incroyable facilité. Désormais, je savais que c’était au village et nulle part ailleurs qu’il me fallait être au moment des magnifiques confessions. Je sentais qu’il y avait une proposition impossible à refuser au village ! Du reste, je n’arrête pas d’écrire quand je suis à Gstaad et quand je marche sur la Promenade je m’attends toujours à une sorte de tempête honorable qui ne manquerait jamais de panache ! PWT

_ Les membres du Gotha habitués au Pays de Saanen (Saanenland) sont un univers clos que vous aimez approcher dans vos interviews ou décrire dans vos romans ?

_ Ce sont avant tout pour moi des portraits en quête d’immortalité, des attitudes de gestuelles au chalet, de brillantes manœuvres en montagne où je ne pouvais m’empêcher de percevoir dans les traits des silences blessés, cruellement blessés… que je transposais par le dessin ou par l’écriture sur un petit carnet… que j’en avais presque honte en terrasse ! PWT

_ Les princes font ils parti des « off » ?

_ Surtout…les ‘peoples’ qui adorent se regarder dans le miroir de la presse, comme on découvre un nouveau clip d’une voix imperceptible ; c’est vraiment incroyable ce besoin furtif, inavoué qu’ils ont d’être rassurés sur eux-mêmes ! PWT

_ Qu’est-ce qui vous a séduit à Gstaad ?

_ Le son des sirènes sur la Promenade en pleine renaissance culturelle et j’ai été aspiré de suite par le mythe de Gstaad au moment du baisemain fatal ; non je plaisante… ce sont les paysans avec leurs vaches et les princes au chalet qui m’ont chamboulé ! PWT

_ Et qu’avez-vous découvert ?

_ A reprendre leurs propos, à revoir leurs plus beaux paysages, je voyais qu’ils avaient en commun du génie et cachaient des trésors de souffrance sous leurs apparences… PWT

_ Le boulot d’un écrivain s’est quoi ?

_ C’est de faire naître des émotions, de susciter de l’empathie pour le personnage principal d’un roman et de rendre l’histoire crédible avec un air des beaux jours… PWT

_Le Dandy de Gstaad IX débute son histoire au bord du lac de Lauenen (village proche de Gstaad) puis s’en va au bout du bout en Louisiane et en Acadie…

_ Une fiction qui explore une fois de plus la complexité d’aimer un être plus âgé que soit. PWT

_On assiste à une démocratisation de ce phénomène, notamment auprès des jeunes gens et des jeunes filles qui s’intéressent à des plus âgés qu’eux pour de multiples raisons : souvent pour l’argent…

_ Justement c’est le fond de l’histoire…PWT

_ Alors, est-ce par masochisme que vous avez voulu écrire « Minuit à Gstaad » une histoire qui se passe dans trois pays : Suisse, Louisiane, Acadie ?

_ Trois pays réunis avec des personnages dans leurs décors spectaculaires où les jours s’évaporent en une comédie romantique qui absorbent tellement d’émotions quand les êtres humains sont soumis à la violence alors… ils se révèlent aussi par leur lâcheté que par leur grandeur ! PWT

_ On pourrait l’appeler ‘les mystères de la gérontophilie’ ?

_ Oui… et comme l’amour n’a pas d’âge, après tout me parut facile ; l’attirance devenait le mot clef de ce phénomène mal expliqué que les familles acceptaient finalement assez bien chez une jeune femme mais avec la rage au ventre chez un jeune homme. PWT

_ Gstaad vous a-t-il donné des idées ?

_ Je revoyais l’âge d’or du village…des jeunes roturières aux lunettes noires avec des membres du Gotha d’un certain âge qui donnaient l’impression de reprendre une jeunesse dans des lieux de fêtes et de folies…ou des jeunes roturiers entourés de belles et joyeuses princesses très fêtardes qui auraient pût être leurs mères, mais en beaucoup plus élégantes… à partir de là, je savais qu’un jour j’écrirais à ce sujet ! PWT

_ Confirmez-vous que votre goût du risque est un puissant moteur ?

_ D’abord cela stimule, il ne s’agissait pas d’écrire une histoire qui mobilise après des rages, des envies de râler dans certains salons poussiéreux du Pays de Saanen mais réussir à faire respecter le choix des autres ! PWT

_ Comme le sourire mélancolique et le regard avisé d’un jeune prince Dandy ?

_C’était de faire ressortir que ce prince se prenait dans la vie pour un dur mais… il était psychologiquement abîmé, sans avoir conscience que sa vulnérabilité était aussi sa force ! Je pense même qu’il était un usurpateur jusqu’au bout, un shakespearien épanoui ce qui le rendait beaucoup trop efficace aux yeux des autres ! PWT

_ Pourquoi ce titre « Minuit à Gstaad » ?

_Tout semble magique à minuit vous ne trouvez-pas ?...précieux, irréel, loin de tout, presque extraordinaire, une espèce de poésie dramatique et romantique où la lumière artificielle s’accrocherait à l’aube… ce qui m’a de suite enthousiasmé en écrivant le premier chapitre de « Minuit à Gstaad », c’était ce contraste éblouissant entre jour et nuit… en Suisse, en Louisiane et en Acadie : l’amour restait ce drôle de sillage fleuri et poudré qui ne pouvait plus s’arrêter ! PWT

_ Après le Québec… au tour de la Louisiane et de l’Acadie d’être vénérés cette année dans le Dandy de Gstaad IX, pourquoi ?

_ C’est un terreau fertile qui a des fondations fortes et bien réelles l’Amérique du Nord francophone. Il y a un entêtement culturel qui ne s’efface pas, et la réalité francophone reste très puissante tant au Canada qu’aux Etats-Unis. Je voulais écrire cette histoire d’amour dans un décor intime et troublant à la frontière entre la vraie et la fausse humilité où tous les charmes de la maturité semblaient réunis, un environnement spectaculaire autant de semailles historiques et de conscience politique grandissante, une mémoire du passé qu’on tenait à bras-le-corps de la Louisiane au Nouveau-Brunswick ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad est devenu une sorte de « passerelle de la francophonie » où déjà de grands noms de Genève, Paris, Montréal, Ottawa figurent à vos côtés avec des projets stimulants à travers le monde…

_ Quelle aventure débutée en terre alémanique, où les francophones et les francophiles sont plus nombreux qu’on ne le croit ! PWT

_ Mettre le Pays de Gessenay (Saanen-Gstaad) avec la Louisiane et l’Acadie c’était osé ?

_ Pourquoi ne pas réunir à travers une fiction la Gruyère Bernoise (CH) avec la Louisiane des Cajuns (USA) et l’Acadie du Nouveau-Brunswick (CDN) ? Ces trois endroits n’ont-ils pas en commun une histoire troublée, mais toujours encrée dans les esprits… avec une sensibilité commune et une passion toujours bien vivante pour la langue française… c’était une opportunité à ne pas manquer…mêler les alpages du Pays de Gessenay (ex-Comté de Gruyère)… aux Cajuns du « Petit Paris » de la Nouvelle-Orléans… de Lafayette-ville (Louisiane)… aux Acadiens de Caraquet (Nouveau Brunswick-Canada). PWT

_ Il y a toujours un fond de sale gosse dans vos livres ; cette fois c’est un prince…

_ C’est vrai, j’adore mettre en scène ceux qui sortent du commun, ceux pour qui le vent ne cesse de tourner, ceux qui fréquentent les boîtes jusqu’à l’aube… et en fin de journée sont en smoking étincelant, enchaînant des blagues avec arrogance, une cigarette à la main, sans savoir qu’ils vont donner après un coup de poing dans la figure du voisin ; bref le portrait d’un monstre dans une décadence de nonchalance heureuse et exceptionnelle à la montagne… PWT

_ Vous inventez chaque année un nouveau Dandy qui évolue à une époque différente dans un village quelque peu dérisoire…

_ J’adore ça… mélanger les époques dans un village, tout sauf dérisoire… multiplier les styles avec tout ce que ça entraîne d’obligations, je ne juge personne, je déshabille seulement du regard ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad est devenu un incontournable au chalet ?

_ Avec des moments de dédicaces magnifiques, pour moi : le bonheur ! PWT

_ Travaillez-vous déjà le Dandy de Gstaad X, sera-t-il spécial ?

_ Il aura de nombreuses surprises puisque Gstaad est la plus délicieuse transgression à la montagne du monde, où très souvent, l’appareil se fait remarquer pour le plus grand bonheur du Dandy de Gstaad ! PWT

_ Quel est votre principal défaut ?

_ Je suis extrêmement têtu ! PWT

_ Quelle est votre principale qualité ?

_ La fidélité en amitié ! PWT

_ Les nouveaux fortunés se la pètent-ils toujours sur la Promenade ?

_ Oui… ils donnent l’impression de verrouiller toute communication en terrasse pour se rendre inaccessibles : parole rare, geste étudié sortant d’un manuel de bonne conduite, dresse-code recherché… ce qui est le comble du mauvais goût à Gstaad vouloir s’enliser dans un artifice maniéré ! PWT

_ Vos éternels coups de cœur ?

_ L’odeur du foin qui vaut toutes les fragrances du monde… les vaches en alpage, des moments de tranquillité et de pur bonheur… les montagnes qui sont des merveilles d’une telle poésie qu’il m’arrive parfois de m’interroger sur le sens caché du paysage alpestre au moment où la vie du ciel devient intense. PWT

_ Parlerez-vous encore dans les prochaines éditions des fondateurs de Gstaad ; les paysans, les Anglais ?

_ C’est prévu, du reste les lecteurs ont adoré les fictions où les personnages principaux appartenaient à la noblesse britannique qui débarquait pour la première fois à Gstaad… avec leurs répliques vraiment très cérébrales, naïves, vaniteuses qui étaient contraints « O chocking ! » à parler dans la langue de Molière avec les paysans pour avoir un litre de lait frais et quelques fromages d’alpage ! PWT

_ Le mythe du Dandy de Gstaad pourra continuer son petit miracle annuel pour notre plus grand plaisir : nous parler du ‘show off’ dans la Gazette de Gstaad… du champagne caviar en terrasse, des personnes chics qui n’attirent plus personne avec leurs prédictions merveilleuses, alors qu’elles sont à côté de la plaque avec leurs looks étudiés aux lunettes anti-mauvaise mine…et toujours plus d’illustrations subtiles… et naturellement le roman-fiction du Dandy de Gstaad toujours très shakespearien. Qu’on se le dise la vraie faute de goût, pour moi, est justement de passer à côté de ce livre dont la valeur pourrait s’envoler un jour jusqu’au sommet du Wildhorn !
























PATRICK WALTER TONNERIEUX & ADOLF OGI
(Adolf OGI se trouve dans le Dandy de Gstaad X, il est interviewé dans la Gazette de Gstaad)













Interview de Patrick Walter Tonnerieux par madame Milly Haley.

_ Qu’est-ce que le Dandy de Gstaad ? (sortie décembre prochain)

_ C’est un livre qui n’a pas l’hubris ! PWT

_ Cette année dans la Gazette de Gstaad se trouve interviewé un invité mondialement connu ?

_Que les lecteurs découvriront dans le Dandy de Gstaad X…PWT

_Revenons à vos souvenirs avec les amis du Club Alpin ?

_Les amis du Club Alpin étaient des penseurs-philosophes, souvent jet-setters, qui osaient dire tout haut ce que les gens pensaient tout bas ! Voilà ceux, que fréquentaient mes parents. PWT

_ Là, dans cet album photos : je vois un gamin blond tout droit sorti d’un roman de Charles Dickens ?

_C’est moi, et c’est ici, où j’ai mangé mes premières ‘meringues’ et mes premiers ‘bricelets’ ! PWT

_ Et sur l’autre photo ?

_ La rue du village où les cafés et les boutiques débordaient dans la rue, avec des voitures, des motos, des scooters garés le long de la chaussée. PWT

_ Un village qui regorgeait de surprises ?

_ Franchement oui…quand j’y pense… c’était incroyable de voir les paysans côtoyer ‘la crème de crème’ ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad se reconnait au premier coup d’œil grâce à son logo vraiment génial, d’où vient cette idée de mannequin ?

_ D’un grenier où ce mannequin de tailleur fût de suite une évidence ! PWT

_ Comment avez-vous étudié votre projet ?

_ Je devais différencier mon livre par un logo provocateur qui accroche l’œil, qui soit statutaire, hors des normes établies, qui soit le porte-parole universel d’une certaine liberté ! PWT

_ Dès lors, vous avez pensé à créer la fameuse silhouette du Dandy de Gstaad que l’on retrouve dans vos livres ?

_ La silhouette du Dandy de Gstaad devait représenter l’élégance ! PWT

_ En smoking comme sur le logo ? Le style du Dandy de Gstaad était né, un style arrogant, presque hautain ?

_C’est ce que je voulais ! PWT

_ Comment vous est venu ce titre : Le Dandy de Gstaad ?

_ Une fois de plus à cause des amis de mes parents, ceux du Club Alpin qui déboulaient au moment des fondues, ceux que ma famille surnommait les dandys ! PWT

_ Auriez-vous une définition pour décrire votre livre ‘Le Dandy de Gstaad’ ?

_ Le Dandy de Gstaad est indépendant comme son pays la Suisse. Un livre à vocation internationale qui véhicule à sa façon l’image de Gstaad, du Saanenland et de la Suisse… PWT

_ Le Dandy de Gstaad, c’est à l’intérieur une fiction et des interviews dans la Gazette de Gstaad…avec des paysans, des stars, des politiques, des princes. Un livre en dehors des normes ?

_ Un livre qui ne ressemble à aucun autre ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad n’est-ce pas au fil des ans un clan ?

_ Plutôt une petite ‘collégialité’ qui verrait la vie librement ! PWT

_ Parlez-vous argent dans vos interviews ?

_ Jamais, je trouve cela indécent ! PWT

_ Que dîtes-vous aux jaloux du Dandy de Gstaad ?

_ Faites-en autant de A à Z ! PWT

_ Vous êtes très tenace d’une dureté extrême quand vous imposez vos idées ?

_ C’est mon caractère…PWT

_ Justement, revenons à vos débuts face aux médias ; endroits pour certains hantés, et pour d’autres emplis d’histoires : où chacun se dit…

_ S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! PWT

_ Qui est vraiment ‘Patrick Walter Tonnerieux’ ? Un auteur-journaliste-attaché-de-presse-illustrateur- compositeur-créateur d’affiches, créateur de timbres postaux ! Moi…j’ai envie de savoir quel homme se cache réellement derrière toutes ces casquettes ?

_ Allez-y ! PWT

_ Gamin vous notiez tout, précoce me direz-vous ?

_ Non…curieux ! PWT

_ Vous avez presque un rapport charnel avec les mots ?

_ J’ai toujours été amoureux des mots, j’ai toujours beaucoup lu, je suis né entouré de livres ! PWT

_ On dit que vos personnages de roman vous échappent et dictent leurs propres lois, comment ça fonctionne au juste l’écriture d’un roman ?

_ C’est vrai que mes personnages m’échappent, du reste je ne fais jamais de plan, j’aime me faire surprendre par l’histoire que j’écris où je deviens à la fois le narrateur de l’histoire et celui qui l’écoute ! Je sais où je vais, mais, ce qui va faire la magie du roman, c’est ce que je vois, pendant que j’écris au moment où les personnages prennent vie devant mes yeux, c’est là, qu’ils ont une influence sur moi ! PWT

_ Vous lisez tout, vous êtes très hétéroclite ? Vous avez toujours envie de créer, vous êtes ultra perfectionniste ? C’est une légende ou c’est vrai ?

_ C’est vrai ! Je bosse beaucoup, mais c’est normal : je suis un passionné, j’ai soif de créer ! PWT

_ Vous avez composez nombre de chansons : quels sont vos titres préférés ?

_« Ma poupée frime » « Mon Genève » « Berne » « Made in Québec » « Les étoiles d’Hermès » « BCBG » « France-Louisiane » « Céline » « Un gone de Lyon » « Le Dandy de Gstaad »…PWT

_Où après, il y eut une invasion de titres portant le mot « Gone », puis le mot « Dandy » alors que le mot ‘Dandy’ était désuet, celui que vous avez remis à la mode. Une aubaine pour les profiteurs qui le mettront à toutes les sauces : magazine, revue, montre, chanson…

_ Maintenant, j’ai une équipe qui veille au grain ! PWT

_ On a beaucoup misé sur vous à une certaine époque de Londres à Paris ?

_ En fait, c’est compliqué comme question : certes, ce métier me faisait rêver, c’était un grand écran en couleurs qui donnait la chair de poule très facilement, mais n’était pas nécessairement celui dans lequel je voulais vivre constamment ! J’ai bien trop de caractère pour accepter d’être dirigé ! Le métier se faisait des illusions incroyables sur moi ! PWT

_ Un monde ‘infernal’ où aucun n’a exactement ce qu’il veut au final ?

_ Un monde impitoyable ou personne n’est totalement perdant ni totalement gagnant ou chacun ira jusqu’à foutre sa vie en l’air, pour se retrouver sous les lumières…PWT

_Les producteurs vous posaient toujours la même question : du genre ? PWT

_ Tu signes quand, ce label ? PWT

_ Comment avez-vous fait pour approcher les stars ?

_ Par simple hasard, par des amis attachés de presse ! PWT

_ Vous avez eu la chance de rencontrer nombres de compositeurs de musiques de films à Londres, Paris, New-York ?

_ Disons que je surfais avec les notes, j’étais fasciné, mais, j’avais envie de courir un autre risque : l’écriture ! Chacun à sa vérité, je faisais peut-être une erreur de lâcher tout le monde, mais tant pis ! PWT

_ Vous avez été compositeur-mélodiste aux côtés des grands, c’est insensé comme parcours ?

_ J’étais très ‘prolifique’ malgré la concurrence féroce qui régnait dans les studios, mais, c’était exaltant et insensé d’oser se frotter à l’‘Empire de la Musique’ ! PWT

_ Vous avez été attaché-de-presse, journaliste, assistant-réalisateur et animateur commercial et même créateur de décors de Noël, vous avez obtenu un Prix Bavarois ?

_ Pour écrire, il fallait me battre et accepter les petits boulots, mal payés, dans un milieu où parait-il l’argent ‘tombait du ciel’ ! PWT

_ Revenons au Dandy de Gstaad… vous restez toujours très discret sur les Altesses rencontrées…pourquoi ?

_ Parce que, j’ai un projet d’écriture…PWT

_Déjà, le Dandy de Gstaad numéro X ? Il est spécial cette année ?

_ C’est un numéro exceptionnel ! PWT

_ www.patrick-walter-tonnerieux.com est votre site : en plus avec ‘Le Dandy de Gstaad’ vous drainez nombre de personnalités : c’est une progression phénoménale ?

_ C’est juste incroyable ! PWT

_ Vous aviez eu les compliments du plus célèbre Saanenländer au monde qui qualifiait le Dandy de Gstaad comme un « MUST à Vocation Internationale »

_ Je n’en reviens toujours pas, ce compliment est bien la preuve du bon sens Suisse ! PWT

_Cette année ce sont les Etats-Unis qui sont à l’honneur dans la fiction du Dandy de Gstaad ?

_ Particulièrement New York et les Hamptons ! PWT

_ Parlez-nous de la fiction du Dandy de Gstaad X, quel est son titre ?

_ « Le Dandy de la Maison-Blanche ». C’est l’histoire d’une promesse contrariée entre un neveu et son oncle ! Elle débute en France, par une scandaleuse histoire notariale qui fit grand bruit à Paris, impliquant un auteur américain de pièces de théâtre d’une trentaine d’années Joe Coolwin, qui après avoir hérité dans l’ouest lyonnais se voit escroqué par une notaire charlatane et ses complices dont une mairesse membre d’un cercle silencieux et immoral, détaché de la vérité et des valeurs institutionnelles qui détourne les lois en sa faveur : presque tout son héritage ! Ce qui décidera Joe Coolwin à mettre à exécution la promesse, qu’il avait faite à son oncle s’installer un jour à la Maison Blanche ou plutôt voir à sa place : Louis…un robot assis dans le bureau ovale ! PWT

_ Un robot…qui s’appelle comme le petit prince anglais : Louis ?

_ J’avais déjà écrit l’histoire quand le prince est né ! Et parce que devenir du jour au lendemain, Président des Etats-Unis d’Amérique n’est pas chose facile et puisque Joe Coolwin fraîchement élu, reste avant tout un auteur de pièces de théâtre ! Il demande un jour, à son conseiller politique de se faire remplacer par un sosie…ce sosie s’appellera : Louis ! PWT

_ Louis… le robot ?

_ Oui, mais ce n’est pas un robot ordinaire. Louis est un robot très avancé qui a tout de la pensée humaine. Il voit les choses en trois dimensions, il en a le réalisme physique, la peau et l’intellect, si bien qu’il est impossible de le différencier d’un être humain : puisqu’il résonne comme lui, absorbe les informations, déduit et réfléchit de la même manière qu’un être humain ! PWT

_ ‘Super Louis’ !

_ Louis… est la copie collée du Président des Etats-Unis : Joe Coolwin ! Louis est un robot autonome aux potentiels illimités, et grâce à son réseau de neurones, il peut tout détecter, tout identifier, des objets suspects aux pensés… C’est un concentré scientifique qui a les traits, l’intelligence, le fonctionnement d’un être humain qui prend seul ses décisions, capable de changer son comportement en fonction des circonstances ! PWT

_ C’est une fiction géniale !

_ Louis n’est pas qu’une fiction : c’est le futur immédiat ! Il y en a déjà au Japon, en Chine et ailleurs des robots aux visages d’êtres-humains ! On doit se préparer à voir notre quotidien chambouler à cause des robots qui seront capables de se comporter comme des êtres humains ; à faire la conversation, à faire les tâches que nous ne voulons pas faire, à nous remplacer peu à peu grâce à leurs intelligences artificielles…L’envers de la médaille ? Un robot restera toujours imprévisible, et la principale crainte, c’est que le robot devienne incontrôlable, dangereux au point de devenir un monstre : le maître du monde ! PWT

_ Bon en attendant de connaître Louis…Le rêve américain semble avoir toujours autant d’étoiles ?

_ Bien sûr que oui… l’Amérique reste un pays ‘phénomène’ où les dollars sous les lumières de Wall Street plongent le monde entier dans le noir quand le Dow Jones chute, alors l’inflation revient et les taux d’intérêt grimpent au plus haut ! Du reste quand on revient de New-York au rythme trépidant, débordant de vitalité où la nuit est synonyme de vie, avec des néons partout, des écrans géants et une marée incessante de gens pressés sur les trottoirs ; on trouve Paris ou Londres infiniment triste, mal éclairé, presque ‘provincial’ ! PWT

_ Le Dandy de Gstaad a ses fans outre-Atlantique, ça fait très ‘chic’ de l’avoir dans sa bibliothèque sur 5th Avenue, Park Avenue ? Il y a même certaines librairies qui l’ont en vitrine…

_ Incroyable, mon livre dans la ‘Grosse Pomme’ ! PWT

_ L’un des personnages clef de la fiction du Dandy de Gstaad X…est né à ‘Montpelier dans l’Etat du Vermont’. Un état où la langue française occupe une grande place comme dans les Etats : du Maine, du Connecticut, du New Hamshire, de Rhode Island, Iowa et même l’Etat de New York sans parler de la Louisiane évidement qui est un cas à part avec le Minnesota qui ‘arbore l’Etoile du Nord’ rappelant que cet état appartenait à la Louisiane française !

_ Le Vermont est un état qui a quelque chose d’exceptionnellement chaleureux à partager avec ses cousins francophones ! PWT

_ Un jour à Gstaad, une anglaise vous demanda de lui dédicacer l’un de vos livres. Elle vous avait confié que l’anglais sa langue maternelle n’était que du « français mal prononcé » puisque le vocabulaire anglais avait plus de 40 % de mots français !

_A cause d’un certain Normand, Guillaume 1er Duc de Normandie, couronné Roi d’Angleterre ! PWT

_ D’où viennent vos personnages de roman : des montagnes, des artistes, des paysans, des princes ?

_ D’abord, ce sont eux qui viennent à moi, ils font bouger les lignes, après, je sens que c’est le moment de les faire parler, de leur ouvrir la porte…Ils m’habitent pendant un certain temps, puis, j’ai envie de les ‘modeler’, de les rendre humains, dans un paysage particulier avec leurs qualités et leurs défauts…PWT

_ L’ascension du Dandy de Gstaad est venue comment ?

_ Travail plus travail. PWT

_ Avec néanmoins beaucoup de chance ?

_ Il faut toujours provoquer la chance l PWT

_ On a besoin de quoi pour écrire une telle aventure ?

_ On a besoin de généraliser l’humanité qui manque tellement sur cette terre ! PWT

_ Quelle force guide l’auteur de la saga du Dandy de Gstaad ?

_ Les rencontres qui amplifient tout ! PWT

_ Avec cette humanité qui vous caractérise au fil du temps ?

_ J’aime croiser des personnes qui ont changées leur destin par la volonté ! PWT

_ Que vous apporte le Dandy de Gstaad ?

_ Le Dandy de Gstaad m’apporte l’humilité villageoise à mi-chemin entre présent et futur ! C’est une histoire d’un autre monde, parfois strict, parfois exubérant, quelque chose qui se ressent physiquement à travers mes interviews et ma fiction. PWT

_ Mais encore ?

_ Gstaad est ‘mon paradis’ proche et lointain que j’en tire une force inouïe ! Un ‘paradis plein de mystères’ qui ne se livre pas facilement, tant il est une expérience inattendue avec quelque chose d’unique qui prend aux sens, une sorte de désir d’informalité et d’anti-familiarité que j’adore ! Quelque chose qui résonne en moi, une sorte de vibration montagnarde, un charme fou qui respire la vie ; une vie rude et bienveillante patinée par le temps ! Un petit paradis plein de fierté qui a envie d’aller vite et de rester rattaché au passé ! PWT

_Et si l’on sait bien observer, écouter, ne pas avoir peur de lire entre les lignes de ce livre blagueur et espiègle…Le Dandy de Gstaad a énormément de choses à donner ! Il y a dans ce livre une incroyable ardeur humaine, un attachement aux valeurs, aux traditions linguistiques de la Suisse. Une saga en français dans les Alpes Bernoises, celle d’une passion inattendue ! On comprend pourquoi Patrick Walter Tonnerieux fait figure ‘d’ovni’ qui inspire et inspirera des tas de générations à faire comme lui : mettre la dorure au ‘placard’ pour accéder au vrai bonheur !














PATRICK WALTER TONNERIEUX & La Garde Suisse Pontificale

 

 




 

 

 

 

 


 

Pierre Cardin
& Patrick Walter Tonnerieux

 

 

 

 

 

 

PWT & Pierre Cardin avec son équipe

 

 

 

 

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Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Clay Fleming.
_Peu de personnes parlent des montagnes comme vous ?
_Plus le temps passe, plus je suis convaincu qu’être né dans une famille d’alpinistes, ce n’est vraiment pas être comme les autres ! On a une éducation qui vous fait respecter humblement les sommets. Je suis certain que la montagne a eu une influence moralisatrice sur moi ! PWT
_A quoi pensez-vous, quand vous regardez les photos de votre famille à Gstaad ?
_Que c’était une époque qui ne plaisantait pas avec l’élégance, aucun détail n’était laissé au hasard, alors qu’aujourd’hui ce qui donne le ton sur la Promenade : ‘c’est venez comme vous êtes’ ! On se balade façon ‘cool attitude’ en baskets, une cigarette à la main, on est loin de l’ère où l’esthétique hyper léchée était de mise. PWT
_La fiction du Dandy de Gstaad porte cette année le titre : ‘Le masque des turbulences’©
_’Le masque des turbulences’ : En 2020, l’avant crise à Gstaad était une période d’égoïsme illimitée, d’insouciance et d’ambition, pour la société d’amis beaux, riches et brillants. L’après crise, ne sera que désillusion et horreur dans une économie aussi fragile qu’un château de cartes…PWT
_Les débuts de vos deux médias : ‘Le Dandy de Gstaad & La Gazette de Gstaad’ ?
_J’avais gardé en mémoire mes souvenirs du village en toute simplicité en famille, ceux sur quoi, je ne transigeais pas dans mes récits. Et c’est justement à cause de ce clin d’œil à l’époque bénie, qu’au moment des dédicaces les princes et autres politiciens me demandaient de poursuivre cette aventure en français sur terre alémanique ! C’était un ‘raz-de-marée’ autour de moi, j’étais éblouis de voir tous ces sourires radieux. Il y avait tellement d’énergie dans les regards que j’avais créé ‘Gstaad éditions’ et quelque temps après, ‘La Gazette de Gstaad’ pour tous ces gens qui aimaient lire mes interviews. Il fallait au fil du temps les étonner par le roman-fiction du ‘Dandy de Gstaad’, mais aussi, les surprendre et surtout ne rien lâcher de mes souvenirs qu’ils adoraient retrouver : voilà ce qui allait devenir ma mission selon l’ex-Président de la Confédération Helvétique : parler de Gstaad, de la Suisse et du monde ! PWT
_Durant le confinement ; aéroports et frontières fermés, touriste absent, industrie horlogère et touristique dans le rouge !   
_C’était une période irréaliste ; certains me disaient par téléphone, qu’ils voyageraient en avion ‘coûte que coûte’ ! D’autres pensaient que le virus allait obligatoirement s’arrêter aux portes du village ! PWT
_Il faut être ‘bas de plafond’, alors, que des files d’affamés partout en Suisse grossissaient de jour en jour, pour avoir de quoi manger ; des images qui ont fait le tour du monde…
_L’idée d’une Suisse ‘paradisiaque’ est tellement une image ‘idyllique’ qu’une partie des Suisses n’y croit plus ! La Suisse, il ne faut pas l’oublier a été pauvre, c’était même la grande misère à une certaine époque ! Alors, tout un ‘petit peuple d’oubliés’ venus des cantons  (Valais.Vaud.Berne.Zurich.Tessin.Grisons) était obligé d’aller travailler à l’étranger pour se nourrir ! PWT
_Vos lecteurs s’indignent du manque de bon sens et d’efficacité des politiques face à la détresse sociale et la précarité qui touchent plus d’un « million six cent mille individus » : des Suisses qui ont perdu du jour au lendemain leur travail ! La Suisse a un besoin vital de commercer avec l’Union Européenne : c’est son premier client, en particulier avec ses deux grands voisins : la France et l’Allemagne qui sont d’excellents partenaires ! En contrepartie, de plus en plus de Suisses vivent chichement, alors que la Suisse compte depuis ces dernières années, plus d’un million de nouveaux arrivants. Pour certains locaux, la Suisse ‘suffoque’ dans un espace territorial limité qui se situe entre traditions et ouverture de l’espace Schengen, néanmoins la Suisse bénéficie d’aides financières importantes de l’Europe !  
_J’ai interviewé des retraités Suisses aux moyens limités, qui sont dans l’obligation d’aller ‘émigrer’ comme dans le passé en France voisine pour ‘survivre’. Ils ont l’impression d’être mis à la porte de la mère patrie par faute de revenus suffisants, alors qu’ils votaient ! Bientôt 180.000 retraités vivront loin de chez eux. Ces ‘oubliés’ sont de vrais Suisses qui n’en peuvent plus, du ‘miroir aux alouettes’, du ‘mirage’ que l’on rabâche aux étrangers…qui est loin d’être leur quotidien, eux qui n’ont pas un sous à la banque ! Ils en veulent à la Suisse qui n’est pas mieux que les autres pays voisins disent-ils, ils trouvent leur situation injuste. Bientôt 13 % vivront à l’étranger, particulièrement en France, mais aussi dans l’Est et le sud de l’Europe (40% moins chère que la France) sachant qu’à l’étranger, on ne s’intègre pas aussi facilement qu’on le prétend, m’ont affirmés d’anciens exilés de retour au pays les poches vides ! Voilà, pourquoi la retraite est la préoccupation majeure des Suisses. PWT                
_Parlez-nous de la prochaine édition (2021) qui sera comme toujours humaine et à l’écoute des Suisses et du monde, puisque telle est sa mission !
_Il y a beaucoup de tensions en Suisse : il faut revoir la mondialisation, le libre-échange et le commerce mondial. Cette crise oblige à repenser aux inégalités dans les cantons, dans les villes et les villages, à la répartition des richesses, à lutter efficacement contre le changement climatique. Les Suisses voient l’avenir incertain planer au-dessus d’eux. Prévisions alarmistes qui s’enchaînent sans aucune amélioration économique avant 2024 ! Chômage et faillites en série, autant dire, le moral des Suisses est à zéro ! Problème commun à tous ; la fin des projets extravagants, la fin des grandes expositions, la fin de la démesure en tous genres. Place à la réalité d’un changement d’époque où plus rien ne serrait comme avant selon les économistes ! PWT
_Revenons à ‘La Gazette de Gstaad’ qui change cette année de look : un fond rouge avec deux G surmontés d’une couronne…
_Cette année, j’ai eu l’immense privilège d’interviewer deux Princes français que les lecteurs découvriront tout naturellement dans La Gazette de Gstaad qui est l’unique Gazette du Gotha en Suisse ! Avec d’autres rencontres : historien, conseiller d’état, capitaine d’industrie, présentateur télé…PWT
_Vous avez exclus tout support papier à cause du Covid 19 suite aux recommandations des spécialistes en la matière qui affirment que le papier est transmetteur de virus…
_La Gazette de Gstaad et Le Dandy de Gstaad ne voulant prendre aucun risque en période de pandémie chamboulent tout : fin du support papier pour cause de Covid 19, tout se fait désormais par le biais des nouvelles applications, ‘qui veut être dans la course doit se mettre au pas, la rigueur est de mise’. Mon exemple est pionnier en Suisse. PWT
_Pour l’édition 2021 de La Gazette de Gstaad ?                                                
_Elle sera privée, inondée de lumières, et bourdonnante d’entretiens exclusifs…PWT

 

Patrick Walter Tonnerieux

 






Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Ingrid Smith.

_Vous parlez souvent de la Principauté de Monaco, pourquoi ?

_ C’est mon pays de coeur, j’adore Monaco et ça ne date pas d’hier. PWT

_Des souvenirs d’enfance à Monaco en famille avec des amis monégasques, où vous repartiez la voiture chargée de fleurs de mimosa, alors que la neige tombait chez-vous…

_C’était loin des Alpes bernoises ou des Aravis pour l’époque, mais en nageant dans une eau même pas froide pour la saison, je fixais en même temps les monuments incontournables de la Principauté. PWT

_ Quels sont vos monuments préférés à Monaco que vous croquiez dans ce petit carnet qui vous suivait partout ?

_ Naturellement le Palais Princier, la Cathédrale Saint Martin, le Casino, le Musée Océanographique, ces colosses m’éblouissaient. Mais, surtout la vieille ville, qui ressemblait à une crèche provençale grandeur nature, avec ses ruelles, ses habitants à l’accent chantant, la gestuelle théâtrale, avec en plus les cigales cachées dans les bougainvilliers aux couleurs flamboyantes qui s’harmoniseaient parfaitement au bleu intense de la Méditerranée. PWT

_Monaco aujourd’hui, c’est quoi, selon-vous ?

_C’est un pays qui a beaucoup changé, qui a gagné six hectares sur la mer, autant dire, une prouesse incroyable, une belle performance à mes yeux. Un lieu où l’on travaille beaucoup, il y a une énergie très positive pour tout ce qui est nouveauté, recherche scientifique, travail de haute précision. Monaco est obligé d’avancer, voilà pourquoi la Principauté respecte l’environnement et s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle innove en permanence et mélange avec habilités d’autres cultures et d’autres langues, tout en étant un membre très actif au sein même de la Francophonie, c’est aussi, la voisine de Nice, Menton, Vintimille et San Remo...PWT

_Vous avez oeuvré pour la Principauté de Monaco et le Palais Princier dans les années 1990 à 2000 ? Vous avez paraît-il d’autres projets ?

_J’ai beaucoup écrit sur Monaco, j’ai fait aussi de nombreuses créations, Monaco m’inspire, voilà pourquoi j’ai d’autres projets... PWT

_ Monaco était comment à cette époque...

_La Principauté se transformait de jour en jour, chaque fois que je venais, je découvrais quelque chose de nouveau, en même temps que le soleil brillait pour m’accueillir. J’avais pris l’habitude de côtoyer palmiers et jardin exotique à la place des mélézes et autres chalets. A prendre place en terrasse face au Casino, pour observer une certaine insouciance qui me semblait pratiquer la survie joyeuse à l’heure du thè. Là, automatiquement on venait vers moi, faire la conversation, en me voyant écrire ou croquer sur le vif ceux qui possédaient une culture encyclopédique, le visage décrépie qui tranchait avec d’autres à la façade ravalée. Dans cet écrin mousseux orné d’arabesques florales qui entourait la terrasse, c’était à nouveau l’époque bénie... PWT

_ La Principauté de Monaco, c’est à la fois, un ‘petit Paris’ et un ‘petit New-York’…

_Dans certains endroits, c’est Paris et ses hôtels particuliers ‘haussmanniens’ ceux qui se trouvent au pied de la Tour Eiffel, puis on tourne la tête et l’on s’imagine être sur ‘5th Avenue’après une promenade dans ‘Central Park’, mais très vite, revient la Provence avec ses parfums ennivrants, avec des monégasques plus vrais que nature au marché qui reprennent en un tour de main les rênes de la conversation teintée d’expressions monégasques. Du reste, je reconnais très vite, un véritable monégasque, c’est quelqu’un de très dosé qui ‘n’en fait pas des tonnes’ pour exister, il est d’une simplicité redoutable à mille lieux de ce que l’on peut imaginer...Vous comprenez pourquoi, Monaco n’a pas fini d’inspirer les romanciers et les créateurs... PWT

_Justement, nombreux sont les Galas et les festivités qui se déroulent en Principauté de Monaco…

_C’est normal, Monaco bouge, vibre, s’amuse, consomme. C’est un pays qui va de l’avant, un pays humain, d’une extrême politesse, où l’idée même de l’élégance est indissociable avec l’image du Rocher. Un pays qui se mérite, un pays fier et libre qui cependant n’est pas un conte de fées. C’est un état puissant et international qui n’a pas fini d’étonner les générations à venir et sans vouloir céder à la paranoïa d’un ‘dress code méditerranéen’, il me semble qu’un ‘zest’ de Monaco aiderait bien des personnes à mettre l’austérité une bonne fois pour toute au poteau. PWT






Interview de Patrick Walter Tonnerieux par Greg Ritter.

Patrick Walter Tonnerieux a une intelligence qui fascine de même que sa culture, c'est un perfectioniste à la fois, enfant gâté et rebelle, ce qui fait de lui un romancier intemporel, d'une modernité déroutante, un amour de la liberté, qui trouve des sujets surprenants, il est l'âme émotionnelle de ses personnages et maîtrise les codes du Gotha comme personne.


_Vous venez d’une famille de soyeux lyonnais et d’une lignée genevoise, là, où les carrés de soie et le Cervin ont toujours peuplés les conversations…
_C’était un terreau fertile, plein de liberté, une veine inespérée où le rythme avait tendance à être infernal…PWT
 _Cette liberté, vous la revendiquez avec dignité et passion chevaleresque, celle qui vous a fait mépriser par une partie de l’intelligentsia parisienne, mais, pas londonienne ! Vous déclariez à ce sujet dans la presse que le ‘fist-bump’ à la parisienne n’avait jamais marché avec vous. Vous êtes un auteur extrêmement prolifique, la preuve ; vous sortez votre centième roman…
_Déjà, le centième ! PWT
_Cette liberté à l’extrême bord du romantisme, celle qui fascine très justement les anglais. Pardi ! Eux ne se font pas supplier ! Une liberté qui vous a donné la passion des mots et la clef du monde de l’écriture dès votre enfance…
_La liberté est une fidèle amie aussi emportée qu’irrésistible qui se mérite. Voilà pourquoi, j’ai claqué des portes pour la conquérir, afin d’avoir une vie sans pression inimaginable d’éditeur, ni d’enjeu contractuel à respecter, ni devenir un produit marketing pour grandes surfaces. C’était une sorte de quitte où double, que je me suis senti prêt à tenter sans me demander au préalable si ça allait plaire que je fonde en Suisse ma propre édition ! PWT
_Vous aimez l’honnêteté, la transparence, la précision, c’est ce qui vous fait interviewer en exclusivité les plus grands de ce monde dans la Gazette de Gstaad que vous avez créé. On a le sentiment que rien ne vous effraie dans la vie, au contraire, cela vous stimule et malgré tout, ce n’est pas dans votre nature d’être heureux…
_Être heureux est une insolente illusion, où commence le réel ? Où commence la fiction ? C’est une invention, une sorte de joli petit théâtre, un état de grâce d’une ambiguïté imprévisible où tout est vrai et faux à la fois, où tout est à réinventer en permanence, où tout s’affûte, se glace, se cache, se décide, se négocie, se range, se tranche dans la mollesse d’une vie…PWT
_Cette liberté frise chez-vous : une belle éducation, un anticonformisme, une sensibilité et une exubérance hors du commun. Vous êtes avide de tout, rebelle et même flambeur que vous qualifiez, être votre coup de grisou, celui qui vous donne l’inspiration pour un prochain livre…
_ La liberté est un jeu infernal, c’est comme si on avait toutes les cartes en main, mais, à quel prix dominer son bonheur, quand on n’imagine même pas, qu’en un déclic toutes seront gaspillées les unes après les autres au détour d’une impasse injustement méprisée ! PWT
_Poète, provocateur, passionné, généreux et même, plus excentrique qu’un anglais ! Mais, face à l’argent, le mot économie ne compte pas…
_Je n’ai jamais aimé l’argent, ce n’est pas un secret !   PWT
_Au rythme où vous écrivez, l’incontournable ‘Dandy de Gstaad’, « ce bouquin qui s’ouvre toujours de lui-même » ! Cette saga extraordinairement riche et variée poursuit son ascension en version thriller. Avec en plus, deux collections inédites qui semblent être votre nouvelle signature : (Dandy International) et (Square Collection)…
_J’ai une vie, et elle ne va que dans une direction ; l’écriture. Avec les années Covid, j’ai sorti des tiroirs des manuscrits qui me turlupinaient depuis des années, qui m’ont été précieux pour la suite, une sorte de terrible feuilleton à rebondissements où se mêlent les obsessions, les égoïsmes, les névroses, les contradictions, les complots, les arrogances, les impertinences, les trahisons, les alliances, les mensonges, les avantages, les intérêts d’une société en plein chaos, de huit milliards d’individus, qui continue à se bercer d’illusions, alors qu’un rideau de fumée l’entoure, sans s’imaginer qu’elle va droit dans le mur ! Et, puisqu’il me fallait ‘ressusciter’ la saga du ‘Dandy de Gstaad’, j’ai foncé. PWT
_La saga du ‘Dandy de Gstaad’ est une merveilleuse machine raffinée et sophistiquée, où les détails des personnages sont fins, discrets et secrets comme les Alpes bernoises. Le Dandy de Gstaad est intemporel et universel, voilà pourquoi il plaît...
_Une saga qui a tout d’un conte de fées à première vue. Au loin les paysans, les vaches, les chèvres, les moutons et les montagnes. Plus près, dans certains chalets aux façades pompeuses, c’est la vie de rêves souvent très agréable, aux côtés d’enfants terribles, de play-boys qui veulent le beurre et l'argent du beurre, de stars aux lèvres pulpeuses, avec en terrasse de nobles jet-setters sans aucun protocole qui s’empressent d’organiser une prochaine party. PWT
_Normal, nous sommes à la montagne ! Là, où certains s’ébattent librement sans la moindre retenue derrière les géraniums, mais, qu’adviendra-t-il sur leur pouvoir d’attirer les foules, si l’illusion s’écroule, si les zones d’ombre se dévoilent ?
_Exemple ; les jeunes-gens de bonnes familles, aussi polis que bien élevés qui se font harponner à la fin des vacances par de simples roturières, le cheveu oxygéné, celles qu’ils épouseront contre vent et marée, au grand désespoir de leur famille. PWT
_Des femmes tourbillonnantes d’idées, celles que vous adorez décrire, maladroites en société, souvent sans aucun chic, ni savoir-vivre, la gestuelle manquant d’authenticité, de retenue et de bienséance. Concernant les séducteurs de jolies aristocrates, ils sont aux yeux du Gotha de simples pièces rapportées et d’authentiques feux de paille…  
_L’envers du décor sera énorme, dans les deux cas, ils deviendront les prisonniers de leur propre conte de fées…PWT
_Que cache la collection : ‘ Dandy International’ ?
_Un Dandy évoluant dans une Angleterre snob qui a le goût du luxe comme nulle part ailleurs dans le monde. Ou, dans une Amérique du Nord distante, où tout est permis lors d’une garden-party. Des deux côtés de l’Atlantique s’entremêlent alors, en ironies glacées ; les aristocrates qui se démarquent par leur snobisme aussi nécessaire qu’idiot, seul moyen de défense face aux jet-setters mesquins et déloyales et autres dames emperlousées désinvoltes. Mais, en vérité tous, sont plus dégonflés qu’honnêtes les uns envers les autres, mènent grand train et portent en permanence dans leurs regards l’obsession d’un désir glorieux et mystérieux... PWT
_Qu’est-ce qu’un Dandy play-boy peut imaginer de mieux ? 
_Perdre sa martingale au Casino pour encore plus flamber ! PWT
_Parlons de la ‘Square Collection’ qui manie l’humour grinçant avec subtilité. Une collection que l’on savoure qui est selon moi, ce que le scone est au thé, avec sa prose acide et mystérieuse, un délice à demi ironique so british, bien préférable au désespoir, ce qui me fait dire, que vous avez un cousinage anglais…
_J know it ! Dans cette nouvelle série, les personnages sont généreux et savent très bien recevoir, là, où l’effet domino garantit le suspens, arrivent alors des séries de sombres imbroglios, où personne ne saurait avouer l’innocence parfaite, et pourtant l’un d’eux fera épingler ses pairs sans en avoir l’air lors d’un cocktail. PWT
_Sortir son centième roman n’est pas donné à tous les auteurs, c’est le parcours du combattant que vous nous offrez, qui porte soit votre label éditorial, soit le label d’autres éditeurs. Vous êtes un visionnaire, un ‘bulldozer’ et peu importe le pays où vous écrivez, tout vous va, avec votre légendaire politesse, montagne, mer, campagne, ville. Là, où l’heure n’a aucune importance, qu’elle soit du matin ou du soir, dans tous les cas, vous ne portez jamais de montre au poignet…
_J’aime me lâcher sur l’improvisation de mes personnages, alors, le temps s’arrête, le jour baisse, les lumières allument leurs couleurs de fausses pierreries, mais, je ne m’appesanti pas sur les détails de la vie, pourtant, tout y est, entre grandeur et décadence, quand le masque des vanités se fissure... PWT
_Changeons de sujet, donnez-moi, votre avis, sur le français en Europe, n’est-il pas considéré comme un acquis depuis des siècles ?
_ L’exemple à suivre pour l’Europe, viendrait du Québec-Canada où le français est protégé par des lois, il fait bloc avec l’histoire de cet immense pays... PWT 
_La politique et vous…
_J’aime décortiquer les discours politiques qui défilent sur le prompteur, bien que le pauvre orateur dans son costume trois-pièces flambant neuf, n’en soit pas l’auteur, malgré tous ses efforts, ses sourires étudiés et ses mimiques de circonstances, il se meut aveuglément devant les caméras, c'est pathétique à voir ! Je reconnais de suite la patte d’un rédacteur de discours avec certaines formules de construction qui nécessitent une gymnastique intellectuelle afin que le plus borné puisse comprendre intuitivement… PWT
_Revenons à vous. On parle de plus en plus ‘Du Dandy de Gstaad’ au cinéma ? On en salive déjà…
_ Ce n’est pas nouveau, ‘Le Dandy de Gstaad’ porte un titre commercial, très alléchant qui résume fort bien cette saga Helvétique. Alors, l’écriture d’un scénario est un jeu d’enfant dans ce cas précis, puisque j’en suis l’auteur... PWT
_On vous copie souvent…
_Normal, on ne va copier l’inintéressant, ‘Le Dandy de Gstaad’ a une certaine notoriété, c’est une institution tant à Gstaad qu’en Suisse ou ailleurs. L’image du Dandy de Gstaad est très forte, voilà pourquoi on la jalouse. Voilà pourquoi, nous fonctionnons avec nos propres réseaux de personnalités qui défendent bec et ongles un peu partout dans le monde ‘Le Dandy de Gstaad’, même si, la tentation de le copier, de le plagier demeure immense ! PWT
_Je laisse l’auteur…pour m’adresser au journaliste que vous êtes, durant les années Covid avez-vous perçu une aide en tant qu’éditeur Suisse de ‘La Gazette de Gstaad’, avez-vous eu des passages en télévision ?
_ J’ai eu beaucoup mieux…mon capital sympathie a été renforcé par la création d’un comité de soutien constitué de personnalités de Gstaad et de l’étranger, avec en plus des interviews dans la presse anglo-saxonne. PWT
_Parlez-nous de ‘La Gazette de Gstaad’ l’unique Gazette Royale de Suisse© dont vous êtes l’auteur et l’éditeur, un média qui reçoit les plus grands de ce monde d’ailleurs son succès le prouve, à ce sujet, qu'auriez-vous voulu dire à la Reine d'Angleterre…
_‘Merci, Votre Majesté’ pour vos soixante-dix ans de règne, soixante-dix ans de volonté et d’enthousiasme envers le Commonwealth, soixante dix ans de dignité et de respect des traditions du Royaume-Uni et du Monde, merci, pour ce bilinguisme qui a ravi les pays francophones…PWT
_Un style nouveau ’La Gazette de Gstaad’ ? Très loin des autres publications que l’on trouve en kiosque ?
_ Elle est unique, voilà tout ! Sachez qu’au départ de mes entrevues, je me laisse surprendre par la rencontre royale ou princière, puis par les lieux, en enchaînant aussi vite, je n’ai pas le temps de gamberger, je fonce, je sais seulement que ce moment sera historique...PWT
_En exclusivité mondiale, ‘La Gazette de Gstaad’ à pour invités : S.A.I.R. L’Archiduc Imre de Habsbourg Lorraine et S.A.I.R. L’Archiduchesse Kathleen son épouse.
_Ce fut un grand moment de partage. PWT
_Vous aviez rencontré à plusieurs reprises S.M.I.R. L’Impératrice d’Autriche ex-Reine de Hongrie Zita qui fut l’épouse de L’Empereur Charles d’Autriche ainsi que S.A.I.R. L’Archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine qui était son fils…
_D’inoubliables entrevues, de mémorables instants…PWT
_Voilà pourquoi, il vous fallait faire le lien avec la nouvelle génération…
_Principalement, avec S.A.I.R. L’Archiduc Imre de Habsbourg-Lorraine et de S.A.I.R. L’Archiduchesse Kathleen son épouse. S.A.I.R. Imre a beaucoup de tendresse pour le Luxembourg où son grand-père fut le Grand-Duc Jean de Luxembourg. PWT
_Je reviens un instant sur Genève, n’aviez-vous pas interviewé le maire de la Cité de Calvin ?
_L’entretien démontrait à quel point Genève la francophone, la ville de la paix, était un centre important pour le monde. C’est, aussi un paradoxe qui se compare à Paris ou New York, pour le genevois, la Suisse est extrêmement provinciale. Concernant le voisinage ; Genève et Lyon : deux villes riches et mondiales aux mentalités similaires et secrètes. Deux carrefours stratégiques étroitement liés par l’histoire des riverains du Rhône et des Alpes. Deux cités d’immigrations, de religions et de courants de penser. Deux villes laborieuses aux institutions internationales. J’ai appris que Lyon acceptait enfin Genève comme seconde agglomération de la région Rhône-Alpes. Il était temps, puisque l’axe frontalier entourant la Suisse va de Lyon-Milan-Munich ! PWT










Sally Welming interview Patrick Walter Tonnerieux.
Le très prolifique auteur Patrick Walter Tonnerieux est de retour avec une avalanche de nouveautés. On m’a souvent posé la question, si cet auteur de culture Alpine, est aussi sympatique qu’il en a l’air ! La réponse sera courte ; Oui ! Il est du genre, comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Vous l’auriez vu fêter son centième roman, entouré de nombreux lecteurs pour qui, il a une gratitude infinie, dans un chalet décoré aux couleurs de l’Helvétie. Alors que le matin même, il se trouvait à Gstaad sur la Promenade à discuter sous le soleil estival, tout de lin vêtu. Etrange coïncidence que ce ‘ Gône de La Röstigraben ‘ à la fois, ‘ Gône de Lyon ‘ et ‘ Gône de Genéve ‘ vienne avec sa famille et leurs amis du Club Alpin au village des années avant les autres romanciers de sa région. Contre vents et marées, ce génie instinctif à fort caractère, anti conformiste a redonné vie au village de sa jeunesse avec ‘ Le Dandy de Gstaad ‘ qui est devenu un mythe, quand il s’engage avec délice dans des méandres d’encre noire, comme poussé par une énergie hors du commun, qui fait des jaloux à Paris ce qui l’amuse, surtout quand les éditeurs trouvaient à l’époque ‘ Le Dandy de Gstaad ‘et tout ce qui tournait autour de Gstaad bien trop exotique, ce qui n'empêche pas certains de copier le 'Dandy de Gstaad', affligeant n’est-ce pas ? Selon lui, c’est un village qui n’est ni universel, ni naturel, seulement un joli théâtre qu’il décrit avec force ce qui continue d’alimenter les réfléxions sur cet érivain aussi fraternel que rassembleur...


_A Berne, vous aviez interviewé au Palais Fédéral Johann Schneider-Ammann qui qualifiait ‘Le Dandy de Gstaad’ : « de Must ». Il se réjouissait d’être dans ce livre qui défend non seulement l’identité et l’âme de Gstaad, mais aussi parle des personnalités et des événements tant en Suisse que dans le monde...
_Ce fut un grand privilège, d’interviewer le Président de la Confédération Helvétique, un entretien forcément historique qui mentionnait entre autres, la place de la Suisse au Sommet de la Francophonie aux côtés de François Hollande et de Justin Trudeau...PWT
_Ce que vous êtes doué pour rencontrer ‘la crème de la crème’, vous interviewez en exclusivité pour ‘Le Dandy de Gstaad’ et ‘La Gazette de Gstaad’, dont vous êtes le fondateur ; des têtes couronnées, mais aussi des présidents de nations. Il y a quelques années, vous étiez en entrevue avec l’ex-Président Suisse, Adolf Ogi.
_L’interview fut magistrale de sincérité, un homme heureux de se retrouver dans ‘La Gazette de Gstaad’, lui qui n’avait cessé d’être sous les lumières de François Mitterrand au Prince Charles, de l’Empereur du Japon Akihito au Prince Albert, de Jacques Chirac au roi Juan Carlos, du Pape Jean-Paul II à Bill Clinton... PWT
_La Gazette de Gstaad est aux couleurs de l’Union Jack avec le Couronnement, nous disons ‘Long live The King & Long live The Queen’…Bienvenue en France.
_La Gazette de Gstaad souhaite un bon règne à Charles III et à Camilla. La faune et la flore ont toujours été l’obsession du monarque qui est un visionnaire créatif qui aime chambouler et bousculer les codes en créant Poundbury une ville à son image. Charles III est passé maître dans l’art de la fusion, ‘passé-présent’ avec un époustouflant modernisme. Le Roi aime rompre avec la tradition, mais, reste fidèle à ses habitudes, une fleur à la boutonnière. Charles III est très francophile, la France le passionne, tout comme sa sœur la Princesse Anne qui parle un français d’excellence, qui doit venir après son frère en France…PWT
_Désormais, vous possédez une place de choix qui est synonyme d’un style à part entière, un rôle qui vous colle parfaitement à la peau. Vous surfez avec passion sur une vague ‘hors-norme’. Où trouvez-vous l’inspiration pour travailler beaucoup, passionnément, où allez-vous survivre loin des milieux pleins d’interdits ?
_Dans un mayen très cher à mes yeux, où les illusions que je vois en permanence s’écroulent instantanément laissant place à la vie d’alpage. PWT
_Vous cherchez les lieux où la logique devient infernale, quand le désenchantement se consume avec mauvaise foi…
_Particulièrement au moment d’un drink, quand le carrosse se transforme en citrouille menant la jolie princesse vers la sérénité pour l’épisode final. PWT
_Vos interviews sont loin des idées reçues et varient lorsque vous êtes face à une personnalité internationale, s’en parler des politiciens à venir...
_Tous sont ô combien ambitieux d’incarner les valeurs de la Suisse, et qu’importe si l’embellie est bien trop belle pour durer, de toutes façons la politique aura leur peau, autant qu’ils en profitent. Reconnaissons, que ceux qui ont dominés leurs rivaux ont bien gagnés leurs fauteuils, ces politiciens sont aussi astucieux et malins qu’un couteau Suisse…PWT
- Revenons au romancier, vous sortez d’une période d’intense travail, l’extansion de votre catalogue est montée d’un cran avec deux nouvelles séries : ‘ Village Avenue Collection ‘ © et ‘ William Lyonils ‘ ©, dont les aventures sont destinées aux adolescents et grands enfants…
- J’ai toujours voulu rendre facile le très difficile, j’imaginais mal ne pas me lâcher dans un mélange de romantisme, de tragédie et de magie avec les aventures de ' William Lyonils ', ce magicien doué de pouvoirs surnaturels ; capable par le biais d’un rituel spécifique de percevoir les forces invisibles qui nous entourent...PWT
_Dans vos fictions, vous partagez avec vos personnages une relation très spéciale, parfois ironique et cinglante. Vous les regardez vivre dans un monde qui se délabre où plus personne n’est dupe. Deviennent-ils des intermédiaires, sont-ils une façon de sortir de la routine le romancier que vous êtes ?
_La routine, je ne connais pas ! J’aime ce genre de ‘collaboration’ très particulière, aussi menteuse que l’imaginaire, ça pimente les valeurs de l’écriture élégante et smart, quoi de plus divin, que de créer des personnages à double facette qui sont le reflet d’une période brutale, déroutante de réindustrialisation et d’intelligence artificielle qui font le buzz. PWT
_Je voudrais revenir sur votre histoire d’amour avec Gstaad qui démarra en famille avec le Club Alpin. Dans cet incroyable village des Alpes Bernoises, où vous en profitiez pour développer votre goût pour l’écriture et votre sens de l’observation. Grâce aux stars et aux princes que vous croisiez sur les pistes. Des personnages qui vous ont inspirés : ‘Le Dandy de Gstaad’ et ‘La Gazette de Gstaad’…
_Il ne faut jamais parler du passé, et bien moi, j’insiste sur un passé bénit des Dieux. Je suis nostalgique de cette liberté, sans interdit. Il y avait dans l’air comme une espèce de magie. Rien n’était refusé aux hôtes princiers et hollywoodiens avec leurs amis en fourrures extravagantes. Rue du village, chacun faisait ce qui lui passait par la tête, souvent avec élégance et roses rouges, au pied des façades simplettes voisinaient en toute simplicité ; tracteurs, Rolls Royce, Bentley, scooter et vélo. Une énergie particulièrement étoilée qui fut un déclic inouï pour la mise en scène du ‘Dandy de Gstaad’ dans son grand chalet où étaient sculptées de jolies lettres gothiques à même la façade. PWT
_Même les paparazzis faisaient partis du décor et de vos notes que vous preniez devant une tasse d’Ovomaltine. C’était une ambiance jet set, très théâtrale, qui vous donnait l’impression de s’accrocher aux choses matérielles, telle une diva américaine. Ce qui aimantait vos regards, tout semblait fonctionner à merveille entre eux, quand la crème de la crème se retrouvait aux côtés des ‘vedettes’ de l’époque, celles qui s’affichaient dans les magazines de Paris à New-York avec leurs passions débridées…
_Ce fut pour moi, un tsunami qui allait sauver le jeune rêveur en lui montrant le chemin d’une autre existence. J’étais certain, que malgré mon jeune âge, je pouvais partir avec eux, loin de toutes les critiques dithyrambiques que l’on faisait dans leurs dos. C’était peut-être irréel, ou simplement, le fruit de mon imagination, mais, tout m’intéressait chez eux, je n’aurai jamais trouvé les mots pour en parler en famille, mais, j’avais découvert en eux, que l’on pouvait être moral et stricte à la fois... PWT
_Vous étiez en plein tournage…
_Je faisais de mon mieux pour dissimuler les choses que j’avais vu la journée, puisque le monde des adultes était très séparé de celui des jeunes, on ne dînait que très rarement ensemble. PWT
_Tant de personnages hauts en couleurs qui s’écoutaient parler, devenaient inatteignables à vos yeux, comme coupés de la réalité en prenant la pause avec nonchalance avec l’impression d’être fier uniquement de leur physique…
_J’en oubliais le ski et les montagnes ! Néanmoins, je savais que toutes ces personnalités étaient conscientes de leur extrême fragilité et que tout cette brillance était aussi éphémère que la vie qu’ils brûlaient. PWT
_Vous deveniez impossible à vivre, vous observiez ce monde, pour mieux le digérer !
_Je passais mon temps à gamberger sur eux, qui représentaient un schéma peu commun, qui allait du total libéralisme à l’assujettissement total. Je me disais : un jour, j’écrirais un livre sur Gstaad qui ne s’identifiera à aucun autre. Il devra casser les codes et les règles. Il sera tout le contraire d’un récit grandiloquent avec une extrême platitude des dialogues. PWT
_Il sera loin de tout ce qui avait été déjà vu, écrit, bordé sur Gstaad...
_Il sera à la fois une satire et un privilège d’être à Gstaad ! Il sera un pavé dans la mare entre le savoir objectif et l’expérience subjective ! Il ne sera pas en compétition avec les autres, juste avec moi. Son nom sera ‘Le Dandy de Gstaad’ ! PWT
_Voilà pourquoi, un jour, vous sortirez de votre silence et finirez par convaincre les vôtres qui avaient tracés votre destin. Mais, votre choix était fait depuis longtemps ; c’était journaliste et ‘occasionnellement’ romancier. Bye Bye, les illusions que l’on se faisait sur vous de Lyon à Genève ! Votre décision était prise…
_L’idée de dessiner des carrés de soie chics, des montres raffinées, ou des bijoux élégants toute une vie, était un choix beaucoup trop restrictif, le monde de la culture m’attendait. Néanmoins, j’avais dans le sang, la soierie et les montres…PWT
_Revenons aux problèmes de ce monde, avec la neutralité carbone, le dérèglement climatique, les personnalités épinglées, les conflits un peu partout. Le Covid a changé la vie des centres villes, les bureaux n’ont plus la côte. Il se trame quelque chose ?
_Avec la marchandisation du monde à outrance, c’est un séisme économique et social à répétition, une crise qui ne cessera de prendre de l’ampleur, aujourd’hui, ça craque de partout. Alors, que le trio USA-Chine-France, sont les pays qui ont le plus de milliardaires ! Et pourtant, le monde est en mauvaise posture, allons-nous vivre les conséquences d’une catastrophe annoncée ? Suspense que l’on retrouve dans mes fictions où tout n’est que scandales, têtes-brûlées et trompes l’œil stratégiques. PWT
_Romancier très prolifique, journaliste bouillonnant et illustrateur connu pour ses créations ; en Europe, aux Etats-Unis, au Japon. Vous avez l’habitude de naviguer le clin d’œil épicé, la presse internationale en fait échos. Vos univers sont très différents, ceux que vous contournez et en jouez avec exigence et intransigeance. Mais, être reconnu par les professionnels du phare du monde, le pays qui donne le ton, ce n’est pas rien...
_Avoir plusieurs casquettes à son arc, n’est pas bien vu en Europe, alors, qu’aux Etats-Unis ce n’est nullement une entrave, c’est un avantage de faire sensation avec toute une panoplie de créations provocantes et romantiques, dans cet immense pays adepte et assoiffé de nouveautés aussi excentriques qu’exubérantes que classiques bon chic…PWT
_Chapeau l’artiste, ça signifie que vous insufflez une énergie sans limite aussi envoutée qu’envoutante…
_ C’est surtout un pied de nez face au système…PWT
_Justement, n’oublions-pas votre pancarte de ‘Bienvenue au Saanenland’ dont vous possédez le droit exclusif de l’idée, de la création et du copyright, la presse en avait fait échos...
_Avant, il n’y avait rien, personne ne s’en étonnait. Je devais marquer les ‘frontières du Saanneland’, en créant cette pancarte qui inspira d’autres communes... PWT
_On adore le phénomène que vous êtes, pour sa personnalité et les romans qui sont autant de plaisir dans une période où l’on a besoin de se rassurer en permanence, face au spleen ambiant.
_Tout ça, m’inspire des personnages épais et fondants presque dégoulinants rêvant de la plus inatteignable des monnaies d’échange : la Gloire éternelle... PWT
_Vous réduisez la distance entre la page blanche et vos lecteurs, vous pratiquez cette distanciation littéraire que vous assumez fort bien, vous qui voyagez à travers un melting-pot survolté. C’est le portrait kaléidoscopique que l’on a de vous, qui ne manque pas de saveur…
_Mon but est de retrouver de pures émotions, de vraies angoisses et à la fin le roman ressuscite comme par miracle, fait pleurer de tristesse ou de joie. PWT
_Vos livres font souvent polémique avec leur parfum de scandale, qu’en pensez-vous ?
_J’aime tellement la liberté que la critique va avec, elle prouve que j’existe ! Pourtant, je ne me contente jamais de la façade que l’on me propose, je veux l’envers du décor qu’il soit triomphant, intriguant ou sulfureux. J’ai un sérieux avantage sur la concurrence, j’ai été élevé au cynisme et au double Windsor des deux côtés des Alpes et du Rhône. PWT
_Vous ne vous apitoyez pas facilement sur le sérail qui aujourd’hui accuse un sérieux glissement de terrain de Saint-Germain des Prés à Chelsea, ce qui explique la longévité du ‘Dandy de Gstaad’ dans ce monde hyperconcurrentiel, il se classe à part, et devient un enjeu suprême de possession !
_C’est un roman aussi cruel qu’intemporel, aussi sensuel que violent. Il plaît, comme il dérange avec son honnêteté rebelle. Mais, derrière son rôle qu’il joue à la perfection, c’est un Dandy qui veut toujours plus de la vie. PWT
_Alors, qu’une bataille fait rage autour du ‘Dandy de Gstaad’, qui s’est hissé au rang de réenchantement massif. La mèche a cependant été vendue un peu partout dans le monde, la presse se fait une vraie fête de parler des cadors dorés qui le jalousent et le plagient sans complexe, ce qui est très dommageable pour leur image…
_Pas, pour celle du ‘Dandy de Gstaad’ qui en est le vainqueur, le public préfère toujours l’original à la copie ! PWT
_Le ‘Dandy de Gstaad’ s’ajuste et se rebiffe au fil du temps…
_Il ne faut pas oublier, que ce sont mes lecteurs qui font le roman, ils s’imaginent ce qu’ils ont envie de voir. Je suis frappé par ceux qui affichent autant de curiosité envers ‘Le Dandy de Gstaad’ qu’envers son auteur. Dédicacer devient un grand moment de bonheur, une entière liberté pleine d’étincelles d’humanité et d’humilité... PWT
_Néanmoins, vous avez plein d’amis qui sont des alliés, mais pas des amis. De Lyon à Genève, le vouvoiement était de mise en famille, on considérait le tutoiement comme des griffes de velours…
_Les amis sont des êtres imaginaires qui vous donnent l’impression de ‘déjà vu’. Je les considère comme d’habiles petits parasites d’un si bon naturel. Le vouvoiement reste une marque de respect tenace et efficace. Quant au tutoiement, il n’est qu’une poudre aux yeux extrêmement dangereuse, où se mêlent jalousie et trahison... PWT
_Romancier et dialoguiste de films, vous écrivez vite et beaucoup, vous côtoyez très vraisemblablement le gratin sous votre nom ou sous de nombreux pseudonymes pittoresques. Auteur excessif, vous le devez au bouche-à-oreille, aux puissants réseaux, aux scénarios que l’on vous file pour avoir votre avis. L’âme paradeuse, vous êtes loin d’être monolithique dans vos choix, loin d’avoir quitté les rangs de l’organisation, mais, motus sur vos rapports avec Hollywood et le 7e art…
_Voilà pourquoi, j’ai préféré prendre à contre-pied ma jeunesse qui fut marquée par l’écriture qui devenait une sorte de libération face au conformisme qui m’entourait plein de mondanités et de soirées Après-ski fortes ennuyeuses. J’avais trouvé une porte de sortie vers la liberté, loin de l’aisance et du bagout des héros du Club Alpin et de leurs éternels exploits, une porte tout schuss et hors-piste... PWT
_Vous avez la réputation d’être très extravagant, secret, tendance ‘So british’ qui est votre marque de fabrique, celle qui vous camoufle ! Voilà pourquoi, vos lecteurs vous sont fidèles. Ils aimeraient être comme vous : libre de tout, avoir une nature sauvage, une vie sans contrainte, un caractère indompté, une marginalité affirmée, une imagination tourmentée, un style somptueusement bohême et flamboyant, aussi créatif que drôle qui se moque autant des convenances que de l’heure qui tourne et des préjugés ! Des extravagances ‘à la Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway et Gertrude Stein’ !
_Je n’ai jamais voulu écrire pour devenir une bête de foire, c’est barbant ! Les enjeux sont énormes dans l’industrie du livre qui exerce une pression inimaginable sur les auteurs, nombreux sont ceux qui s’autocensurent pour entrer dans le système. Moi, j’écris seul avec un enthousiasme démesuré ! Je ne distille pas un horizon plus dégonflé qu’honnête, ni fait partie des modes, ni de la rentrée littéraire. Je suis passionné par les oubliés, par les fêlures des uns, par les âmes cassées, par l’intelligence artificielle. Je suis affamé de rencontres instinctives, attentif aux confidences des sous-traitants du livre qui écrivent sous le couvert de l’anonymat et de l’abandon des best-sellers. J’écris égoïstement et tant mieux si l’on aime mes livres, c’est la plus belle des récompenses. PWT
_Concernant, ‘Le Dandy de Gstaad’, vous adaptez en permanence son esprit et sa désinvolture qui en font un succès. Vos lecteurs le verraient bien sur grand écran…Mais aussi, sous la forme d’une cérémonie, comme vous l’aviez suggéré des années en arrière, où serait décerné ‘Le Dandy de Gstaad Award’ aux nominés de l’année qui se sont fait remarquer par leur film, leur livre, la mode, l’industrie, la politique, la banque, la gastronomie, la recherche médicale, la paix ‘Le Dandy de Gstaad Award’ est pour eux…
_Ce n’est pas une coïncidence si ceux qui aiment désobéir autant que moi vis-à-vis du système sont accrocs du ‘Dandy de Gstaad’ qui représente ; la paix, la liberté, l’équité, la diversité, l’amour, le luxe, la montagne, la Suisse, le Gstaad international…ceux qui le verraient bien en film et en cérémonie où serait remis ‘Le Dandy de Gstaad Award’. Une idée qui devient un entêtement avec le temps, les instances bernoises connaissent mon projet. PWT
_Vous avez toujours trouvé des sujets surprenant à romancer avec votre flair naturel.
_Savez-vous qu’avant la sortie du premier ‘Dandy de Gstaad’, il y eut d’autres romans qu’on se le dise et même des bandes dessinées... PWT
_Dans les interviews de ‘La Gazette de Gstaad’, revient souvent le mot débâcle dans vos trois pays de prédilection : En Suisse, la neutralité, le chaos bancaire et les espions partagent l’opinion ! En France et en Outre-Mer, la gestion de la seconde puissance maritime au monde questionne, alors que la Francophonie cartonne partout dans le monde ! Au Royaume-Uni, la vie se paralyse de grèves en raison du Brexit, alors que la Dordogne et Rhône-Alpes attirent toujours plus d’anglais vers l’exile ! L’Occident est en faillite, les licenciements se multiplient, la main d’œuvre devient rarissime. On voit se dévitaliser New York et Montréal à cause du travail à distance. L’Occident est en récession, inflation record, on consomme moins, on économise, on cherche à travailler autrement. Depuis la pandémie, plus rien n’est comme avant, le ralentissement économique s’amplifie, l’économie mondiale recule et devra se réinventer.
_Je n’en reviens pas que ça ait mis tout ce temps à se savoir du grand public ! En reflex, on se contente de faire bonne figure, d’être grognon dans un décor de ‘flop’ et de débâcle climatique, on dédramatise la réalité d’une crise financière à répétition, on remet égoïstement la tête sous le sable et clap de fin, on repart vers d’autres vacances… PWT
_On se nourrit du caractère éphémère de la vie et des nouveaux milliardaires qui poussent comme du chiendent, ceux qui se retrouvent dans vos thrillers, dans une réalité cynique qui intriguera et plaira.
_Mes héros sont des tricheurs qui fraudent en permanence pour se retrouver dans les endroits les plus chics de la terre, les fameux temples de la vie mondaine. Là, où les coffres forts sont pleins à craquer. Là, où l’on collectionne autant l’opulence, que les passeports et les riches héritiers. Là, où l’on a soif de reconnaissance. Là, où le blanchiment d’argent s’oublie vite. Là, où l’on ignore tout de ce monde en détresse à l’heure d’un drink sous les palmiers…PWT
_L’offensive peut commencer avec une série de thrillers inédits où l’intrigue est suivit de rebondissements savamment orchestrés dans ‘Le Dandy de Gstaad’ et les autres collections. On retrouve toute une palette de charlatans et d’arnaqueurs qu’ils soient ; diplomates, aristocrates, exilés fiscaux, hauts- fonctionnaires, magnats de la finance, faux héritiers, espions, tous se donnent du mal à transcender le stéréotype qui les poursuit, chacun, veut désespérément aller bien dans son jardin secret aux airs de prison dorée…
_Le matin, le héros met du temps à se préparer, prêt à jouer son rôle, comme si c’était le dernier, sous l’imposant vernis de terribles tensions se cachent... PWT
_’Le Dandy de Gstaad’ est en accord avec l’atmosphère ‘business is business’ que l’on peut ressentir dans ce monde de glamour et d’argent, où l’argent est un étalon de mesure, de force et de puissance, d’effervescence calculée, de cercles vicieux et de débordements, de pensées luxurieuses et gourmandes, d’aristocrates amoureux d’un mirage, de vengeances impitoyables dans les chalets, de paysans et boutiquiers enrichis trop vite, le titre de cette série colle parfaitement avec l’alchimie des lieux qui aime l’original pas la copie…
_J’essaie toujours de sortir du jeu et d’aller contre le consensus, d’être fidèle à mes valeurs et mes idées, même si cette liberté demande un certain courage, je n’ai pas le droit de décevoir, seulement de déroger aux règles ! PWT
_Bingo ! Vous êtes à l’image de vos vertueux ancêtres et de l’histoire de votre famille secrète et forteresse que l’on appelait sur les pistes ‘Dieu de Tonnerre ©’. On comprend pourquoi on vous plagie, vous êtes une véritable mine d’or, qui déboussole ceux qui sont en permanence à sec d’idée…
_Mes idées ne sont que des querelles de chapelles, des secondes suspendues, volées à l’histoire d’une élite magique que je transforme en jeux d’artifice et en inimitié particulière…PWT






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